Plusieurs citoyens sahraouis venus des territoires occupés du Sahara occidental ont apporté vendredi à Alger leurs témoignages sur la répression, les violations des droits de l'homme et la discrimination, pratiquées par le Maroc contre les Sahraouis. Plusieurs citoyens sahraouis venus des territoires occupés du Sahara occidental ont apporté vendredi à Alger leurs témoignages sur la répression, les violations des droits de l'homme et la discrimination, pratiquées par le Maroc contre les Sahraouis. Les autorités marocaines pratiquent "la discrimination dans les territoires sahraouis occupés au profit des colons marocains et ce dans plusieurs domaines notamment le travail, la santé et l'enseignement", a indiqué Lmhaba Bibet, venu de Smara, au sein de la délégation sahraouie, pour prendre part aux travaux de la rencontre de solidarité avec la cause sahraouie, organisée à l'occasion de la "journée de l'Afrique", coïncidant avec le 25 mai de chaque année. Il a évoqué "la répression" pratiquée quotidiennement à l'encontre des Sahraouis ainsi que "la torture et les arrestations arbitraires", soulignant que le peuple sahraoui "est pacifique et n'aspire qu'à son droit à l'autodétermination et à l'indépendance, à l'instar des autres peuples du monde". La discrimination pratiquée par le Maroc "est constatée au niveau des institutions de l'Etat et dans la vie quotidienne, outre celle pratiquée à l'encontre des détenus dans les prisons, subissant des traitements inhumains dont la torture contraires aux principes des droits de l'homme et des chartes internationales". La militante Galia Joumani avait, appelé les medias à travers le monde à "briser le silence imposé sur la question sahraouie et mettre à nu les violations des droits de l'homme commises par le Maroc à l'encontre des Sahraouis en général et de la femme sahraouie en particulier dont les enlèvements, la torture et les viols". Le président de la délégation sahraouie, Brahim Sabbar a rappelé pour sa part certaines étapes "glorieuses" dans le processus de la lutte sahraouie, saluant la décision de la commission africaine des droits de l'homme qui condamne les crimes commis par le Maroc contre le peuple sahraoui dans les territoires sahraouis occupés. Il a appelé à la nécessité "d'élargir les prérogatives de la Minurso pour englober le contrôle de la situation des droits de l'homme dans ces régions". Le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Mohamed Mahrez Lamari a affirmé que l'organisation de cette rencontre qui coïncide avec la journée de l'Afrique et le cinquantième anniversaire de la création de l'Organisation de l'unité africaine (UA actuellement) constituait l'occasion pour exprimer la solidarité algérienne avec toutes les questions de décolonisation notamment la lutte du peuple sahraoui et son droit à l'indépendance et à la liberté. Le commandant général des Scouts musulmans algériens (SMA), Noureddine Benbraham, a indiqué que le peuple sahraoui avait le droit de dire son mot et à l'autodétermination, à travers l'organisation d'un referendum libre et honnête, en vue de mettre un terme aux souffrances de cette dernière colonie africaine. Appel à la levée du siège sécuritaire imposé à El-Ayoun occupée La coordination des associations sahraouies des droits de l'homme a appelé à la levée du siège sécuritaire qui frappe tous les quartiers de la ville d'El-Ayoun occupée et la mise en place rapide d'un mécanisme onusien de surveillance des droits de l'homme au Sahara occidental, a indiqué un communiqué de la coordination. La coordination a appelé l'Onu à assumer ses responsabilités pour permettre l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, rapporte vendredi l'agence de presse sahraouie (SPS). La coordination a dénoncé "l'intervention violente des forces marocaines contre des manifestants sahraouis", qui ont organisé le 22 mai dernier une marche pacifique dans le boulevard de Samarra (près du quartier Maatallah) dans la ville d'El-Ayoun pour revendiquer le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. Les forces de l'occupant marocain ont terrorisé les populations à travers un important dispositif sécuritaire et un siège qui frappe tous les quartiers et les rues empêchant même les