Les autorités maliennes ont entamé les préparatifs pour l'organisation de l'élection présidentielle prévue le 28 juillet prochain, alors que la question de Kidal (nord-est) n'est toujours pas résolue et la médiation de l'Afrique de l'Ouest a proposé un "préaccord" pour permettre la tenue du scrutin dans cette ville. Les autorités maliennes ont entamé les préparatifs pour l'organisation de l'élection présidentielle prévue le 28 juillet prochain, alors que la question de Kidal (nord-est) n'est toujours pas résolue et la médiation de l'Afrique de l'Ouest a proposé un "préaccord" pour permettre la tenue du scrutin dans cette ville. En prévision du scrutin, le matériel et la logistique sont disponibles à Bamako et dans cinq régions du pays, affirme le ministre malien de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de l'Aménagement du territoire, le colonel Moussa Sinko Coulibaly. "La plus grande partie du parcours a été accomplie. Cependant certaines difficultés sont à prévoir. Il s'agit notamment de la situation sécuritaire qui s'améliore chaque jour un peu plus malgré la présence des forces du mal dans certaines poches", avait précisé mercredi le ministre malien dans un communiqué.Il a ajouté qu'"une autre difficulté" est liée au changement du processus électoral. L'introduction de la biométrie est "une nouvelle donne que nous ne maîtrisons pas à cent pour cent", a-t-il reconnu. Selon le calendrier adopté mardi en Conseil des ministres malien, la campagne électorale débutera le 7 juillet pour s'achever le 26 juillet, alors que celle pour un éventuel second tour, prévu le 11 août, débutera au lendemain du premier tour et s'achèvera le 9 août. Ce calendrier a été approuvé par les principaux partis politiques maliens qui ont insisté sur la nécessité d'avoir un président élu pour en finir avec la période de transition. Le scrutin présidentiel entre dans le cadre de la "feuille de route" adoptée fin janvier par les députés maliens, et qui trace le chemin à parcourir pour le pays, dans la tourmente depuis le putsch de mars 2012 qui avait précipité la chute du Nord aux mains de groupes armés, en grande partie chassés de cette région par une intervention militaire franco-africaine lancée en janvier. Le président intérimaire malien, Dioncounda Traoré avait exprimé sa "détermination à organiser le plus rapidement possible" des élections "propres, transparentes et crédibles". Une quinzaine de candidats à la présidentielle se sont d'ores et déjà déclarés, dont les anciens Premiers ministres Ibrahim Boubacar Keita et Modibo Sidibé. Initiative ouest-africaine pour résoudre la question de Kidal Le scrutin présidentiel doit avoir lieu sur tout le territoire, y compris Kidal, ville du nord-est du Mali contrôlée par la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). Or le MNLA et un autre groupe armé touareg, le Mouvement islamique de l'Azawad (MIA), refusent le retour de l'armée et de l'administration maliennes. Pour permettre la tenue des élections dans cette ville, le président burkinabé, Blaise Compaoré, médiateur de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) dans la crise au Mali a entamé des discussions avec les différentes parties. La médiation avait proposé un "préaccord" pour tenter de résoudre la question. "Nous avons effectivement proposé un canevas pour leur permettre de travailler, mais on ne doit pas s'attendre à quelque chose de concret avant le week-end", avait confirmé une source au sein de la médiation. Cette proposition a été également confirmée par un membre de la délégation du Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), Algabass Ag Intalla ainsi que par Le MNLA. Le médiateur, Blaise Compaoré, souhaite un accord "inclusif" impliquant "tous les groupes armés du nord du Mali". La situation humanitaire dans le nord reste préoccupante Au plan humanitaire, la situation notamment dans le nord-est du Mali est "particulièrement inquiétante", selon un constat établi par le Bureau de l'Onu pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) qui a fait état d'un manque d'eau potable en particulier à Gao. "En dehors de la ville de Gao, la situation est encore pire car l'absence d'électricité ne permet plus aux pompes de fonctionner et donc de distribuer de l'eau", a alerté le porte-parole d'OCHA, Jens Laerke. Au manque s'ajoute également des problèmes sanitaires avec la découverte de "22 cas de choléra au mois de mai dont deux mortels", selon le porte-parole. D'après la porte-parole du Programme Alimentaire Mondial (PAM), Elisabeth