Le ministre de l'Education nationale, Baba Ahmed a fait état, hier à Tizi-Ouzou lors d'un point de presse qu'il a animé en marge du coup d'envoi de l'examen de fin de cycle primaire, qu'il a donné à partir de l'école «Saliha Ouatiki» de la ville de Tizi- Ouzou, de « l'enregistrement » de plus de 400 propositions d'aménagement, par la commission de réflexion instituée par son département pour l'évaluation des réformes engagées dans le secteur de l'Education nationale depuis 2002. Le ministre de l'Education nationale, Baba Ahmed a fait état, hier à Tizi-Ouzou lors d'un point de presse qu'il a animé en marge du coup d'envoi de l'examen de fin de cycle primaire, qu'il a donné à partir de l'école «Saliha Ouatiki» de la ville de Tizi- Ouzou, de « l'enregistrement » de plus de 400 propositions d'aménagement, par la commission de réflexion instituée par son département pour l'évaluation des réformes engagées dans le secteur de l'Education nationale depuis 2002. Le nombre des propositions d'aménagement enregistré par la commission de réflexion à lui seul renseigne sur l'échec de la réforme engagée par l'ex-ministre de l'Education nationale. La sonnette d'alarme a beau avoir été tirée par le corps enseignant, les parents d'élèves et les élèves eux-mêmes qui ont observé des grèves du cartable pour protester contre une réforme qui produit l'échec scolaire à tous les niveaux. Rien n'y a fait. Boubekeur Benbouzid contre vents et marées a maintenu le cap des réformes qu'il a engagées, jusqu'à ce qu'il soit "destitué"« du département qu'il a occupé durant plus de 16 ans d'affilée. Le processus de réforme du système éducatif qui a été entamé en 2003, sous son règne est arrivé à bout de souffle. C'est le constat dressé par les responsables de l'Education nationale, des enseignants, des parents d'élèves et des élèves eux-mêmes des différents paliers de l'enseignement. Un récent rapport publié par le ministère algérien de l'Education met en exergue les carences du système de l'enseignement dans le cadre des dernières réformes scolaires effectuées dans le pays. Ce rapport, rendu public le 20 mars est revenu en détail sur ces faiblesses. Il remet en cause plusieurs aspects de l'actuel système, notamment le contenu scolaire, l'emploi du temps, les vacances scolaires, le volume en semaines des études, les horaires hebdomadaires et journaliers, la méthode d'enseignement, les moyens et les coefficients des matières. Des consultations ont été engagées avec les enseignants, les syndicats et les associations des parents d'élèves afin de parvenir à déceler « les faiblesses de l'école algérienne et d'y remédier ». Ces faiblesses sont sériées par les 400 propositions d'aménagement de la commission de réflexion. Du côté du département de Baba Ahmed on s'active à faire le «tri» de ces propositions et d'"appréciation de leur pertinence au niveau de la commission compétente". Ce qu'a indiqué le ministre, hier, à partir de l'école Saliha- Ouatiki de la ville de Tizi-Ouzou, révélant que des assises nationales, pilotées par des spécialistes en la matière, sont prévues, cet été, à l'effet de «formuler, sur la base de propositions retenues par cette commission, des aménagements à introduire dans le système éducatif national». Le ministre s'est contenté de dire que ces aménagements, qui portent sur les aspects liés aux programmes scolaires destinés aux trois paliers du système éducatif, se déclineront, « sous forme de la mise en place de nouveaux programmes scolaires, ou sous de mesures d'accompagnement des programmes d'enseignement en vigueur ». Baba Ahmed, ne perd pas de temps et veut aller vite. « Une fois finalisées, ces nouvelles mesures seront mises en exécution, progressivement, à partir de l'année prochaine », a-t-il assuré. Du côté des partenaires sociaux du ministère de l'Education, notamment, le Conseil des lycées d'Alger (CLA) a annoncé ses propositions concernant la réforme du système éducatif. Il s'agit notamment « de mettre en place des structures d'accueil en fonction du taux de croissance démographique, de la révision du programme, de libérer l'école de toutes idéologies, d'ouvrir l'école au savoir universel, de donner à l'enfant le droit à l'expression, de l'allégement du volume horaire passé en classe, de l'instauration de la recherche pédagogique dans le secteur, de la valorisation sociale de la connaissance et du savoir et du retour à l'enseignement technique ». Sans être tout à fait sur la même longueur, le ministère de l'Education nationale et les syndicats du secteur, se rejoignent sur l'idée que la réforme de Benbouzid a atteint ses limites et que l'objectif de ces « aménagements » étant, dans ce cas, de « donner souffle et cohérence pour la poursuite de la réforme tout en prenant en compte les points positifs pour sa promotion et négatifs pour y remédier». Autre échec criant de la réforme de Benbouzid : «L'abandon» de l'enseignement des mathématiques. Le ministre déplore le fait que « seuls 3% des candidats à l'examen du Bac de cette présente édition se présenteront dans cette filière ». Le niveau des élèves dans cette matière scientifique est très faible, selon le corps enseignant. Ils sont soixante-dix pour cent des enseignants en mathématiques a avoir indiqué que le niveau des élèves est faible. C'est Idir Achour, porte-parole