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Concert époustouflant de Mami à Rabat
12e festival Mawazine, rythmes du monde
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 05 - 2013

Le prince du raï, l'Algérien Mami, a livré, lundi soir à Rabat, un concert époustouflant digne de sa réputation d'artiste à la voix d'or et à une énergie débordante sur scène, séduisant un public conquis dès l'interprétation de sa première chanson "Zwit Rwit", en clin d'œil à son compatriote, le chanteur Idir.
Le prince du raï, l'Algérien Mami, a livré, lundi soir à Rabat, un concert époustouflant digne de sa réputation d'artiste à la voix d'or et à une énergie débordante sur scène, séduisant un public conquis dès l'interprétation de sa première chanson "Zwit Rwit", en clin d'œil à son compatriote, le chanteur Idir.
Accompagné d'un merveilleux orchestre qui a parfaitement exécuté les différents rythmes où l'on reconnaît les influences musicales mondiales (word music), Mami, en très grande forme, a interprété une quinzaine de ses célèbres tubes, repris en chœur par les quelque 30.000 personnes présentes à cette soirée, organisée dans le cadre du festival Mawazine, rythmes du monde qui se tient du 24 mai au 1er juin dans la capitale marocaine.
En parfaite communion avec le public rbati qui dansait et chantait à chacune de ses chansons, entre autres, Lazreg saâni, "Saïda", Meli meli hakda, Adouh aliya poulicia, Koum tara, l'enfant de Saïda a signé, à la faveur de cette représentation, son grand retour après une absence de quelques années en raison d'une affaire de justice l'ayant éloigné de la scène.
Durant une heure et demie, Mami, qui a bénéficié, pour la circonstance, d'une excellente sonorisation et d'un jeu de lumière, à la hauteur de l'événement, a prouvé que le raï, en étant basé sur le sérieux, la recherche et l'innovation, avait toute sa place parmi les autres genres musicaux, à l'échelle internationale, surtout lorsqu'il est porté par des artistes de sa trempe. Le public, en majorité des jeunes des deux sexes, a certainement assisté à une soirée mémorable qui a pris fin par la célèbre chanson Al ouali, un autre clin d'œil à son compatriote, l'auteur compositeur Djamel Allam.
Dans une conférence de presse précédent ce concert, Mami avait estimé que le raï "n'est pas mort" mais qu'il a besoin de "rivalité artistique" entre les chanteurs et du renouveau dans la recherche dans le genre pour se relancer et retrouver la place qui est la sienne sur la scène musicale internationale. Le Festival mawazine, rythmes du monde, qui est organisé chaque année depuis 2001 par l'Association Maroc Cultures et auquel prend part une pléiade de stars mondiales, arabes et africaines, est suivi par plus de 2 millions de spectateurs et 20 millions de téléspectateurs.
"Le raï n'est pas mort, il a besoin de rivalité artistique pour se relancer"
Le chanteur algérien Mami a estimé, lundi à Rabat, que le raï "n'est pas mort" mais qu'il a besoin de "rivalité artistique" entre les chanteurs et du renouveau dans la recherche pour se relancer et retrouver la place qui est la sienne sur la scène musicale internationale. "Non, le raï n'est pas mort. Il souffre du manque de rivalité artistique entre les chanteurs, notamment ceux qui l'ont porté à ses débuts jusqu'à devenir une musique internationale.
Il faut que cette rivalité dans la recherche revienne pour relancer ce genre musical et retrouver la place qui est la sienne", a déclaré Mami dans une conférence de presse, à quelques heures de son concert-événement organisé dans le cadre du 12e festival Mawazine, rythmes du monde qui se tient du 24 mai au 1er juin dans la capitale marocaine.
Mami qui était absent de scène musicale en raison d'une affaire privée, a formé le vœu de voir son prochain album contribuer à la relance de cette rivalité artistique en citant, à titre d'exemple, les chanteurs Khaled et Sahraoui pour donner un nouveau souffle dans la recherche musicale au profit du public.
