Seul le président de la République est habilité, conformément à la Constitution, à décider un mouvement dans le corps diplomatique, a indiqué, hier, à Alger le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, qui a affirmé qu'à ce jour aucune décision n'a été prise dans ce sens. Seul le président de la République est habilité, conformément à la Constitution, à décider un mouvement dans le corps diplomatique, a indiqué, hier, à Alger le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, qui a affirmé qu'à ce jour aucune décision n'a été prise dans ce sens. "Le mouvement dans le corps diplomatique est décidé, conformément à la Constitution, par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le Président na pas encore pris de décision (...) dans ce domaine", a souligné Medelci, lors du point de presse conjoint animé avec son homologue éthiopien, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Le ministre réagissait aux informations publiées par des titres de la presse nationale annonçant un mouvement dans le corps diplomatique algérien. "Tout ce que vous avez pu lire dans la presse vous a certainement intéressé. Il nous a aussi intéressé et quelque fois amusé de voir ce mouvement annoncé (dans la presse)", a-t-il dit. "Je voudrais passer un message pour demander qu'on cesse de faire dans la rumeur et qu'on prenne le temps d'attendre que les décisions soient prises, et lorsqu'elles le seront, le ministère des Affaires étrangères, lui seul, pourra les communiquer de manière crédible et définitive", a déclaré M. Medelci à ce propos. L'Algérie n'est pas "médiateur" dans le différend à propos des eaux du Nil Sur un autre plan, le MAE algérien a affirmé lors de ce point de presse que l'Algérie n'a été mandatée ni par l'Ethiopie ni par l'Egypte pour jouer le rôle de "médiateur" dans leur différend à propos du projet éthiopien de construction d'un barrage géant en amont du Nil «Si nous avons joué un rôle de facilitateur, c'est pour une raison de circonstance", a-t-il précisé, rappelant que le chef de la diplomatie éthiopienne était à Alger pour prendre part à la réunion du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine et en réponse à une invitation pour visite officielle qui lui a été adressée par l'Algérie. A une question relative à la visite du ministre des Affaires étrangères égyptien, Mohamed Kamel Amr, à Alger jeudi passé, M. Medelci a expliqué que M. Amr avait pris part à la clôture des travaux de la réunion du comité de suivi algéro-égyptien préparatoire à la 7ème session de la grande commission mixte. M. Medelci a ajouté qu'il était "tout à fait normal" qu'il évoque la question des eaux du Nil, "compte tenu de son importance", avec ses deux homologues éthiopien et égyptien. Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères éthiopien a indiqué qu'il se trouvait à Alger pour assister à la réunion du Conseil de paix et sécurité de l'UA, en sa qualité du président du Conseil exécutif de l'UA, rappelant que cette rencontre s'était tenue vendredi et samedi avec la participation des pays du champ. "Ma visite à Alger est une simple coïncidence avec celle effectuée par le ministre égyptien des Affaires étrangères la semaine dernière en Algérie" (dans le cadre du comité de suivi algéro-égyptien), a-t-il dit, faisant observer, toutefois, que la question du Nil est d'une "importance capitale". "Les Egyptiens sont nos frères et nous devons parvenir à un accord qui servira les intérêts des deux pays", a souligné M. Ghebreyesus. Insistant sur l'accord auquel Ethiopiens et Egyptiens "doivent parvenir", il a indiqué que ce sera à travers un dialogue, mettant en exergue les "relation fortes et durables" qui unissent les deux pays "frères". "Nous, Ethiopiens et Egyptiens, devons nager ensemble ou couler ensemble et bien évidemment, nous avons choisi la première option", a déclaré M.Ghebreyesus. Selon le ministre éthiopien, la construction du barrage sera bénéfique à l'Ethiopie, l'Egypte et le Soudan qui se partageront l'électricité générée par cette future