L'Algérie risque de connaître de gros soucis concernant son gaz, surtout à compter de 2020, comme nous l'avions annoncé il y a 5 années dans plusieurs contributions avec des pressions à la baisse des prix. L'Algérie risque de connaître de gros soucis concernant son gaz, surtout à compter de 2020, comme nous l'avions annoncé il y a 5 années dans plusieurs contributions avec des pressions à la baisse des prix. Quand donc le gouvernement algérien débutera-t-il l'urgente transition énergétique ? Avec le recours massif à la fracturation hydraulique, "les Etats-Unis pourraient devenir le 1er producteur mondial de pétrole ainsi que de gaz à la fin de la décennie", selon le directeur adjoint de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), l'Américain Richard. "L'Amérique du Nord a avec cette révolution soudainement 100 années d'approvisionnement en gaz "au chaud" et le monde en a 250. Ce boom redessine la carte géopolitique du monde", constatait Marvin Odum, un dirigeant de Shell, lors d'une récente conférence du cabinet spécialisé Platts. Depuis 2007, la technologie de la fracturation hydraulique, combinée à celle du forage à l'horizontal, a permis d'exploiter les immenses ressources en hydrocarbures des gisements de schiste aux Etats- Unis et au Canada, en précisant qu'il faille maîtriser impérativement la technologie pour éviter la contamination des nappes phréatiques et un million de mètres cubes d'eau douce pour environ 1 milliard de mètres cubes gazeux, posant problème pour les pays semi-arides. Cet essor a fait chuter les cours du gaz naturel sur le marché américain, désormais inférieurs à 3/5 dollars par million de BTU contre 10 dollars en Europe et plus de 15 en Asie, où la catastrophe de Fukushima a fait bondir la demande japonaise en gaz. Pour l'instant, la Commission fédérale de régulation de l'énergie (FERC) n'a autorisé la construction que d'un seul terminal de liquéfaction et d'exportation de gaz naturel. Il s'agit du terminal de Sabine Pass, en Louisiane (Sud-est), dont la mise en production est attendue dans deux ou trois ans. Selon M. Appert, les projets américains d'exportation de GNL correspondent à la production mondiale actuelle de gaz liquéfié, avec 300 milliards de mètres cubes. Mais selon lui, "c'est de l'ordre de 30 à 100 milliards" qui devraient se concrétiser d'ici 2020. De plus, il existe une autre information dont personne ne parle. La Chine a créé une centrale à charbon zéro émission de CO2 et compte développer sa filière charbon. Les gaz de houille vont, eux aussi, être développés et se propose de développer à grande échelle, horizon 2017/2020, la production de gaz de schiste également pour l'Inde. Donc, des enjeux stratégiques pour l'Algérie dont les recettes pétrole/gaz en provenance des USA représentent 30% de ses recettes et qui, de surcroît, connaît une très forte concurrence internationale et également du fait du bas prix une très forte consommation de la demande interne. La crise mondiale aidant, il y a également des probabilités avec l'explosion du chômage partout dans le monde que le prix du gaz baisse, la Chine et l'Inde étant fortement connectés à l'économie mondiale. Il y a lieu pourtant de nuancer en cas de reprise forte de la croissance de l'économie mondiale notamment des pays émergents. Selon l'AIE, d'ici à 2035, la demande mondiale de gaz devrait bondir de 50% et celle de pétrole de 10%, tirée par le développement des transports dans les pays émergents, ce qui pourrait soutenir les prix. Sous réserve qu'ils n'utilisent pas d'autres énergies alternatives ou qu'ils développent leur propre énergie interne grâce à de nouveaux procédés technologiques. Et là on revient à la ressource pérenne qui est la ressource humaine, les ressources naturelles, étant un moyen n'ayant jamais été à l'origine de la richesse des nations. Si l'on a généralisé les hydrocarbures ce n'est pas parce qu'il n'y avait pas de charbon (réserves estimées à 200 ans) mais du fait des nouvelles technologies qui ont permis d'abaisser le prix . A l'avenir, grâce au génie humain, il est possible par d'autres procédés technologiques, afin d‘éviter la détérioration de l'environnement, de substituer d'autres sources d'énergie aux hydrocarbures, sous réserve d'une production à grande échelle afin d'abaisser les coûts. Au-delà d'un certain prix, la substitution se réalisera forcément. L'énergie étant au cœur de la sécurité de tout pays, la transition énergétique en Algérie doit s'effectuer rapidement car l'épuisement est pour bientôt. 