Byrs, 374.000 personnes ont bénéficié de l'aide alimentaire à Gao et à Tombouctou. Le PAM a assisté 517.500 en mai et espère poursuivre son action et augmenter ses opérations au mois de juin. L'appel humanitaire pour le Mali est de 410 millions de dollars et à l'heure actuelle, 25% des fonds ont été récoltés. En prévision du scrutin, le matériel et la logistique sont disponibles à Bamako et dans cinq régions du pays, affirme le ministre malien de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de l'Aménagement du territoire, le colonel Moussa Sinko Coulibaly. "La plus grande partie du parcours a été accomplie. Cependant certaines difficultés sont à prévoir. Il s'agit notamment de la situation sécuritaire qui s'améliore chaque jour un peu plus malgré la présence des forces du mal dans certaines poches", avait précisé mercredi le ministre malien dans un communiqué.Il a ajouté qu'"une autre difficulté" est liée au changement du processus électoral. L'introduction de la biométrie est "une nouvelle donne que nous ne maîtrisons pas à cent pour cent", a-t-il reconnu. Selon le calendrier adopté mardi en Conseil des ministres malien, la campagne électorale débutera le 7 juillet pour s'achever le 26 juillet, alors que celle pour un éventuel second tour, prévu le 11 août, débutera au lendemain du premier tour et s'achèvera le 9 août. Ce calendrier a été approuvé par les principaux partis politiques maliens qui ont insisté sur la nécessité d'avoir un président élu pour en finir avec la période de transition. Le scrutin présidentiel entre dans le cadre de la "feuille de route" adoptée fin janvier par les députés maliens, et qui trace le chemin à parcourir pour le pays, dans la tourmente depuis le putsch de mars 2012 qui avait précipité la chute du Nord aux mains de groupes armés, en grande partie chassés de cette région par une intervention militaire franco-africaine lancée en janvier. Le président intérimaire malien, Dioncounda Traoré avait exprimé sa "détermination à organiser le plus rapidement possible" des élections "propres, transparentes et crédibles". Une quinzaine de candidats à la présidentielle se sont d'ores et déjà déclarés, dont les anciens Premiers ministres Ibrahim Boubacar Keita et Modibo Sidibé. Initiative ouest-africaine pour résoudre la question de Kidal Le scrutin présidentiel doit avoir lieu sur tout le territoire, y compris Kidal, ville du nord-est du Mali contrôlée par la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). Or le MNLA et un autre groupe armé touareg, le Mouvement islamique de l'Azawad (MIA), refusent le retour de l'armée et de l'administration maliennes. Pour permettre la tenue des élections dans cette ville, le président burkinabé, Blaise Compaoré, médiateur de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) dans la crise au Mali a entamé des discussions avec les différentes parties. La médiation avait proposé un "préaccord" pour tenter de résoudre la question. "Nous avons effectivement proposé un canevas pour leur permettre de travailler, mais on ne doit pas s'attendre à quelque chose de concret avant le week-end", avait confirmé une source au sein de la médiation. Cette proposition a été également confirmée par un membre de la délégation du Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), Algabass Ag Intalla ainsi que par Le MNLA. Le médiateur, Blaise Compaoré, souhaite un accord "inclusif" impliquant "tous les groupes armés du nord du Mali". La situation humanitaire dans le nord reste préoccupante Au plan humanitaire, la situation notamment dans le nord-est du Mali est "particulièrement inquiétante", selon un constat établi par le Bureau de l'Onu pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) qui a fait état d'un manque d'eau potable en particulier à Gao. "En dehors de la ville de Gao, la situation est encore pire car l'absence d'électricité ne permet plus aux pompes de fonctionner et donc de distribuer de l'eau", a alerté le porte-parole d'OCHA, Jens Laerke. Au manque s'ajoute également des problèmes sanitaires avec la découverte de "22 cas de choléra au mois de mai dont deux mortels", selon le porte-parole. D'après la porte-parole du Programme Alimentaire Mondial (PAM), Elisabeth Byrs, 374.000 personnes ont bénéficié de l'aide alimentaire à Gao et à Tombouctou. Le PAM a assisté 517.500 en mai et espère poursuivre son action et augmenter ses opérations au mois de juin. L'appel humanitaire pour le Mali est de 410 millions de dollars et à l'heure actuelle, 25% des fonds ont été récoltés.