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Activité sismique : L'Algérie enregistre 60 secousses par mois
Publié dans El Watan le 14 - 03 - 2010

C'est connu, le nord de l'Algérie est sismique, mais la plupart des secousses ne sont pas ressenties.
Ça bouge et c'est tant mieux, nous dira-t-on au Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag). Le 5 mars, on enregistrait une secousse tellurique de magnitude 3 sur l'échelle de richter a été enregistrée à 11 km de Kherrata, et une autre de 2,7 de magnitude à 7 km de Jijel, le 6 mars. Le 27 février, c'est Boumerdès qui a tremblé à 2,8 une première fois, puis à 2,4, une seconde fois. La Mitidja n'est pas en reste, puisqu'en février, on a enregistré une secousse d'une magnitude de 2,6 à Blida. Qu'on se rassure, nous sommes loin de la faille qui a fait trembler Haïti et le Chili ces dernières semaines sans que l'on puisse préjuger de ce que nous réserve notre faille à nous. Coincée entre la plaque eurasiatique et la plaque africaine, « l'Algérie est constamment en mouvement.
Sur tout le territoire, on enregistre une moyenne de 60 secousses par mois. Et combien en a-t-on ressenties ? ». « II faut savoir que cela ne dépend pas toujours de la magnitude, même si on peut dire qu'à partir de 3,5, tout le monde ressent la secousse. En dessous, cela dépend si elle a lieu en plein jour ou durant la nuit, de la profondeur, de sa direction, de son sens... La nature du sol compte également beaucoup, selon qu'il soit rocheux, sableux ou argileux. Autant d'indicateurs qui permettent de nuancer la sensation et l'impact d'une secousse tellurique », explique Sid Ali Haned, chef de service de la surveillance sismologique du Craag Les tremblements de terre qui ont touché Haïti et le Chili ont-ils libéré suffisamment d'énergie pour qu'en Algérie, nous soyions tranquilles durant quelque temps ?
Peut-on craindre de fortes secousses à l'avenir ?
Non. Les plaques mises en cause pour les tragédies qui ont touché Haïti et le Chili sont indépendantes des plaques qui touchent l'Algérie. En somme, il peut se produire plusieurs gros séismes dans une même période à des endroits éloignés de la Terre. Ce qui peut sauver l'Algérie d'une grosse secousse, c'est justement toutes les petites secousses qui se produisent lors de chocs entre les plaques eurasiatique et africaine. Et, réjouissons-nous, justement, il y en a plein. Si l'on ne peut pas prévoir une secousse, on peut du moins reconnaître les zones à risque en fonction du nombre de secousses enregistrées.
Ce calcul et ces observations sont d'ailleurs continuellement retransmis au ministère de l'intérieur, la protection civile et le Cenac chargé des risques majeurs. Des informations qui permettent de déterminer les zones constructibles des zones à haut risque, et donc, non constructibles. M. Haned remarquera cependant qu'il est toujours possible de bâtir sur une zone à forte potentialité sismique, mais cela coûte plus cher. Et puis, des leçons ont été tirées suite aux séismes qui ont touché l'Algérie. Les gens s'intéressent davantage au risque sismique. L'accès à l'information étant facilité par des sites internet de vulgarisation et le paramètre sismique est pris en compte dans de nombreuses Projets. Des recherches s'articulent autour de ce phénomène naturel, qui fait d'ailleurs l'objet d'une importante base de données.
C'est le risque tsunami qui fait aujourd'hui son apparition...
Nous avons un risque tsunami, mais il ne présente pas un grand danger. La Méditerranée est fermée et n'offre pas le loisir à la vague de ramener beaucoup de houle pouvant créer un vrai mur lors d'une secousse en mer. Cependant, il est question de se doter prochainement d'un matériel de surveillance de la houle qui donnera des indications sur les mouvements marins. Lors du séisme de Boumerdès en mai 2003, un tsunami, dont les vagues n'étaient pas très hautes, avait été remarqué... sur les îles Baléares. Ce qui avait épargné les côtes algériennes, déjà durement éprouvées par le tremblement de terre. Mais, sommes-nous à l'abri d'un tsunami si un séisme frappait le sud de l'Italie ?


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