Dans toutes les wilayas qu'a eu à visiter le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, ce dernier a été maintes fois interpellé sur le foncier industriel, et les nombreux écueils sur lesquels butent les entreprises privées, intéressées par des projets d'investissement locaux. Dans toutes les wilayas qu'a eu à visiter le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, ce dernier a été maintes fois interpellé sur le foncier industriel, et les nombreux écueils sur lesquels butent les entreprises privées, intéressées par des projets d'investissement locaux. La rencontre avec les walis organisée hier à Club-des-Pins à Alger, au-delà de son aspect conjoncturel lié à l'échéancier du ramadhan, poursuit, à vrai dire, également des visées sur le long terme ou moyen terme. Cette rencontre avec les walis intervient du reste au lendemain d'une série de visites aux différentes wilayas du pays, où Sellal s'était enquis de la réalité du terrain. Ce n'est donc qu'après avoir pris le pouls de la situation que le Premier ministre, décide de se concerter avec les walis, qui, pour rappel, sont les premiers magistrats dans les territoires qu'ils administrent et de ce fait, les premiers représentants de l'Etat qui soient confrontés directement aux impératifs du développement local. Un développement local dont le moins que l'on puisse dire, est qu'il est demeuré largement obéré par une bureaucratie endémique qui annihile toute initiative allant dans le sens de la valorisation des ressources locales qu'elles soient humaines ou matérielles. A El Bayadh, les citoyens rêvent d'une cimenterie qui, ayant été inscrite sur les tablettes de l'Etat, n'a pu voir le jour suite à la volte-face d'une entreprise italienne. Et là on s'est rendu compte que le projet aurait pu être pris en charge par des investisseurs nationaux si on leur avait attribué les terrains d'assiette qu'ils ne cessaient de réclamer depuis longtemps, pour monter leur usine. A Souk-Ahras où il se trouvait cette semaine, Sellal avait reconnu que la base industrielle de l'Algérie avait été détruite, promettant qu'il œuvrait en vue de sa reconstruction. Sept parfois plus d'une dizaine d'entreprises sont enrôlées par les autorités locales pour les besoins de la réalisation d'un même projet. Ainsi l'institut des sciences agricoles et vétérinaires de Souk Ahras d'une capacité de 1.000 places pédagogiques a nécessité l'intervention de sept entreprises alors qu'ailleurs une seule entreprise aurait suffi. Dans la même wilaya, la réalisation d'une cité de 460/760 logements de type LPL, a nécessité l'enrôlement de 11 entreprises privées. Aucune entreprise locale n'a les capacités de livrer un tel projet dans les délais impartis, toutes ont besoin de partager le travail avec d'autres, nous a-t-on expliqué. En dehors des grandes entreprises étrangères ou algériennes qui se comptent, du reste, sur les doigts d'une seule main, comme Haddad ou Sider, on ne trouve pas d'opérateurs à même de répondre à la demande locale. Mais quand l'investisseur algérien se présente, il se heurte tout de suite à mille tracasseries bureaucratiques qui, à terme, le feront renoncer à l'obtention d'un terrain. Si l'Etat reste le principal investisseur en Algérie, il ne peut hélas se transformer en opérateur économique capable d'assurer les synergies partout où les volontés de travailler se manifestent. Ce blocage institutionnel anéantit sérieusement les issues de développement possibles et dans beaucoup de cas, il a pour effet d'encourager les activités informelles, pis, d'encourager la contrebande frontalière. Pour rester dans l'exemple de Souk-Ahras, l'absence d'investisseurs locaux, qui rime avec le chômage des jeunes, condamne presque tout le monde à voir dans la contrebande du carburant vers la Tunisie, l'échappatoire pour échapper à la dure réalité de la vie. La rencontre avec les walis organisée hier à Club-des-Pins à Alger, au-delà de son aspect conjoncturel lié à l'échéancier du ramadhan, poursuit, à vrai dire, également des visées sur le long terme ou moyen terme. Cette rencontre avec les walis intervient du reste au lendemain d'une série de visites aux différentes wilayas du pays, où Sellal s'était enquis de la réalité du terrain. Ce n'est donc qu'après avoir pris le pouls de la situation que le Premier ministre, décide de se concerter avec les walis, qui, pour rappel, sont les premiers magistrats dans les territoires qu'ils administrent et de ce fait, les premiers représentants de l'Etat qui soient confrontés directement aux impératifs du développement local. Un développement local dont le moins que l'on puisse dire, est qu'il est demeuré largement obéré par une bureaucratie endémique qui annihile toute initiative allant dans le sens de la valorisation des ressources locales qu'elles soient humaines ou matérielles. A El Bayadh, les citoyens rêvent d'une cimenterie qui, ayant été inscrite sur les tablettes de l'Etat, n'a pu voir le jour suite à la volte-face d'une entreprise italienne. Et là on s'est rendu compte que le projet aurait pu être pris en charge par des investisseurs nationaux si on leur avait attribué les terrains d'assiette qu'ils ne cessaient de réclamer depuis longtemps, pour monter leur usine. A Souk-Ahras où il se trouvait cette semaine, Sellal avait reconnu que la base industrielle de l'Algérie avait été détruite, promettant qu'il œuvrait en vue de sa reconstruction. Sept parfois plus d'une dizaine d'entreprises sont enrôlées par les autorités locales pour les besoins de la réalisation d'un même projet. Ainsi l'institut des sciences agricoles et vétérinaires de Souk Ahras d'une capacité de 1.000 places pédagogiques a nécessité l'intervention de sept entreprises alors qu'ailleurs une seule entreprise aurait suffi. Dans la même wilaya, la réalisation d'une cité de 460/760 logements de type LPL, a nécessité l'enrôlement de 11 entreprises privées. Aucune entreprise locale n'a les capacités de livrer un tel projet dans les délais impartis, toutes ont besoin de partager le travail avec d'autres, nous a-t-on expliqué. En dehors des grandes entreprises étrangères ou algériennes qui se comptent, du reste, sur les doigts d'une seule main, comme Haddad ou Sider, on ne trouve pas d'opérateurs à même de répondre à la demande locale. Mais quand l'investisseur algérien se présente, il se heurte tout de suite à mille tracasseries bureaucratiques qui, à terme, le feront renoncer à l'obtention d'un terrain. Si l'Etat reste le principal investisseur en Algérie, il ne peut hélas se transformer en opérateur économique capable d'assurer les synergies partout où les volontés de travailler se manifestent. Ce blocage institutionnel anéantit sérieusement les issues de développement possibles et dans beaucoup de cas, il a pour effet d'encourager les activités informelles, pis, d'encourager la contrebande frontalière. Pour rester dans l'exemple de Souk-Ahras, l'absence d'investisseurs locaux, qui rime avec le chômage des jeunes, condamne presque tout le monde à voir dans la contrebande du carburant vers la Tunisie, l'échappatoire pour échapper à la dure réalité de la vie.