Inauguration du pavillon Algérie à l'expo 2025 Osaka-Kansai au Japon    Industrie pharmaceutique: tenue de la 11ème édition du Salon "Maghreb Pharma" du 22 au 24 avril à Alger    Maroc: la corruption est partout dans le royaume    Judo / Championnat d'Algérie juniors : CS Ouled El Bahia garçons et MC Alger filles sacrés par équipes    Saisie de 66 kg de cocaïne à Adrar    APN: le directeur de l'ONPO passe en revue les derniers préparatifs du hadj 1446h/2025    Hadj 2025 : le ministère de la Santé organise une journée de sensibilisation au profit des membres de la mission médicale    Ghaza: le bilan de l'agression génocidaire sioniste s'alourdit à 50.944 martyrs    Réunion lundi du Conseil de sécurité de l'ONU sur la question du Sahara occidental    Le président de la République préside la rencontre nationale avec les opérateurs économiques    Projection en avant-première du film d'animation "Touyour Essalam", à Alger    Constantine : ouverture de la première édition des journées "Cirta court métrage" avec la participation de 12 œuvres cinématographiques    Recrutement de surveillants de plages saisonniers    Une caravane médicale au profit des habitants de la commune de Sidi Hosni    Le cap maintenu sur l'augmentation des exportations hors hydrocarbures    «Pour l'Algérie, c'est le moment idéal pour négocier un accord avec l'empire américain, qui est désormais en position de faiblesse»    Apanage des seules élites algériennes francophiles    «L'Algérie doit aller vers une approche intégrée»    «La FAF a un rôle de leader et de catalyseur»    Avec 9 joueurs, l'ESS prive l'ASO d'une égalisation    L'âme du chant bedoui oranais    L'Algérie exprime sa vive protestation suite à la décision de la justice française de placer en détention provisoire son agent consulaire en exercice    "Oueld E'ttir" un projet moderne pour une meilleure mise en valeur du patrimoine chaabi    Football: l'équipe du FLN, porte-voix de la Révolution algérienne    Foot : séminaire "MA FIFA" jeunes talents pour les arbitres du 13 au 17 avril    L'élimination du MCA entraîne celle du président du CA    Un climat de terreur    Vers le lancement de la version finale de la Charte des économies d'eau    Inhumation du Lieutenant-colonel Djoulem Lakhdar à Tissemsilt    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    La Fifa organise un séminaire à Alger    150e Assemblée de l'UIP à Tachkent: la députée Farida Ilimi élue membre de la Commission de la santé    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Mme Mansouri rencontre la vice-ministre des Relations internationales    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    La Coquette se refait une beauté    La wilaya veut récupérer les locaux non utilisés    Un rempart nommé ANP    Le Parlement persiste et signe    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    Des partis politiques continuent de dénoncer la position du gouvernement de transition au Mali contre l'Algérie    Création «prochaine» de délégations de wilayas de la société civile    Renforcer la communication entre l'ONSC et la société civile pour promouvoir l'action participative    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Activité sismique : L'Algérie enregistre 60 secousses par mois
Publié dans El Watan le 14 - 03 - 2010

C'est connu, le nord de l'Algérie est sismique, mais la plupart des secousses ne sont pas ressenties.
Ça bouge et c'est tant mieux, nous dira-t-on au Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag). Le 5 mars, on enregistrait une secousse tellurique de magnitude 3 sur l'échelle de richter a été enregistrée à 11 km de Kherrata, et une autre de 2,7 de magnitude à 7 km de Jijel, le 6 mars. Le 27 février, c'est Boumerdès qui a tremblé à 2,8 une première fois, puis à 2,4, une seconde fois. La Mitidja n'est pas en reste, puisqu'en février, on a enregistré une secousse d'une magnitude de 2,6 à Blida. Qu'on se rassure, nous sommes loin de la faille qui a fait trembler Haïti et le Chili ces dernières semaines sans que l'on puisse préjuger de ce que nous réserve notre faille à nous. Coincée entre la plaque eurasiatique et la plaque africaine, « l'Algérie est constamment en mouvement.
Sur tout le territoire, on enregistre une moyenne de 60 secousses par mois. Et combien en a-t-on ressenties ? ». « II faut savoir que cela ne dépend pas toujours de la magnitude, même si on peut dire qu'à partir de 3,5, tout le monde ressent la secousse. En dessous, cela dépend si elle a lieu en plein jour ou durant la nuit, de la profondeur, de sa direction, de son sens... La nature du sol compte également beaucoup, selon qu'il soit rocheux, sableux ou argileux. Autant d'indicateurs qui permettent de nuancer la sensation et l'impact d'une secousse tellurique », explique Sid Ali Haned, chef de service de la surveillance sismologique du Craag Les tremblements de terre qui ont touché Haïti et le Chili ont-ils libéré suffisamment d'énergie pour qu'en Algérie, nous soyions tranquilles durant quelque temps ?
Peut-on craindre de fortes secousses à l'avenir ?
Non. Les plaques mises en cause pour les tragédies qui ont touché Haïti et le Chili sont indépendantes des plaques qui touchent l'Algérie. En somme, il peut se produire plusieurs gros séismes dans une même période à des endroits éloignés de la Terre. Ce qui peut sauver l'Algérie d'une grosse secousse, c'est justement toutes les petites secousses qui se produisent lors de chocs entre les plaques eurasiatique et africaine. Et, réjouissons-nous, justement, il y en a plein. Si l'on ne peut pas prévoir une secousse, on peut du moins reconnaître les zones à risque en fonction du nombre de secousses enregistrées.
Ce calcul et ces observations sont d'ailleurs continuellement retransmis au ministère de l'intérieur, la protection civile et le Cenac chargé des risques majeurs. Des informations qui permettent de déterminer les zones constructibles des zones à haut risque, et donc, non constructibles. M. Haned remarquera cependant qu'il est toujours possible de bâtir sur une zone à forte potentialité sismique, mais cela coûte plus cher. Et puis, des leçons ont été tirées suite aux séismes qui ont touché l'Algérie. Les gens s'intéressent davantage au risque sismique. L'accès à l'information étant facilité par des sites internet de vulgarisation et le paramètre sismique est pris en compte dans de nombreuses Projets. Des recherches s'articulent autour de ce phénomène naturel, qui fait d'ailleurs l'objet d'une importante base de données.
C'est le risque tsunami qui fait aujourd'hui son apparition...
Nous avons un risque tsunami, mais il ne présente pas un grand danger. La Méditerranée est fermée et n'offre pas le loisir à la vague de ramener beaucoup de houle pouvant créer un vrai mur lors d'une secousse en mer. Cependant, il est question de se doter prochainement d'un matériel de surveillance de la houle qui donnera des indications sur les mouvements marins. Lors du séisme de Boumerdès en mai 2003, un tsunami, dont les vagues n'étaient pas très hautes, avait été remarqué... sur les îles Baléares. Ce qui avait épargné les côtes algériennes, déjà durement éprouvées par le tremblement de terre. Mais, sommes-nous à l'abri d'un tsunami si un séisme frappait le sud de l'Italie ?


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.