2030, c'est demain. Quand donc le gouvernement algérien débutera-t-il l'urgente transition énergétique ? Avec le recours massif à la fracturation hydraulique, "les Etats-Unis pourraient devenir le 1er producteur mondial de pétrole ainsi que de gaz à la fin de la décennie", selon le directeur adjoint de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), l'Américain Richard. "L'Amérique du Nord a avec cette révolution soudainement 100 années d'approvisionnement en gaz "au chaud" et le monde en a 250. Ce boom redessine la carte géopolitique du monde", constatait Marvin Odum, un dirigeant de Shell, lors d'une récente conférence du cabinet spécialisé Platts. Depuis 2007, la technologie de la fracturation hydraulique, combinée à celle du forage à l'horizontal, a permis d'exploiter les immenses ressources en hydrocarbures des gisements de schiste aux Etats- Unis et au Canada, en précisant qu'il faille maîtriser impérativement la technologie pour éviter la contamination des nappes phréatiques et un million de mètres cubes d'eau douce pour environ 1 milliard de mètres cubes gazeux, posant problème pour les pays semi-arides. Cet essor a fait chuter les cours du gaz naturel sur le marché américain, désormais inférieurs à 3/5 dollars par million de BTU contre 10 dollars en Europe et plus de 15 en Asie, où la catastrophe de Fukushima a fait bondir la demande japonaise en gaz. Pour l'instant, la Commission fédérale de régulation de l'énergie (FERC) n'a autorisé la construction que d'un seul terminal de liquéfaction et d'exportation de gaz naturel. Il s'agit du terminal de Sabine Pass, en Louisiane (Sud-est), dont la mise en production est attendue dans deux ou trois ans. Selon M. Appert, les projets américains d'exportation de GNL correspondent à la production mondiale actuelle de gaz liquéfié, avec 300 milliards de mètres cubes. Mais selon lui, "c'est de l'ordre de 30 à 100 milliards" qui devraient se concrétiser d'ici 2020. De plus, il existe une autre information dont personne ne parle. La Chine a créé une centrale à charbon zéro émission de CO2 et compte développer sa filière charbon. Les gaz de houille vont, eux aussi, être développés et se propose de développer à grande échelle, horizon 2017/2020, la production de gaz de schiste également pour l'Inde. Donc, des enjeux stratégiques pour l'Algérie dont les recettes pétrole/gaz en provenance des USA représentent 30% de ses recettes et qui, de surcroît, connaît une très forte concurrence internationale et également du fait du bas prix une très forte consommation de la demande interne. La crise mondiale aidant, il y a également des probabilités avec l'explosion du chômage partout dans le monde que le prix du gaz baisse, la Chine et l'Inde étant fortement connectés à l'économie mondiale. Il y a lieu pourtant de nuancer en cas de reprise forte de la croissance de l'économie mondiale notamment des pays émergents. Selon l'AIE, d'ici à 2035, la demande mondiale de gaz devrait bondir de 50% et celle de pétrole de 10%, tirée par le développement des transports dans les pays émergents, ce qui pourrait soutenir les prix. Sous réserve qu'ils n'utilisent pas d'autres énergies alternatives ou qu'ils développent leur propre énergie interne grâce à de nouveaux procédés technologiques. Et là on revient à la ressource pérenne qui est la ressource humaine, les ressources naturelles, étant un moyen n'ayant jamais été à l'origine de la richesse des nations. Si l'on a généralisé les hydrocarbures ce n'est pas parce qu'il n'y avait pas de charbon (réserves estimées à 200 ans) mais du fait des nouvelles technologies qui ont permis d'abaisser le prix . A l'avenir, grâce au génie humain, il est possible par d'autres procédés technologiques, afin d‘éviter la détérioration de l'environnement, de substituer d'autres sources d'énergie aux hydrocarbures, sous réserve d'une production à grande échelle afin d'abaisser les coûts. Au-delà d'un certain prix, la substitution se réalisera forcément. L'énergie étant au cœur de la sécurité de tout pays, la transition énergétique en Algérie doit s'effectuer rapidement car l'épuisement est pour bientôt. 2030, c'est demain.