infrastructure. Il a expliqué, dans ce cadre, que ce barrage réduira davantage l'envasement du fleuve du Nil et régulera les inondations. A une question sur un éventuel conflit sur les eaux du Nil, M. Ghebreyesus a indiqué qu'il sera fait recours à un panel d'experts internationaux. "Le mouvement dans le corps diplomatique est décidé, conformément à la Constitution, par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le Président na pas encore pris de décision (...) dans ce domaine", a souligné Medelci, lors du point de presse conjoint animé avec son homologue éthiopien, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Le ministre réagissait aux informations publiées par des titres de la presse nationale annonçant un mouvement dans le corps diplomatique algérien. "Tout ce que vous avez pu lire dans la presse vous a certainement intéressé. Il nous a aussi intéressé et quelque fois amusé de voir ce mouvement annoncé (dans la presse)", a-t-il dit. "Je voudrais passer un message pour demander qu'on cesse de faire dans la rumeur et qu'on prenne le temps d'attendre que les décisions soient prises, et lorsqu'elles le seront, le ministère des Affaires étrangères, lui seul, pourra les communiquer de manière crédible et définitive", a déclaré M. Medelci à ce propos. L'Algérie n'est pas "médiateur" dans le différend à propos des eaux du Nil Sur un autre plan, le MAE algérien a affirmé lors de ce point de presse que l'Algérie n'a été mandatée ni par l'Ethiopie ni par l'Egypte pour jouer le rôle de "médiateur" dans leur différend à propos du projet éthiopien de construction d'un barrage géant en amont du Nil «Si nous avons joué un rôle de facilitateur, c'est pour une raison de circonstance", a-t-il précisé, rappelant que le chef de la diplomatie éthiopienne était à Alger pour prendre part à la réunion du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine et en réponse à une invitation pour visite officielle qui lui a été adressée par l'Algérie. A une question relative à la visite du ministre des Affaires étrangères égyptien, Mohamed Kamel Amr, à Alger jeudi passé, M. Medelci a expliqué que M. Amr avait pris part à la clôture des travaux de la réunion du comité de suivi algéro-égyptien préparatoire à la 7ème session de la grande commission mixte. M. Medelci a ajouté qu'il était "tout à fait normal" qu'il évoque la question des eaux du Nil, "compte tenu de son importance", avec ses deux homologues éthiopien et égyptien. Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères éthiopien a indiqué qu'il se trouvait à Alger pour assister à la réunion du Conseil de paix et sécurité de l'UA, en sa qualité du président du Conseil exécutif de l'UA, rappelant que cette rencontre s'était tenue vendredi et samedi avec la participation des pays du champ. "Ma visite à Alger est une simple coïncidence avec celle effectuée par le ministre égyptien des Affaires étrangères la semaine dernière en Algérie" (dans le cadre du comité de suivi algéro-égyptien), a-t-il dit, faisant observer, toutefois, que la question du Nil est d'une "importance capitale". "Les Egyptiens sont nos frères et nous devons parvenir à un accord qui servira les intérêts des deux pays", a souligné M. Ghebreyesus. Insistant sur l'accord auquel Ethiopiens et Egyptiens "doivent parvenir", il a indiqué que ce sera à travers un dialogue, mettant en exergue les "relation fortes et durables" qui unissent les deux pays "frères". "Nous, Ethiopiens et Egyptiens, devons nager ensemble ou couler ensemble et bien évidemment, nous avons choisi la première option", a déclaré M.Ghebreyesus. Selon le ministre éthiopien, la construction du barrage sera bénéfique à l'Ethiopie, l'Egypte et le Soudan qui se partageront l'électricité générée par cette future infrastructure. Il a expliqué, dans ce cadre, que ce barrage réduira davantage l'envasement du fleuve du Nil et régulera les inondations. A une question sur un éventuel conflit sur les eaux du Nil, M. Ghebreyesus a indiqué qu'il sera fait recours à un panel d'experts internationaux.