Des affrontements opposaient dimanche policiers et salafistes dans la banlieue ouest de Tunis, après que les autorités ont interdit la tenue du congrès du mouvement salafiste jihadiste Ansar Ashriaa dans la ville de Kairouan. Des affrontements opposaient dimanche policiers et salafistes dans la banlieue ouest de Tunis, après que les autorités ont interdit la tenue du congrès du mouvement salafiste jihadiste Ansar Ashriaa dans la ville de Kairouan. Faute d'avoir pu tenir son congrès à Kairouan (150 km de Tunis), bouclée par un impressionnant dispositif de sécurité, Ansar Ashriaa a appelé dans la matinée ses partisans à se rassembler dans la cité Ettadhamen, bastion salafiste à 15 km à l'ouest de la capitale. En milieu de journée, des heurts ont éclaté dans les rues de ce quartier où des centaines de salafistes ont érigé des barricades à l'aide de pneus en feu et jeté des pierres sur les forces de l'ordre.La police a répliqué avec des tirs de sommation et de gaz lacrymogènes, et a déployé des blindés et des bulldozers pour disperser les militants et détruire les barricades. Le ministère de l'Intérieur n'a pour le moment pas donné d'informations sur ces affrontements. Ansar Ashariaa avait indiqué dimanche matin avoir décidé de tenir son congrès à la cité Ettadhamen, en raison du dispositif policier déployé à Kairouan.Ce quartier avait déjà été la semaine dernière le théâtre d'affrontements après que la police a empêché l'installation de tentes de prédication. Le porte-parole d'Ansar Ashariaa, Seifeddine Raïs, a notamment été arrêté, selon son organisation et une source sécuritaire. Faute d'avoir pu tenir son congrès à Kairouan (150 km de Tunis), bouclée par un impressionnant dispositif de sécurité, Ansar Ashriaa a appelé dans la matinée ses partisans à se rassembler dans la cité Ettadhamen, bastion salafiste à 15 km à l'ouest de la capitale. En milieu de journée, des heurts ont éclaté dans les rues de ce quartier où des centaines de salafistes ont érigé des barricades à l'aide de pneus en feu et jeté des pierres sur les forces de l'ordre.La police a répliqué avec des tirs de sommation et de gaz lacrymogènes, et a déployé des blindés et des bulldozers pour disperser les militants et détruire les barricades. Le ministère de l'Intérieur n'a pour le moment pas donné d'informations sur ces affrontements. Ansar Ashariaa avait indiqué dimanche matin avoir décidé de tenir son congrès à la cité Ettadhamen, en raison du dispositif policier déployé à Kairouan.Ce quartier avait déjà été la semaine dernière le théâtre d'affrontements après que la police a empêché l'installation de tentes de prédication. Le porte-parole d'Ansar Ashariaa, Seifeddine Raïs, a notamment été arrêté, selon son organisation et une source sécuritaire.