commerces et cafés d'ouvrir. Les associations sahraouies des droits de l'homme et la population ont bravé ces mesures de sécurité en organisant un rassemblement pacifique dans lequel ont été scandés des slogans en faveur du droit à l'autodétermination. Les autorités marocaines pratiquent "la discrimination dans les territoires sahraouis occupés au profit des colons marocains et ce dans plusieurs domaines notamment le travail, la santé et l'enseignement", a indiqué Lmhaba Bibet, venu de Smara, au sein de la délégation sahraouie, pour prendre part aux travaux de la rencontre de solidarité avec la cause sahraouie, organisée à l'occasion de la "journée de l'Afrique", coïncidant avec le 25 mai de chaque année. Il a évoqué "la répression" pratiquée quotidiennement à l'encontre des Sahraouis ainsi que "la torture et les arrestations arbitraires", soulignant que le peuple sahraoui "est pacifique et n'aspire qu'à son droit à l'autodétermination et à l'indépendance, à l'instar des autres peuples du monde". La discrimination pratiquée par le Maroc "est constatée au niveau des institutions de l'Etat et dans la vie quotidienne, outre celle pratiquée à l'encontre des détenus dans les prisons, subissant des traitements inhumains dont la torture contraires aux principes des droits de l'homme et des chartes internationales". La militante Galia Joumani avait, appelé les medias à travers le monde à "briser le silence imposé sur la question sahraouie et mettre à nu les violations des droits de l'homme commises par le Maroc à l'encontre des Sahraouis en général et de la femme sahraouie en particulier dont les enlèvements, la torture et les viols". Le président de la délégation sahraouie, Brahim Sabbar a rappelé pour sa part certaines étapes "glorieuses" dans le processus de la lutte sahraouie, saluant la décision de la commission africaine des droits de l'homme qui condamne les crimes commis par le Maroc contre le peuple sahraoui dans les territoires sahraouis occupés. Il a appelé à la nécessité "d'élargir les prérogatives de la Minurso pour englober le contrôle de la situation des droits de l'homme dans ces régions". Le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Mohamed Mahrez Lamari a affirmé que l'organisation de cette rencontre qui coïncide avec la journée de l'Afrique et le cinquantième anniversaire de la création de l'Organisation de l'unité africaine (UA actuellement) constituait l'occasion pour exprimer la solidarité algérienne avec toutes les questions de décolonisation notamment la lutte du peuple sahraoui et son droit à l'indépendance et à la liberté. Le commandant général des Scouts musulmans algériens (SMA), Noureddine Benbraham, a indiqué que le peuple sahraoui avait le droit de dire son mot et à l'autodétermination, à travers l'organisation d'un referendum libre et honnête, en vue de mettre un terme aux souffrances de cette dernière colonie africaine. Appel à la levée du siège sécuritaire imposé à El-Ayoun occupée La coordination des associations sahraouies des droits de l'homme a appelé à la levée du siège sécuritaire qui frappe tous les quartiers de la ville d'El-Ayoun occupée et la mise en place rapide d'un mécanisme onusien de surveillance des droits de l'homme au Sahara occidental, a indiqué un communiqué de la coordination. La coordination a appelé l'Onu à assumer ses responsabilités pour permettre l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, rapporte vendredi l'agence de presse sahraouie (SPS). La coordination a dénoncé "l'intervention violente des forces marocaines contre des manifestants sahraouis", qui ont organisé le 22 mai dernier une marche pacifique dans le boulevard de Samarra (près du quartier Maatallah) dans la ville d'El-Ayoun pour revendiquer le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. Les forces de l'occupant marocain ont terrorisé les populations à travers un important dispositif sécuritaire et un siège qui frappe tous les quartiers et les rues empêchant même les commerces et cafés d'ouvrir. Les associations sahraouies des droits de l'homme et la population ont bravé ces mesures de sécurité en organisant un rassemblement pacifique dans lequel ont été scandés des slogans en faveur du droit à l'autodétermination.