Des centaines d'Egyptiens manifestaient vendredi au Caire pour réclamer le départ du président Mohamed Morsi, près d'un an après son élection, ont rapporté des médias. Des centaines d'Egyptiens manifestaient vendredi au Caire pour réclamer le départ du président Mohamed Morsi, près d'un an après son élection, ont rapporté des médias. Des marches sont parties de différents quartiers de la capitale en direction de la place Tahrir, symbole du soulèvement qui a contraint le président Hosni Moubarak à la démission en février 2011, selon des médias. En tête de l'un des cortèges, deux grandes banderoles réclamaient "une élection présidentielle anticipée" et "une Constitution unissant tous les Egyptiens". Des membres de la campagne "Tamarrod" (rébellion, en arabe), qui dit avoir réuni plus de deux millions de signatures pour exiger le départ de M. Morsi, faisaient signer des formulaires aux passants tout en défilant, selon la même source. Selon les médias officiels, la sécurité a en outre été renforcée autour du ministère de l'Intérieur, proche de la place Tahrir, devant lequel des violences se sont souvent produites en marge de manifestations. Plusieurs partis et forces politiques, comme Al-Dostour du Prix Nobel de la Paix, Mohamed ElBaradei et le mouvement du 6-Avril, l'un des fers de lance de la révolte de début 2011, avaient appelé à cette manifestation contre le président Morsi et les Frères musulmans dont il est issu. Ils réclament l'organisation d'une élection présidentielle anticipée, la libération des militants politiques emprisonnés et justice pour les "Martyrs de la révolution". La première année au pouvoir du premier président civil d'Egypte a été émaillée de nombreux affrontements, parfois meurtriers, entre ses partisans et ses opposants. Des marches sont parties de différents quartiers de la capitale en direction de la place Tahrir, symbole du soulèvement qui a contraint le président Hosni Moubarak à la démission en février 2011, selon des médias. En tête de l'un des cortèges, deux grandes banderoles réclamaient "une élection présidentielle anticipée" et "une Constitution unissant tous les Egyptiens". Des membres de la campagne "Tamarrod" (rébellion, en arabe), qui dit avoir réuni plus de deux millions de signatures pour exiger le départ de M. Morsi, faisaient signer des formulaires aux passants tout en défilant, selon la même source. Selon les médias officiels, la sécurité a en outre été renforcée autour du ministère de l'Intérieur, proche de la place Tahrir, devant lequel des violences se sont souvent produites en marge de manifestations. Plusieurs partis et forces politiques, comme Al-Dostour du Prix Nobel de la Paix, Mohamed ElBaradei et le mouvement du 6-Avril, l'un des fers de lance de la révolte de début 2011, avaient appelé à cette manifestation contre le président Morsi et les Frères musulmans dont il est issu. Ils réclament l'organisation d'une élection présidentielle anticipée, la libération des militants politiques emprisonnés et justice pour les "Martyrs de la révolution". La première année au pouvoir du premier président civil d'Egypte a été émaillée de nombreux affrontements, parfois meurtriers, entre ses partisans et ses opposants.