La Suède va déployer pour une durée d'un an jusqu'à 160 soldats au Mali pour soutenir la mission des Nations unies dans ce pays à partir du 1er juillet prochain, rapporte mardi un communiqué du parlement suédois. La Suède va déployer pour une durée d'un an jusqu'à 160 soldats au Mali pour soutenir la mission des Nations unies dans ce pays à partir du 1er juillet prochain, rapporte mardi un communiqué du parlement suédois. Le Parlement suédois a adopté dans la journée une proposition du gouvernement visant l'envoi de ces 160 soldats alors que le pays doit également contribuer avec des capacités de transport. A l'exception des Démocrates de Suède (extrême droite) qui ont dénoncé la "légitimité très faible" du gouvernement malien, tous les partis ont voté pour, y compris l'opposition de gauche. Le gouvernement estime que "dans des circonstances normales" il devrait maintenir 70 Suédois sur le terrain. "Depuis début 2012, des groupes extrémistes armés et des groupes criminels se sont rendus coupables d'atteintes graves et ont provoqué d'importantes souffrances humaines au Mali", affirme le communiqué, soulignant que cela justifiait le soutien à l'Onu. Créée en avril, la Mission des Nations unies pour la stabilisation ssau Mali (Minusma) prendra le relais de la force panafricaine présente dans le pays pour le stabiliser. Elle doit comprendre à effectif plein 12.600 soldats et policiers et se déployer au 1er juillet prochain si les conditions de sécurité le permettent. L'Onu a annoncé lundi que ses Casques bleus seraient commandés par le général rwandais Jean-Bosco Kazura. Le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et du Haut-Conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) ont refusé la présence de l'armée et de l'administration maliennes à Kidal, exigeant la "sécurisation du scrutin" par la future force onusienne, la Minusma. Le Parlement suédois a adopté dans la journée une proposition du gouvernement visant l'envoi de ces 160 soldats alors que le pays doit également contribuer avec des capacités de transport. A l'exception des Démocrates de Suède (extrême droite) qui ont dénoncé la "légitimité très faible" du gouvernement malien, tous les partis ont voté pour, y compris l'opposition de gauche. Le gouvernement estime que "dans des circonstances normales" il devrait maintenir 70 Suédois sur le terrain. "Depuis début 2012, des groupes extrémistes armés et des groupes criminels se sont rendus coupables d'atteintes graves et ont provoqué d'importantes souffrances humaines au Mali", affirme le communiqué, soulignant que cela justifiait le soutien à l'Onu. Créée en avril, la Mission des Nations unies pour la stabilisation ssau Mali (Minusma) prendra le relais de la force panafricaine présente dans le pays pour le stabiliser. Elle doit comprendre à effectif plein 12.600 soldats et policiers et se déployer au 1er juillet prochain si les conditions de sécurité le permettent. L'Onu a annoncé lundi que ses Casques bleus seraient commandés par le général rwandais Jean-Bosco Kazura. Le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et du Haut-Conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) ont refusé la présence de l'armée et de l'administration maliennes à Kidal, exigeant la "sécurisation du scrutin" par la future force onusienne, la Minusma.