Ces dernières années les Algériens s'intéressent de près aux tremblements de terre .Ce mois de mai une importante activité sismique a été enregistrée. Ces dernières années les Algériens s'intéressent de près aux tremblements de terre .Ce mois de mai une importante activité sismique a été enregistrée. Cependant près d'une soixantaine de secousses ont été ressenties ou non par la population ; à titre d'exemple le séisme qui s'est produit à terre à Tablat de magnitude 4.5 et un autre séisme enregistré en mer dans la wilaya de Bejaia de magnitude 5.5. Aux questions que se pose régulièrement le citoyen. le professeur Yelles-Chaouche Abdelkrim (Directeur du CRAAG : (Centre de recherche en astronomie et astrophysique et géophysique ) apporte des explications au Midi Libre... l'Algérie est une zone classée sismiquement active (de séismes modérés) pour cela des mesures préventives sont mises en place afin de pouvoir faire face à de telles catastrophes naturelles, explique le scientifique. A cet effet, il précisera que les tremblements de terre à forte magnitude peuvent être catastrophiques et avoir un effet dévastateur sur les sols et les structures. Les conséquences sur les vies humaines sont souvent désastreuses. En effet lors du dernier grand séisme de la région de Boumerdès (2003) de magnitude 6,9 ; les dégâts survenus à terre étaient importants, les autorités ont dénombré près de 2.300 victimes et de nombreux immeubles se sont effondrés. Ce dernier a eu également des conséquences en mer où le littoral s'est élevé d'environ 50 cm par endroits. Un tsunami a été déclenché et s'est propagé dans toute la Méditerranée occidentale (sud de l'Espagne). Les secousses produites récemment font partie de l'activité sismique du nord de l'Algérie. Ce spécialiste qualifie ces secousses de « modérées et qu'elles sont ressenties du fait de leur proximité des centres urbains. » La sismicité au nord de l'Algérie est un processus continue et se produit tout au long de l'année. « Près de 80 secousses sont enregistrées en moyenne par mois. La plupart ne sont pas ressenties. » et de continuer : « Lorsque ces séismes sont parfois de magnitude 5, quelques effets peuvent apparaître (fissuration de murs, chutes d'objets...). » Concernant les zones les plus vulnérables et qui risquent d'être les plus touchées par ces tremblements de terre dans notre pays, il fera remarquer que la région tellienne est la zone qui est la plus sismique en comparaison à la région des Hauts-Plateaux ou la région Atlasique saharienne. A l'idée de savoir si la survenue d'un séisme en mer peut être dévastatrice sur les zones côtières, le spécialiste indique qu'un séisme marin ne peut produire de tsunami que s'il est important, c'est-à-dire d'une magnitude d'environ 7 sur l'échelle de Richter. Et de préciser dans ces cas-là, la vague qui se propage à partir de l'épicentre pourrait atteindre les côtes entraînant ainsi une inondation des régions basses de la côte. A cet effet, il citera par exemple le séisme de Boumerdès (2003) qui a généré un tsunami modéré avec une hauteur de vagues d'environ 1 mètre et a touché les côtes espagnoles. Ainsi, l'Algérie fait partie des systèmes d'alerte au tsunami mis en place en Méditerranée, rassure le professeur. A cet effet, des mesures préventives ont été prises notamment contre les effets dévastateurs d'un séisme. Le scientifique ajoutera que « la meilleure protection est une prévention performante reposant sur la construction parasismique et une application sévère des normes de constructions ». Une loi existe sur l'ensemble des mesures qui ont été réalisées; elle reposent sur la loi 04.20. Pour la sensibilisation, la direction générale de la Protection civile, le CRAAG, le CGS, le Croissant-Rouge et la presse multiplient les actions. Cependant près d'une soixantaine de secousses ont été ressenties ou non par la population ; à titre d'exemple le séisme qui s'est produit à terre à Tablat de magnitude 4.5 et un autre séisme enregistré en mer dans la wilaya de Bejaia de magnitude 5.5. Aux questions que se pose régulièrement le citoyen. le professeur Yelles-Chaouche Abdelkrim (Directeur du CRAAG : (Centre de recherche en astronomie et astrophysique et géophysique ) apporte des explications au Midi Libre... l'Algérie est une zone classée sismiquement active (de séismes modérés) pour cela des mesures préventives sont mises en place afin de pouvoir faire face à de telles catastrophes naturelles, explique le scientifique. A cet effet, il précisera que les tremblements de terre à forte magnitude peuvent être catastrophiques et avoir un effet dévastateur sur les sols et les structures. Les conséquences sur les vies humaines sont souvent désastreuses. En effet lors du dernier grand séisme de la région de Boumerdès (2003) de magnitude 6,9 ; les dégâts survenus à terre étaient importants, les autorités ont dénombré près de 2.300 victimes et de nombreux immeubles se sont effondrés. Ce dernier a eu également des conséquences en mer où le littoral s'est élevé d'environ 50 cm par endroits. Un tsunami a été déclenché et s'est propagé dans toute la Méditerranée occidentale (sud de l'Espagne). Les secousses produites récemment font partie de l'activité sismique du nord de l'Algérie. Ce spécialiste qualifie ces secousses de « modérées et qu'elles sont ressenties du fait de leur proximité des centres urbains. » La sismicité au nord de l'Algérie est un processus continue et se produit tout au long de l'année. « Près de 80 secousses sont enregistrées en moyenne par mois. La plupart ne sont pas ressenties. » et de continuer : « Lorsque ces séismes sont parfois de magnitude 5, quelques effets peuvent apparaître (fissuration de murs, chutes d'objets...). » Concernant les zones les plus vulnérables et qui risquent d'être les plus touchées par ces tremblements de terre dans notre pays, il fera remarquer que la région tellienne est la zone qui est la plus sismique en comparaison à la région des Hauts-Plateaux ou la région Atlasique saharienne. A l'idée de savoir si la survenue d'un séisme en mer peut être dévastatrice sur les zones côtières, le spécialiste indique qu'un séisme marin ne peut produire de tsunami que s'il est important, c'est-à-dire d'une magnitude d'environ 7 sur l'échelle de Richter. Et de préciser dans ces cas-là, la vague qui se propage à partir de l'épicentre pourrait atteindre les côtes entraînant ainsi une inondation des régions basses de la côte. A cet effet, il citera par exemple le séisme de Boumerdès (2003) qui a généré un tsunami modéré avec une hauteur de vagues d'environ 1 mètre et a touché les côtes espagnoles. Ainsi, l'Algérie fait partie des systèmes d'alerte au tsunami mis en place en Méditerranée, rassure le professeur. A cet effet, des mesures préventives ont été prises notamment contre les effets dévastateurs d'un séisme. Le scientifique ajoutera que « la meilleure protection est une prévention performante reposant sur la construction parasismique et une application sévère des normes de constructions ». Une loi existe sur l'ensemble des mesures qui ont été réalisées; elle reposent sur la loi 04.20. Pour la sensibilisation, la direction générale de la Protection civile, le CRAAG, le CGS, le Croissant-Rouge et la presse multiplient les actions.