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Un site archéologique et un centre de rayonnement
Naâma, zaouïa de Moghrar Tahtani
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 05 - 2013

La zaouia de Moghrar Tahtani, située au sud de la wilaya de Naâma, qui constitue l'un des nombreux bastions de la résistance populaire algérienne contre le colonialisme français, s'érige également comme centre de rayonnement cultuel et culturel dans la région.
La zaouia de Moghrar Tahtani, située au sud de la wilaya de Naâma, qui constitue l'un des nombreux bastions de la résistance populaire algérienne contre le colonialisme français, s'érige également comme centre de rayonnement cultuel et culturel dans la région.
Située à 138 km de Naâma et jouxtant le vieux Ksar de l'oasis de Moghrar, cette zaouia, fondée en 1876 par le chef de la résistance populaire dans le sud du pays, cheïkh Bouâamama, revêt une importance particulière pour ses adeptes et pour les apprenants du Saint-Coran venus y approfondir leurs connaissances religieuses et culturelles.
Ce joyau de la région, symbole de la résistance populaire dans le sud-ouest du pays, "est d'un intérêt certain eu égard à sa valeur historique et archéologique reflétées par les multiples sculptures inspirées de l'art arabo-islamique, ainsi qu'à la fonctionnalité de ses lieux de culte et de ses habitations", explique t-on.
La zaouia de Moghrar, un lieu touristique également
Cette place de choix qui confère une notoriété nationale, voire même hors des frontières à la zaouia, est confortée par l'existence d'autres structures consistant en une spacieuse mosquée, une école coranique et un internat pour les apprenants issus de différentes régions du pays, outre Dar el-dhiafa" (maison des hôtes), ayant contribué à l'impulsion du cachet touristique de ce lieu archéologique. Cette notoriété urbanistique,
cultuelle et culturelle de la zaouia de Moghrar, est également tirée du foisonnement de Khizanate (bibliothèques de particuliers), riches de centaines d'anciens manuscrits et ouvrages, traitant de divers domaines de la science et du savoir, dont, notamment, les écrits de Cheikh Bouaâmama à l'adresse des populations locales les avertissant des visées expansionnistes du colonialisme français.
Le village Cheikh Bouaâmama, à une vingtaine de km à l'est de la daïra de Moghrar, fait partie des régions ayant été le théâtre de hauts faits d'armes de la résistance populaire contre le colonialisme et le lieu où se sont succédé différentes civilisations, comme en témoignent des monuments et ruines présentant des conceptions architecturales anciennes basées sur l'exploitation de matériaux locaux et inspirées de différents modes de vie ayant caractérisé les ksour de l'Atlas Saharien.
Pour la préservation de la zaouia et du Ksar de Moghrar
Bien qu'elle fasse la fierté de la région eu égard à son histoire ancrée dans la culture arabo-islamique, la zaouia de Cheikh Bouaâmama demeure en quête d'actions de restauration urgentes, "au lieu de simples petits travaux de fardage", fait-on constater.
Les parties concernées par le patrimoine estiment nécessaire la prise d'initiatives pour valoriser les sites et monuments archéologiques de la région et la constitution de dossiers pour leur classement, en impliquant les différents acteurs dans le domaine de la protection du legs ancestral matériel et immatériel.
Selon le responsable du patrimoine à la Direction de la culture de Naâma, si la Qalaât (citadelle) de Cheikh Bouâamama a, dans ce cadre, bénéficié entre 1998 et 2007 d'une opération d'aménagement et de restauration ayant ciblé ses différentes parties, "il reste que seule la mise au point d'un véritable plan de sauvetage et de préservation est en mesure de protéger et de valoriser les sites historiques et archéologiques de la région".
Les responsables de la culture font état également qu'une enveloppe consacrée dans l'actuel plan quinquennal de développement (2010-2014) pour la réalisation d'études de réhabilitation et de protection des sites et lieux archéologiques de la wilaya de Naâma. Cette somme consiste en la réhabilitation et la reconstitution des composantes des sites affectés par les aléas naturels et l'exode de la population, en plus du lancement de travaux de restauration des lieux de culte qui se trouve en état de dégradation avancé.
Située à 138 km de Naâma et jouxtant le vieux Ksar de l'oasis de Moghrar, cette zaouia, fondée en 1876 par le chef de la résistance populaire dans le sud du pays, cheïkh Bouâamama, revêt une importance particulière pour ses adeptes et pour les apprenants du Saint-Coran venus y approfondir leurs connaissances religieuses et culturelles.
Ce joyau de la région, symbole de la résistance populaire dans le sud-ouest du pays, "est d'un intérêt certain eu égard à sa valeur historique et archéologique reflétées par les multiples sculptures inspirées de l'art arabo-islamique, ainsi qu'à la fonctionnalité de ses lieux de culte et de ses habitations", explique t-on.
La zaouia de Moghrar, un lieu touristique également
Cette place de choix qui confère une notoriété nationale, voire même hors des frontières à la zaouia, est confortée par l'existence d'autres structures consistant en une spacieuse mosquée, une école coranique et un internat pour les apprenants issus de différentes régions du pays, outre Dar el-dhiafa" (maison des hôtes), ayant contribué à l'impulsion du cachet touristique de ce lieu archéologique. Cette notoriété urbanistique,
cultuelle et culturelle de la zaouia de Moghrar, est également tirée du foisonnement de Khizanate (bibliothèques de particuliers), riches de centaines d'anciens manuscrits et ouvrages, traitant de divers domaines de la science et du savoir, dont, notamment, les écrits de Cheikh Bouaâmama à l'adresse des populations locales les avertissant des visées expansionnistes du colonialisme français.
Le village Cheikh Bouaâmama, à une vingtaine de km à l'est de la daïra de Moghrar, fait partie des régions ayant été le théâtre de hauts faits d'armes de la résistance populaire contre le colonialisme et le lieu où se sont succédé différentes civilisations, comme en témoignent des monuments et ruines présentant des conceptions architecturales anciennes basées sur l'exploitation de matériaux locaux et inspirées de différents modes de vie ayant caractérisé les ksour de l'Atlas Saharien.
Pour la préservation de la zaouia et du Ksar de Moghrar
Bien qu'elle fasse la fierté de la région eu égard à son histoire ancrée dans la culture arabo-islamique, la zaouia de Cheikh Bouaâmama demeure en quête d'actions de restauration urgentes, "au lieu de simples petits travaux de fardage", fait-on constater.
Les parties concernées par le patrimoine estiment nécessaire la prise d'initiatives pour valoriser les sites et monuments archéologiques de la région et la constitution de dossiers pour leur classement, en impliquant les différents acteurs dans le domaine de la protection du legs ancestral matériel et immatériel.
Selon le responsable du patrimoine à la Direction de la culture de Naâma, si la Qalaât (citadelle) de Cheikh Bouâamama a, dans ce cadre, bénéficié entre 1998 et 2007 d'une opération d'aménagement et de restauration ayant ciblé ses différentes parties, "il reste que seule la mise au point d'un véritable plan de sauvetage et de préservation est en mesure de protéger et de valoriser les sites historiques et archéologiques de la région".
Les responsables de la culture font état également qu'une enveloppe consacrée dans l'actuel plan quinquennal de développement (2010-2014) pour la réalisation d'études de réhabilitation et de protection des sites et lieux archéologiques de la wilaya de Naâma. Cette somme consiste en la réhabilitation et la reconstitution des composantes des sites affectés par les aléas naturels et l'exode de la population, en plus du lancement de travaux de restauration des lieux de culte qui se trouve en état de dégradation avancé.


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