La cour criminelle du Caire chargée de juger le président déchu Hosni Moubarak, accusé de "corruption et de complicité" dans le meurtre de manifestants en février 2011, a interdit aux avocats chargés des plaintes civiles d'être présents à l'avenir, à l'issue d'une brève séance samedi, et annoncé que le procès reprendrait lundi. La cour criminelle du Caire chargée de juger le président déchu Hosni Moubarak, accusé de "corruption et de complicité" dans le meurtre de manifestants en février 2011, a interdit aux avocats chargés des plaintes civiles d'être présents à l'avenir, à l'issue d'une brève séance samedi, et annoncé que le procès reprendrait lundi. Le juge Mahmoud al-Rachidi a invoqué le fait qu'il dirigeait une cour criminelle pour estimer que les avocats chargés des plaintes civiles n'y avaient pas leur place. Ces derniers représentent notamment les familles des quelqu 850 personnes, selon les chiffres officiels, tuées lors de la révolte contre le gouvernement de Hosni Moubarak début 2011. Ces avocats s'étaient, lors de la précédente audience, avaient réclamé "l'exécution du meurtrier" à l'adresse de Hosni Moubarak. Cette décision a provoqué la colère des avocats présents, qui ont scandé "le peuple veut l'épuration de la justice". Le président déchu avait été condamné à la prison à vie en juin 2012 mais le jugement avait été annulé suite à un appel en janvier dernier. M. Moubarak est jugé en même temps que son ancien ministre de l'Intérieur Habib el-Adli et sept anciens hauts responsables des services de sécurité. Ses deux fils, Alaa et Gamal, sont également jugés en même temps que leur père pour des charges de corruption. M. Moubarak est actuellement détenu avec ses deux fils dans la prison de Tora, dans la banlieue sud du Caire. Au cours des deux dernières années il a effectué plusieurs séjours dans un hôpital militaire en raison de son état de santé. Le juge Mahmoud al-Rachidi a invoqué le fait qu'il dirigeait une cour criminelle pour estimer que les avocats chargés des plaintes civiles n'y avaient pas leur place. Ces derniers représentent notamment les familles des quelqu 850 personnes, selon les chiffres officiels, tuées lors de la révolte contre le gouvernement de Hosni Moubarak début 2011. Ces avocats s'étaient, lors de la précédente audience, avaient réclamé "l'exécution du meurtrier" à l'adresse de Hosni Moubarak. Cette décision a provoqué la colère des avocats présents, qui ont scandé "le peuple veut l'épuration de la justice". Le président déchu avait été condamné à la prison à vie en juin 2012 mais le jugement avait été annulé suite à un appel en janvier dernier. M. Moubarak est jugé en même temps que son ancien ministre de l'Intérieur Habib el-Adli et sept anciens hauts responsables des services de sécurité. Ses deux fils, Alaa et Gamal, sont également jugés en même temps que leur père pour des charges de corruption. M. Moubarak est actuellement détenu avec ses deux fils dans la prison de Tora, dans la banlieue sud du Caire. Au cours des deux dernières années il a effectué plusieurs séjours dans un hôpital militaire en raison de son état de santé.