Le congrès portera notamment sur l'élection du nouveau président du FFS en remplacement de Hocine Aït Ahmed qui demeurera, selon la direction nationale du FFS, le «leader historique» de ce parti qu'il a fondé le 29 septembre 1963. Le 5e congrès du Front des forces socialistes (FFS) se tiendra les 23, 24 et 25 mai à l'hôtel Mazafran de Zéralda. Deux chapiteaux pouvant abriter 1400 personnes ont été loués pour recevoir quelque 1000 congressistes et de nombreux invités, a-t-on appris, hier, de source proche de la direction nationale du parti. Le congrès portera notamment sur l'élection du nouveau président du FFS en remplacement de Hocine Aït Ahmed qui demeurera, selon la direction nationale du FFS, le «leader historique» de ce parti qu'il avait fondé le 29 septembre 1963. Ce congrès sera marqué également par l'organisation d'ateliers de formation sur l'alternative démocratique, les droits de l'homme, la communication, la question identitaire et la charte du militant. L'actualité politique sera aussi à l'ordre du jour lors de ce conclave qui sera rehaussé par la présence de Hocine Aït Ahmed, attendu à Alger aujourd'hui. A quelques jours de ce rendez-vous politique, les préparatifs vont bon train à Tizi Ouzou, fief traditionnel du premier parti de l'opposition en Algérie. Conformément aux dispositions de la commission de préparation du congrès national (CPCN) relatives au choix des délégués à ce congrès, la fédération locale du parti à convié, samedi dernier, ses militants à une assemblée générale à l'effet d'élire les élus congressistes. «Les travaux ouverts à toutes nos sections communales se sont déroulées dans la sérénité. Deux listes de congressistes ont été dégagées pour intégrer les ateliers ‘résolutions politiques et statut'», nous a confié une source proche du parti interrogée à ce sujet. Si sur le plan logistique et mobilisation des troupes tout est fin prêt, la question de la succession au leader charismatique Hocine Aït Ahmed, qui a décidé de ne pas se représenter pour un autre mandat à la tête du FFS, reste quant à elle entourée d'un black-out total. «Nous sommes un parti démocratique, la liste de candidatures au présidium sera ouverte pour chaque congressiste. Il faudra attendre le jour du congrès pour connaître la composante de cette nouvelle forme de direction du parti qui consiste en une présidence collégiale composée de cinq membres. Tout sera tranché dans la transparence la plus totale en présence de nombreux observateurs et invités», s'est contenté de répondre un élu à l'Assemblée populaire de wilaya (APW), très proche de la direction nationale du parti. Parmi les éventuels prétendants au présidium, des militants du FFS pronostiquent sur Mohand Amokrane Chérifi, expert international et ex-ministre du Commerce, le Dr Rachid Halet, député et membre du comité d'éthique du parti, Ali Laskri, l'actuel premier secrétaire national du FFS, Karim Baloul, député, secrétaire national chargé des relations internationales et chef de cabinet du président du FFS, et Ahmed Djedaï, ex-premier secrétaire national.