"Aujourd'hui, les chanteurs du raï sont tombés dans la facilité grâce aux moyens technologiques des studios d'enregistrement", a-t-il fait remarquer, considérant qu'il n'y avait ni recherche, ni nouveauté mais juste des chansons qui se ressemblent les unes aux autres. A une question sur la place de l'émigration dans le rayonnement du raï, il a souligné qu'à la faveur du public émigré, ce genre à pu attirer des fans en Europe avant de devenir international, lui permettant d'enregistrer plusieurs duos avec des chanteurs de renommée mondiale particulièrement avec l'Anglais Sting avec qui il a produit Desert Rose lequel a eu un énorme succès.
S'agissant des sujets abordés dans ses chansons, il a indiqué que chacune d'elles racontait un épisode de sa vie. Le 12e festival Mawazine, rythmes du monde se déroule depuis vendredi dernier avec au programme une pléiade de stars mondiales, arabes et africaines, dont les Algériens Amazigh Kateb, leader du groupe "Gnawa Diffusion", et l'orchestre de musique populaire algéroise chaâbie, El Gusto, dont ce sera la première représentation au Maroc.
Durant neuf jours, la capitale marocaine vibre aux rythmes des concerts, entre autres, de Rihanna (USA), Walid Tewfic (Liban), Jessie J (Royaume-Uni), Tinariwen (Mali), Mika (USA-Liban), Sexion d'Assaut (France), Najwa Karam (Liban), The Jacksons (USA)n David Guetta (France), Deep Purple (Royaume-Uni), Enrique Iglesias (Espagne), Amadou & Mariam (Mali) et Tamer Hosni (Egypte). P
Plusieurs scènes et salles de spectacles ont été réservées à cette occasion pour accueillir également George Benson et l'Orchestre symphonique royal (USA), Ghiwan Salwan (Maroc), Abdeslam Sefiani (Maroc), les Tambours de Brazza (Congo), Herine (Egypte), Dudu Tucci and Brasil power drums (Brésil), Ensemble Dragon (Chine) Abdelouahab Doukkali (Maroc), Lotfi Bouchnak (Tunisie), Hoda Saad (Maroc), Bariza Staïufia (Algérie) et de groupes venus des quatre coins de la planète. Le Festival, organisé chaque année depuis 2001 par l'Association Maroc Cultures, est suivi par plus de 2 millions de spectateurs et 20 millions de téléspectateurs.
Accompagné d'un merveilleux orchestre qui a parfaitement exécuté les différents rythmes où l'on reconnaît les influences musicales mondiales (word music), Mami, en très grande forme, a interprété une quinzaine de ses célèbres tubes, repris en chœur par les quelque 30.000 personnes présentes à cette soirée, organisée dans le cadre du festival Mawazine, rythmes du monde qui se tient du 24 mai au 1er juin dans la capitale marocaine.
En parfaite communion avec le public rbati qui dansait et chantait à chacune de ses chansons, entre autres, Lazreg saâni, "Saïda", Meli meli hakda, Adouh aliya poulicia, Koum tara, l'enfant de Saïda a signé, à la faveur de cette représentation, son grand retour après une absence de quelques années en raison d'une affaire de justice l'ayant éloigné de la scène.
Durant une heure et demie, Mami, qui a bénéficié, pour la circonstance, d'une excellente sonorisation et d'un jeu de lumière, à la hauteur de l'événement, a prouvé que le raï, en étant basé sur le sérieux, la recherche et l'innovation, avait toute sa place parmi les autres genres musicaux, à l'échelle internationale, surtout lorsqu'il est porté par des artistes de sa trempe. Le public, en majorité des jeunes des deux sexes, a certainement assisté à une soirée mémorable qui a pris fin par la célèbre chanson Al ouali, un autre clin d'œil à son compatriote, l'auteur compositeur Djamel Allam.
