« A l'heure actuelle, dans notre pays, une femme qui écrit vaut son pesant d'or ». c'est avec cette phrase devenue célèbre que le grand écrivain Kateb Yacine terminait la préface de La Grotte éclatée de Yamina Mechkra parut en 1979. « A l'heure actuelle, dans notre pays, une femme qui écrit vaut son pesant d'or ». c'est avec cette phrase devenue célèbre que le grand écrivain Kateb Yacine terminait la préface de La Grotte éclatée de Yamina Mechkra parut en 1979. Le Pesant d'or, Yamina Mechakra a malheureusement rejoint hier le panthéon des écrivains algériens c'est ce qui a été annoncé hier par plusieurs éditeurs sur Internet. Juste après son décès, l'annonce de sa disparition a vite fait le tour de la toile et des réseaux sociaux. Pour beaucoup, cette écrivaine d'un seul livre, comme le fut son maître spirituel, Kateb Yacine, était d'une finesse littéraire inouïe. Ainsi pour le journaliste, écrivain et éditeur Lazhari Labter : «Elle était (est) au roman ce qu'Anna Greki était (est) à la poésie... ». La Grotte éclatée, roman-poème, pluriel dans la pluralité des « je » féminins, mémoires et sensibilités de l'Algérie en lutte pour son indépendance, outre de nombreuses études universitaires qu'il a suscitées, a été traduit en plusieurs langues. Yamina Mechakra revient à l'écriture par la publication en 2000, soit 21 ans plus tard, de Arris aux Editions Marsa (collection Algérie-Littérature-Action). L'écrivain et journaliste Rachid Mokhtari qui a écrit et interviewé l'écrivaine a annoncé : «Cette fille de la pierre aurésienne est une Keblouti obsédée par l'écriture, une écriture transhumante mais vrillée à l'Algérie : « Je creuserais la terre de mes mains, de ma bouche, mais je ne quitterai pas l'Algérie. » Née en 1949 dans le nord des Aurès, Yamina Mechakra, médecin psychiatre, a longtemps travaillé dans la proximité avec ses patients. Très sensible à leur souffrance, elle n'a pu se prémunir contre les risques de sombrer à son tour dans la maladie. Le Pesant d'or, Yamina Mechakra a malheureusement rejoint hier le panthéon des écrivains algériens c'est ce qui a été annoncé hier par plusieurs éditeurs sur Internet. Juste après son décès, l'annonce de sa disparition a vite fait le tour de la toile et des réseaux sociaux. Pour beaucoup, cette écrivaine d'un seul livre, comme le fut son maître spirituel, Kateb Yacine, était d'une finesse littéraire inouïe. Ainsi pour le journaliste, écrivain et éditeur Lazhari Labter : «Elle était (est) au roman ce qu'Anna Greki était (est) à la poésie... ». La Grotte éclatée, roman-poème, pluriel dans la pluralité des « je » féminins, mémoires et sensibilités de l'Algérie en lutte pour son indépendance, outre de nombreuses études universitaires qu'il a suscitées, a été traduit en plusieurs langues. Yamina Mechakra revient à l'écriture par la publication en 2000, soit 21 ans plus tard, de Arris aux Editions Marsa (collection Algérie-Littérature-Action). L'écrivain et journaliste Rachid Mokhtari qui a écrit et interviewé l'écrivaine a annoncé : «Cette fille de la pierre aurésienne est une Keblouti obsédée par l'écriture, une écriture transhumante mais vrillée à l'Algérie : « Je creuserais la terre de mes mains, de ma bouche, mais je ne quitterai pas l'Algérie. » Née en 1949 dans le nord des Aurès, Yamina Mechakra, médecin psychiatre, a longtemps travaillé dans la proximité avec ses patients. Très sensible à leur souffrance, elle n'a pu se prémunir contre les risques de sombrer à son tour dans la maladie.