Edward Snowden envisage de demander l'asile à l'Islande, réputée pour soutenir ceux qui défendent la liberté sur Internet. Edward Snowden envisage de demander l'asile à l'Islande, réputée pour soutenir ceux qui défendent la liberté sur Internet. Ex-employé de la CIA et sous-traitant de la NSA, Edward Snowden, 29 ans, est la source des fuites sur les programmes de surveillance du renseignement américain. L'homme à l'origine de l'affaire PRISM, qui fait scandale aux Etats-Unis, a dévoilé son identité. Il s'appelle Edward Snowden, c'est un ancien de la NSA et il risque gros... La vie d'Edward Snowden vient de prendre un tournant irrémédiable. L'ancien employé de la NSA, l'Agence nationale de sécurité, âgé de 29 ans et réfugié à Hong Kong en Chine, a révélé publiquement en vidéo être l'homme qui a dévoilé les programmes de surveillance téléphonique commandités par Barack Obama. Le jeune homme d'origine américaine a avoué au quotidien britannique le Guardian n'avoir « aucune idée de ce que sera mon avenir ». Il dit espérer que Hong Kong ne l'extrade pas vers les Etats-Unis et envisager de demander l'asile à l'Islande, réputée pour soutenir « ceux qui défendent la liberté sur Internet ». Ce à quoi une députée islandaise, Birgitta Jonsdottir, a répondu par la positive ce dimanche. Le site du magazine Forbes rapporte qu'elle tentera, en compagnie de Smari McCarthy, directeur de l'International Modern Media Institute, de l'aider à s'exiler dans leur pays. Les deux alliés de Snowden pourraient rencontrer la nouvelle ministre de l'Intérieur islandaise dès cette semaine après s'être entretenus avec la taupe. « C'est sa meilleure chance », concède le média américain CBS News. Mais il devra faire vite. L'extradition puis la prison Très sévère dans sa lutte contre les fuites d'informations confidentielles, l'administration Obama s'est déjà montrée très agressive dans sa traque des fuites. Ce lundi s'est ouvert le procès en cour martiale du soldat Bradley Manning, qui encourt la réclusion à perpétuité pour avoir fourni des dizaines de milliers de documents secrets au site WikiLeaks. Pour rappel, Bradley Manning avait été confiné à l'isolement pendant près de neuf mois à la prison militaire de Quantico, dans des conditions que le rapporteur de l'Onu sur la torture avait qualifiées de « cruelles, inhumaines et dégradantes ». Edward Snowden encours ainsi le même sort, si les Etats-Unis parviennent à le faire extrader. Et la volonté affichée de la Chine d'entretenir des relations apaisées aves les Etats-Unis, pourrait peser sur le processus de décision. Si Snowden est encore présent sur place, l'extradition pourrait donc être rapide. Hong Kong a un accord d'extradition avec les Etats-Unis dans le cas où les autorités américaines peuvent apporter une base légale à leur demande de transfert de la taupe. De plus, Hong Kong a toujours étroitement collaboré avec les Etats-Unis sur le partage de renseignements criminels. La faute gouvernementale avérée peut-elle sauver Snowden ? Cependant, il y a une lueur d'espoir dans l'hypothèse où Edward Snowden serait rapatrié dans son pays. En effet, un cas similaire, rapporté par le Guardian, datant d'il y a 40 ans, pourrait entretenir un semblant d'espoir. Il s'agit de Daniel Ellsberg, un analyste américain, qui avait fait fuiter 7.000 pages de documentation top-secrète appartenant au Pentagone et concernant le processus décisionnel du gouvernement pendant la guerre du Vietnam avant de se dénoncer. Afin de récupérer son dossier médical, le cabinet de son psychiatre fut cambriolé par un ex-agent de la CIA travaillant pour des conseillers de la Maison- Blanche. Cet épisode fut révélé en 1973 lors des auditions devant la Commission sénatoriale sur le Watergate et les charges furent abandonnées. Ex-employé de la CIA et sous-traitant de la NSA, Edward Snowden, 29 ans, est la source des fuites sur les programmes de surveillance du renseignement américain. L'homme à l'origine de l'affaire PRISM, qui fait scandale aux Etats-Unis, a dévoilé son identité. Il s'appelle Edward Snowden, c'est un ancien de la NSA et il risque gros... La vie d'Edward Snowden vient de prendre un tournant irrémédiable. L'ancien employé de la NSA, l'Agence nationale de sécurité, âgé de 29 ans et réfugié à Hong Kong en Chine, a révélé publiquement en vidéo être l'homme qui a dévoilé les programmes de surveillance téléphonique commandités par Barack Obama. Le jeune homme d'origine américaine a avoué au quotidien britannique le Guardian n'avoir « aucune idée de ce que sera mon avenir ». Il dit espérer que Hong Kong ne l'extrade pas vers les Etats-Unis et envisager de demander l'asile à l'Islande, réputée pour soutenir « ceux qui défendent la liberté sur Internet ». Ce à quoi une députée islandaise, Birgitta Jonsdottir, a répondu par la positive ce dimanche. Le site du magazine Forbes rapporte qu'elle tentera, en compagnie de Smari McCarthy, directeur de l'International Modern Media Institute, de l'aider à s'exiler dans leur pays. Les deux alliés de Snowden pourraient rencontrer la nouvelle ministre de l'Intérieur islandaise dès cette semaine après s'être entretenus avec la taupe. « C'est sa meilleure chance », concède le média américain CBS News. Mais il devra faire vite. L'extradition puis la prison Très sévère dans sa lutte contre les fuites d'informations confidentielles, l'administration Obama s'est déjà montrée très agressive dans sa traque des fuites. Ce lundi s'est ouvert le procès en cour martiale du soldat Bradley Manning, qui encourt la réclusion à perpétuité pour avoir fourni des dizaines de milliers de documents secrets au site WikiLeaks. Pour rappel, Bradley Manning avait été confiné à l'isolement pendant près de neuf mois à la prison militaire de Quantico, dans des conditions que le rapporteur de l'Onu sur la torture avait qualifiées de « cruelles, inhumaines et dégradantes ». Edward Snowden encours ainsi le même sort, si les Etats-Unis parviennent à le faire extrader. Et la volonté affichée de la Chine d'entretenir des relations apaisées aves les Etats-Unis, pourrait peser sur le processus de décision. Si Snowden est encore présent sur place, l'extradition pourrait donc être rapide. Hong Kong a un accord d'extradition avec les Etats-Unis dans le cas où les autorités américaines peuvent apporter une base légale à leur demande de transfert de la taupe. De plus, Hong Kong a toujours étroitement collaboré avec les Etats-Unis sur le partage de renseignements criminels. La faute gouvernementale avérée peut-elle sauver Snowden ? Cependant, il y a une lueur d'espoir dans l'hypothèse où Edward Snowden serait rapatrié dans son pays. En effet, un cas similaire, rapporté par le Guardian, datant d'il y a 40 ans, pourrait entretenir un semblant d'espoir. Il s'agit de Daniel Ellsberg, un analyste américain, qui avait fait fuiter 7.000 pages de documentation top-secrète appartenant au Pentagone et concernant le processus décisionnel du gouvernement pendant la guerre du Vietnam avant de se dénoncer. Afin de récupérer son dossier médical, le cabinet de son psychiatre fut cambriolé par un ex-agent de la CIA travaillant pour des conseillers de la Maison- Blanche. Cet épisode fut révélé en 1973 lors des auditions devant la Commission sénatoriale sur le Watergate et les charges furent abandonnées.