Dans une conférence de presse précédent ce concert, Mami avait estimé que le raï "n'est pas mort" mais qu'il a besoin de "rivalité artistique" entre les chanteurs et du renouveau dans la recherche dans le genre pour se relancer et retrouver la place qui est la sienne sur la scène musicale internationale. Le Festival mawazine, rythmes du monde, qui est organisé chaque année depuis 2001 par l'Association Maroc Cultures et auquel prend part une pléiade de stars mondiales, arabes et africaines, est suivi par plus de 2 millions de spectateurs et 20 millions de téléspectateurs.
"Le raï n'est pas mort, il a besoin de rivalité artistique pour se relancer"
Le chanteur algérien Mami a estimé, lundi à Rabat, que le raï "n'est pas mort" mais qu'il a besoin de "rivalité artistique" entre les chanteurs et du renouveau dans la recherche pour se relancer et retrouver la place qui est la sienne sur la scène musicale internationale. "Non, le raï n'est pas mort. Il souffre du manque de rivalité artistique entre les chanteurs, notamment ceux qui l'ont porté à ses débuts jusqu'à devenir une musique internationale.
Il faut que cette rivalité dans la recherche revienne pour relancer ce genre musical et retrouver la place qui est la sienne", a déclaré Mami dans une conférence de presse, à quelques heures de son concert-événement organisé dans le cadre du 12e festival Mawazine, rythmes du monde qui se tient du 24 mai au 1er juin dans la capitale marocaine.
Mami qui était absent de scène musicale en raison d'une affaire privée, a formé le vœu de voir son prochain album contribuer à la relance de cette rivalité artistique en citant, à titre d'exemple, les chanteurs Khaled et Sahraoui pour donner un nouveau souffle dans la recherche musicale au profit du public.
"Aujourd'hui, les chanteurs du raï sont tombés dans la facilité grâce aux moyens technologiques des studios d'enregistrement", a-t-il fait remarquer, considérant qu'il n'y avait ni recherche, ni nouveauté mais juste des chansons qui se ressemblent les unes aux autres. A une question sur la place de l'émigration dans le rayonnement du raï, il a souligné qu'à la faveur du public émigré, ce genre à pu attirer des fans en Europe avant de devenir international, lui permettant d'enregistrer plusieurs duos avec des chanteurs de renommée mondiale particulièrement avec l'Anglais Sting avec qui il a produit Desert Rose lequel a eu un énorme succès.
S'agissant des sujets abordés dans ses chansons, il a indiqué que chacune d'elles racontait un épisode de sa vie. Le 12e festival Mawazine, rythmes du monde se déroule depuis vendredi dernier avec au programme une pléiade de stars mondiales, arabes et africaines, dont les Algériens Amazigh Kateb, leader du groupe "Gnawa Diffusion", et l'orchestre de musique populaire algéroise chaâbie, El Gusto, dont ce sera la première représentation au Maroc.
Durant neuf jours, la capitale marocaine vibre aux rythmes des concerts, entre autres, de Rihanna (USA), Walid Tewfic (Liban), Jessie J (Royaume-Uni), Tinariwen (Mali), Mika (USA-Liban), Sexion d'Assaut (France), Najwa Karam (Liban), The Jacksons (USA)n David Guetta (France), Deep Purple (Royaume-Uni), Enrique Iglesias (Espagne), Amadou & Mariam (Mali) et Tamer Hosni (Egypte). P
Plusieurs scènes et salles de spectacles ont été réservées à cette occasion pour accueillir également George Benson et l'Orchestre symphonique royal (USA), Ghiwan Salwan (Maroc), Abdeslam Sefiani (Maroc), les Tambours de Brazza (Congo), Herine (Egypte), Dudu Tucci and Brasil power drums (Brésil), Ensemble Dragon (Chine) Abdelouahab Doukkali (Maroc), Lotfi Bouchnak (Tunisie), Hoda Saad (Maroc), Bariza Staïufia (Algérie) et de groupes venus des quatre coins de la planète. Le Festival, organisé chaque année depuis 2001 par l'Association Maroc Cultures, est suivi par plus de 2 millions de spectateurs et 20 millions de téléspectateurs.


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