"En vue de mener des opérations spéciales suite aux récentes attaques de Boko Haram, uncouvre-feu est imposé 24h/24 à Maiduguri", a annoncé l'armée dans un communiqué, citant 12 quartiers considérés comme des fiefs de l'organisation islamiste. "En vue de mener des opérations spéciales suite aux récentes attaques de Boko Haram, uncouvre-feu est imposé 24h/24 à Maiduguri", a annoncé l'armée dans un communiqué, citant 12 quartiers considérés comme des fiefs de l'organisation islamiste. Le Nigeria mène depuis mercredi une offensive majeure contre le groupe islamiste, déployant plusieurs milliers de soldats dans les Etats de Borno, Yobe et Adamawa, dans le Nord-Est, où l'état d'urgence a été décrété pour reconquérir des zones passées sous contrôle des insurgés. Le général Chris Olukolade, porte-parole des armées, a annoncé samedi dans un communiqué la mort de "10 terroristes présumés" dans un quartier de Maiduguri et l'arrestation de 65 autres qui tentaient d'infiltrer la ville.Des habitants de Marte, un des districts contrôlés par Boko Haram, dans le nord de l'Etat de Borno, ont fui samedi en direction de la frontière camerounaise, effrayés par les bruits d'explosions.Le réseau de téléphonie mobile ne fonctionne pratiquement plus dans tout l'Etat de Borno, épicentre de l'insurrection islamiste, depuis l'instauration de l'état d'urgence. Cette région a des frontières extrêmement poreuses, et les groupes criminels ainsi que les armes y circulent librement depuis des années. Les postes frontières jusqu'ici inoccupés "ont tous été pris en charge par des agents de la sécurité pour éviter la fuite ou l'infiltration d'insurgés", a déclaré l'armée dans un communiqué. L'armée nigériane a été accusée de violations des droits de l'Homme pendant les campagnes de répression menées contre Boko Haram. L'insurrection de Boko Haram et sa répression par les forces de l'ordre nigérianes ont fait environ 3.600 morts depuis 2009. Le Nigeria mène depuis mercredi une offensive majeure contre le groupe islamiste, déployant plusieurs milliers de soldats dans les Etats de Borno, Yobe et Adamawa, dans le Nord-Est, où l'état d'urgence a été décrété pour reconquérir des zones passées sous contrôle des insurgés. Le général Chris Olukolade, porte-parole des armées, a annoncé samedi dans un communiqué la mort de "10 terroristes présumés" dans un quartier de Maiduguri et l'arrestation de 65 autres qui tentaient d'infiltrer la ville.Des habitants de Marte, un des districts contrôlés par Boko Haram, dans le nord de l'Etat de Borno, ont fui samedi en direction de la frontière camerounaise, effrayés par les bruits d'explosions.Le réseau de téléphonie mobile ne fonctionne pratiquement plus dans tout l'Etat de Borno, épicentre de l'insurrection islamiste, depuis l'instauration de l'état d'urgence. Cette région a des frontières extrêmement poreuses, et les groupes criminels ainsi que les armes y circulent librement depuis des années. Les postes frontières jusqu'ici inoccupés "ont tous été pris en charge par des agents de la sécurité pour éviter la fuite ou l'infiltration d'insurgés", a déclaré l'armée dans un communiqué. L'armée nigériane a été accusée de violations des droits de l'Homme pendant les campagnes de répression menées contre Boko Haram. L'insurrection de Boko Haram et sa répression par les forces de l'ordre nigérianes ont fait environ 3.600 morts depuis 2009.