La Gendarmerie nationale a saisi 40 tonnes de cannabis durant les cinq premiers mois de l'année 2013, contre 73 tonnes durant toute l'année 2012, a indiqué, hier, le directeur de la sécurité publique au commandement de la Gendarmerie nationale, le colonel Mohamed-Tahar Benaâmane. La Gendarmerie nationale a saisi 40 tonnes de cannabis durant les cinq premiers mois de l'année 2013, contre 73 tonnes durant toute l'année 2012, a indiqué, hier, le directeur de la sécurité publique au commandement de la Gendarmerie nationale, le colonel Mohamed-Tahar Benaâmane. "C es quantités de drogue ont été saisies à travers tout le territoire national, notamment sur les frontières de l'Ouest", a précisé M. Benaâmane qui était l'invité de la rédaction de la chaîne III de la Radio algérienne. Ces quantités "proviennent en totalité du côté de notre voisin de l'Ouest, le Maroc", a-t-il expliqué. M. Benaâmane a récusé la thèse selon laquelle les services de sécurité algériens ne mettaient la main que sur 10% des quantités traversant les frontières algéro-marocaines, longues de 1600 km. "Le Maroc est considéré comme un des premiers producteurs de drogues dans le monde avec une production avoisinant les 100 000 tonnes/an", a-t-il mentionné, estimant que la filière algérienne "n'est pas l'unique pour le Maroc". "L'étude selon laquelle seuls 10% des quantités (de drogue) transitant par l'Algérie sont saisies, reste donc aléatoire", a-t-il soutenu. En matière de trafic illicite de drogue, l'Algérie demeure un pays de transit, a relevé l'invité, citant une étude réalisée par la Gendarmerie nationale en 2011. En étudiant le profilage de la drogue à travers les saisies dans les différentes wilayas, les experts de la Gendarmerie nationale ont conclu que les quantités qui entraient en Algérie "sont acheminées vers l'Europe ou le Moyen-Orient via la Tunisie, la Libye ou le Niger". "La grande mobilisation des services de sécurité algériens contre ce trafic transfrontalier et l'instabilité du climat sécuritaire dans les pays du Sahel ont poussé les narcotrafiquants qui, autrefois, utilisaient le territoire du Mali comme passage privilégié, à affronter directement les services de sécurité algériens, ce qui explique en grande partie les grandes quantités qui sont saisies sur le territoire algérien", a-t-il expliqué. "Ce qui illustre cette nouvelle stratégie à vouloir passer coûte que coûte par l'Algérie, ce sont les tentatives menées par les narcotrafiquants, en 2011, pour l'introduction de la drogue à partir de Béchar et Tindouf, avec usage d'armes lourdes contre les unités de la Gendarmerie nationale qui les ont interceptés", a fait observer le colonel Benaâmane, précisant qu'un cas similaire a été enregistré en 2012 à Adrar. "Les quantités de drogue que nous avons saisies démontrent que les services de sécurité mènent un combat implacable contre le trafic de stupéfiants qui est non seulement un danger pour la santé publique, mais aussi pour l'économie nationale", a-t-il soutenu. Pour le même responsable, le trafic de stupéfiants qui a pris une "ampleur considérable" ces dernières années, constitue un "défi" pour l'Algérie. "C es quantités de drogue ont été saisies à travers tout le territoire national, notamment sur les frontières de l'Ouest", a précisé M. Benaâmane qui était l'invité de la rédaction de la chaîne III de la Radio algérienne. Ces quantités "proviennent en totalité du côté de notre voisin de l'Ouest, le Maroc", a-t-il expliqué. M. Benaâmane a récusé la thèse selon laquelle les services de sécurité algériens ne mettaient la main que sur 10% des quantités traversant les frontières algéro-marocaines, longues de 1600 km. "Le Maroc est considéré comme un des premiers producteurs de drogues dans le monde avec une production avoisinant les 100 000 tonnes/an", a-t-il mentionné, estimant que la filière algérienne "n'est pas l'unique pour le Maroc". "L'étude selon laquelle seuls 10% des quantités (de drogue) transitant par l'Algérie sont saisies, reste donc aléatoire", a-t-il soutenu. En matière de trafic illicite de drogue, l'Algérie demeure un pays de transit, a relevé l'invité, citant une étude réalisée par la Gendarmerie nationale en 2011. En étudiant le profilage de la drogue à travers les saisies dans les différentes wilayas, les experts de la Gendarmerie nationale ont conclu que les quantités qui entraient en Algérie "sont acheminées vers l'Europe ou le Moyen-Orient via la Tunisie, la Libye ou le Niger". "La grande mobilisation des services de sécurité algériens contre ce trafic transfrontalier et l'instabilité du climat sécuritaire dans les pays du Sahel ont poussé les narcotrafiquants qui, autrefois, utilisaient le territoire du Mali comme passage privilégié, à affronter directement les services de sécurité algériens, ce qui explique en grande partie les grandes quantités qui sont saisies sur le territoire algérien", a-t-il expliqué. "Ce qui illustre cette nouvelle stratégie à vouloir passer coûte que coûte par l'Algérie, ce sont les tentatives menées par les narcotrafiquants, en 2011, pour l'introduction de la drogue à partir de Béchar et Tindouf, avec usage d'armes lourdes contre les unités de la Gendarmerie nationale qui les ont interceptés", a fait observer le colonel Benaâmane, précisant qu'un cas similaire a été enregistré en 2012 à Adrar. "Les quantités de drogue que nous avons saisies démontrent que les services de sécurité mènent un combat implacable contre le trafic de stupéfiants qui est non seulement un danger pour la santé publique, mais aussi pour l'économie nationale", a-t-il soutenu. Pour le même responsable, le trafic de stupéfiants qui a pris une "ampleur considérable" ces dernières années, constitue un "défi" pour l'Algérie.