du Conseil des lycées d'Alger, le syndicat indépendant qui l'a affirmé récemment. Ces enseignants ont expliqué que cela est dû « à une incohérence dans la progression pédagogique dans la matière ». Le ministre de l'Education nationale, lui, pense avoir trouvé la parade pour stimuler l'enseignement de cette matière. Il a annoncé la création d'un lycée «entièrement dédié aux mathématiques, considérées comme la base de l'enseignement des sciences exactes et des technologies». Le nombre des propositions d'aménagement enregistré par la commission de réflexion à lui seul renseigne sur l'échec de la réforme engagée par l'ex-ministre de l'Education nationale. La sonnette d'alarme a beau avoir été tirée par le corps enseignant, les parents d'élèves et les élèves eux-mêmes qui ont observé des grèves du cartable pour protester contre une réforme qui produit l'échec scolaire à tous les niveaux. Rien n'y a fait. Boubekeur Benbouzid contre vents et marées a maintenu le cap des réformes qu'il a engagées, jusqu'à ce qu'il soit "destitué"« du département qu'il a occupé durant plus de 16 ans d'affilée. Le processus de réforme du système éducatif qui a été entamé en 2003, sous son règne est arrivé à bout de souffle. C'est le constat dressé par les responsables de l'Education nationale, des enseignants, des parents d'élèves et des élèves eux-mêmes des différents paliers de l'enseignement. Un récent rapport publié par le ministère algérien de l'Education met en exergue les carences du système de l'enseignement dans le cadre des dernières réformes scolaires effectuées dans le pays. Ce rapport, rendu public le 20 mars est revenu en détail sur ces faiblesses. Il remet en cause plusieurs aspects de l'actuel système, notamment le contenu scolaire, l'emploi du temps, les vacances scolaires, le volume en semaines des études, les horaires hebdomadaires et journaliers, la méthode d'enseignement, les moyens et les coefficients des matières. Des consultations ont été engagées avec les enseignants, les syndicats et les associations des parents d'élèves afin de parvenir à déceler « les faiblesses de l'école algérienne et d'y remédier ». Ces faiblesses sont sériées par les 400 propositions d'aménagement de la commission de réflexion. Du côté du département de Baba Ahmed on s'active à faire le «tri» de ces propositions et d'"appréciation de leur pertinence au niveau de la commission compétente". Ce qu'a indiqué le ministre, hier, à partir de l'école Saliha- Ouatiki de la ville de Tizi-Ouzou, révélant que des assises nationales, pilotées par des spécialistes en la matière, sont prévues, cet été, à l'effet de «formuler, sur la base de propositions retenues par cette commission, des aménagements à introduire dans le système éducatif national». Le ministre s'est contenté de dire que ces aménagements, qui portent sur les aspects liés aux programmes scolaires destinés aux trois paliers du système éducatif, se déclineront, « sous forme de la mise en place de nouveaux programmes scolaires, ou sous de mesures d'accompagnement des programmes d'enseignement en vigueur ». Baba Ahmed, ne perd pas de temps et veut aller vite. « Une fois finalisées, ces nouvelles mesures seront mises en exécution, progressivement, à partir de l'année prochaine », a-t-il assuré. Du côté des partenaires sociaux du ministère de l'Education, notamment, le Conseil des lycées d'Alger (CLA) a annoncé ses propositions concernant la réforme du système éducatif. Il s'agit notamment « de mettre en place des structures d'accueil en fonction du taux de croissance démographique, de la révision du programme, de libérer l'école de toutes idéologies, d'ouvrir l'école au savoir universel, de donner à l'enfant le droit à l'expression, de l'allégement du volume horaire passé en classe, de l'instauration de la recherche pédagogique dans le secteur, de la valorisation sociale de la connaissance et du savoir et du retour à l'enseignement technique ». Sans être tout à fait sur la même longueur, le ministère de l'Education nationale et les syndicats du secteur, se rejoignent sur l'idée que la réforme de Benbouzid a atteint ses limites et que l'objectif de ces « aménagements » étant, dans ce cas, de « donner souffle et cohérence pour la poursuite de la réforme tout en prenant en compte les points positifs pour sa promotion et négatifs pour y remédier». Autre échec criant de la réforme de Benbouzid : «L'abandon» de l'enseignement des mathématiques. Le ministre déplore le fait que « seuls 3% des candidats à l'examen du Bac de cette présente édition se présenteront dans cette filière ». Le niveau des élèves dans cette matière scientifique est très faible, selon le corps enseignant. Ils sont soixante-dix pour cent des enseignants en mathématiques a avoir indiqué que le niveau des élèves est faible. C'est Idir Achour, porte-parole du Conseil des lycées d'Alger, le syndicat indépendant qui l'a affirmé récemment. Ces enseignants ont expliqué que cela est dû « à une incohérence dans la progression pédagogique dans la matière ». Le ministre de l'Education nationale, lui, pense avoir trouvé la parade pour stimuler l'enseignement de cette matière. Il a annoncé la création d'un lycée «entièrement dédié aux mathématiques, considérées comme la base de l'enseignement des sciences exactes et des technologies».