Le Front des forces socialistes (FFS) a, désormais, une nouvelle direction politique. Et, comme prévu, ce sera une direction collégiale composée de cinq personnes. Le Front des forces socialistes (FFS) a, désormais, une nouvelle direction politique. Et, comme prévu, ce sera une direction collégiale composée de cinq personnes. C'est en effet hier, au dernier jour des travaux du 5e congrès, que les congressistes ont élu cette direction qui remplacera ainsi le désormais ex-président du parti, Hocine Aït Ahmed, qui a décidé au mois de décembre dernier de ne pas briguer un nouveau mandat de président du parti. Une direction composée donc de cinq personnes que sont Ali Laskri, premier secrétaire sortant du parti, Mohand-Amokrane Cherifi, conseiller économique et ancien ministre du Commerce, et qui préside la commission d'éthique du parti, Rachid Halet, député de la circonscription de Tizi-Ouzou, Aziz Baloul, député de Béjaïa et secrétaire national chargé des relations internationales du parti ainsi que Saïda Ichlamène, députée de Béjaïa et membre de la commission d'éthique du parti. En vérité l'élection de ce présidium est loin d'être une surprise tant tous ces noms, à l'exception de celui de Saïda Ichlamène qui aurait à la dernière minute remplacé Salima Ghezali, ont été donnés par la presse bien avant le début de ce 5e congrès, jeudi dernier. Le choix de la liste fermée de cinq membres pour présider aux destinées du plus vieux parti d'opposition a suscité un vif débat parmi les congressistes et d'aucuns n'ont pas compris cette option lui préférant celle de l'élection d'un président qui succéderait à Hocine Aït Ahmed qui a, pour rappel, manqué le rendez-vous se contentant juste d'adresser une lettre aux congressistes. Finalement les congressistes, en adoptant les nouveaux statuts et le règlement intérieur, ont tranché en faveur de la présidence collégiale qui est la solution idoine pour cette période du fait, comme le dit le premier secrétaire sortant, Ali Laskri, « il est très difficile de remplacer Hocine Aït Ahmed ». La liste élue par les congressistes a été, rappelons-le, la seule en compétition après le retrait de celle que voulait dirigeait un autre ex-premier secrétaire, Ahmed Djedaï en l'occurrence. Ce dernier, s'étant sans doute rendu compte que les jeux étaient faits, a préféré se retirer de la course. Le FFS est donc à l'orée d'une nouvelle ère après le retrait de Hocine Aït Ahmed, son leader charismatique, qui a toutefois été élu à la présidence d'honneur à vie du parti. Beaucoup d'observateurs s'interrogent, à juste titre d'ailleurs, sur le devenir de ce parti qui a toujours été dirigé par Aït Ahmed depuis sa création en 1963. Ce d'autant que le FFS a connu, par le passé, plusieurs crises internes, dont la dernière en date remonte à quelques mois seulement. Une crise qui a vu l'ex-premier secrétaire du parti, Karim Tabou, claquer la porte pour aller créer une nouvelle formation politique. Ceci sans oublier la montée au créneau d'anciens cadres du parti qui ont ouvertement revendiqué la tenue d'un congrès rassembleur. C'est dire que la nouvelle direction politique aura du pain sur la planche puisqu'elle sera confrontée à plusieurs défis. C'est en effet hier, au dernier jour des travaux du 5e congrès, que les congressistes ont élu cette direction qui remplacera ainsi le désormais ex-président du parti, Hocine Aït Ahmed, qui a décidé au mois de décembre dernier de ne pas briguer un nouveau mandat de président du parti. Une direction composée donc de cinq personnes que sont Ali Laskri, premier secrétaire sortant du parti, Mohand-Amokrane Cherifi, conseiller économique et ancien ministre du Commerce, et qui préside la commission d'éthique du parti, Rachid Halet, député de la circonscription de Tizi-Ouzou, Aziz Baloul, député de Béjaïa et secrétaire national chargé des relations internationales du parti ainsi que Saïda Ichlamène, députée de Béjaïa et membre de la commission d'éthique du parti. En vérité l'élection de ce présidium est loin d'être une surprise tant tous ces noms, à l'exception de celui de Saïda Ichlamène qui aurait à la dernière minute remplacé Salima Ghezali, ont été donnés par la presse bien avant le début de ce 5e congrès, jeudi dernier. Le choix de la liste fermée de cinq membres pour présider aux destinées du plus vieux parti d'opposition a suscité un vif débat parmi les congressistes et d'aucuns n'ont pas compris cette option lui préférant celle de l'élection d'un président qui succéderait à Hocine Aït Ahmed qui a, pour rappel, manqué le rendez-vous se contentant juste d'adresser une lettre aux congressistes. Finalement les congressistes, en adoptant les nouveaux statuts et le règlement intérieur, ont tranché en faveur de la présidence collégiale qui est la solution idoine pour cette période du fait, comme le dit le premier secrétaire sortant, Ali Laskri, « il est très difficile de remplacer Hocine Aït Ahmed ». La liste élue par les congressistes a été, rappelons-le, la seule en compétition après le retrait de celle que voulait dirigeait un autre ex-premier secrétaire, Ahmed Djedaï en l'occurrence. Ce dernier, s'étant sans doute rendu compte que les jeux étaient faits, a préféré se retirer de la course. Le FFS est donc à l'orée d'une nouvelle ère après le retrait de Hocine Aït Ahmed, son leader charismatique, qui a toutefois été élu à la présidence d'honneur à vie du parti. Beaucoup d'observateurs s'interrogent, à juste titre d'ailleurs, sur le devenir de ce parti qui a toujours été dirigé par Aït Ahmed depuis sa création en 1963. Ce d'autant que le FFS a connu, par le passé, plusieurs crises internes, dont la dernière en date remonte à quelques mois seulement. Une crise qui a vu l'ex-premier secrétaire du parti, Karim Tabou, claquer la porte pour aller créer une nouvelle formation politique. Ceci sans oublier la montée au créneau d'anciens cadres du parti qui ont ouvertement revendiqué la tenue d'un congrès rassembleur. C'est dire que la nouvelle direction politique aura du pain sur la planche puisqu'elle sera confrontée à plusieurs défis.