L'environnement a également un impact sur la santé. Découvrez comment en prendre soin et quelles sont les grandes problématiques environnementales. L'environnement a également un impact sur la santé. Découvrez comment en prendre soin et quelles sont les grandes problématiques environnementales. Aluminium : dangereux pour la santé ? Que faut-il penser de l'aluminium, un métal souvent pointé du doigt, qui nous entoure quotidiennement ? Où le trouve-t-on ? Résistant à l'oxydation, l'aluminium est le métal le plus abondant de la croûte terrestre. Il n'existe pas à l'état pur ; en effet, l'aluminium est extrait d'environ 270 minéraux, dont la bauxite (une roche) par exemple. Nous y sommes donc naturellement et quotidiennement exposés. De plus, l'aluminium est l'un des produits les plus utilisés dans l'industrie automobile ou aéronautique. Il est également courant de le retrouver dans les emballages alimentaires (boîtes de conserve, canettes, etc.) ou encore dans les produits électroménagers. Mais l'aluminium se retrouve aussi dans les produits cosmétiques, dans certains vaccins, dans les denrées alimentaires, notamment sous forme d'additif, et dans l'eau puisqu'il est utilisé dans le traitement de cette dernière. Un constat pour le moins inquiétant quand on se penche sur certaines études... Des constats inquiétants L'aluminium a longtemps été considéré comme étant inoffensif pour l'homme en raison de sa très faible absorption intestinale par voie orale. Cependant, en 2000, le cohorte PAQUID1 révélait un risque de développer une démence ou la maladie d'Alzheimer en cas d'exposition à une eau contenant une certaine concentration d'aluminium. Ce risque serait 2,2 à 2,3 fois supérieur pour les personnes résidant dans des régions où la concentration en aluminium est supérieure à 0,1 mg/L. Or, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a fixé la concentration maximale autorisée à 0,2 mg/L d'eau . Cette concentration est liée à la présence de sulfate d'aluminium, utilisé dans le processus d'assainissement de l'eau afin de la rendre potable . Mais ce n'est pas le seul problème : l'eau n'est pas le seul vecteur d'exposition à l'aluminium. On sait aujourd'hui que l'alimentation en contient, notamment à cause des additifs alimentaires ou des emballages. Les risques d'être exposé à l'aluminium sont donc très importants... L'aluminium dans les vaccins A l'heure actuelle, les sels d'aluminium sont encore utilisés comme adjuvants (= substance administrée avec un antigène pour influer sur le système immunitaire) dans près de la moitié des vaccins. Bien que cette technique soit monnaie courante depuis plusieurs années, des études ont récemment prouvé que l'aluminium ne se dissolvait pas automatiquement dans les tissus. Par conséquent, la présence d'aluminium dans les vaccins serait responsable d'une maladie dégénérative identifiée en 1998 par le Pr Gherardi, la myofasciite à macrophages (MFM), qui engendrerait une fatigue chronique associés à des troubles musculaires, articulaires et cognitifs. Cette nouvelle risque d'aggraver la méfiance croissante des populations face aux vaccins... L'aluminium dans les déodorants Alors que le débat sur la toxicité des sels d'aluminium dans les déodorants semblait être clos, une étude menée par des chercheurs l'Université de Genève (Suisse) et financée par la fondation Meyer, relance le sujet. Elle met en évidence les « effets néfastes des sels d'aluminium (chlorhydrate d'aluminium et chlorure d'aluminium), présents dans les déodorants classiques, sur des cellules mammaires humaines in vitro » sans pour autant affirmer qu'ils seraient responsables de manière certaine du développement de cancers du sein. Or, près de 9 déodorants sur 10 contiennent des sels d'aluminium, et en sont parfois constitués à hauteur de 20%2, d'après l'Afssaps, qui recommande d'ailleurs d'astreindre la concentration d'aluminium à 0,6% dans les déodorants ou les antitranspirants et de limiter l'application de cosmétiques en contenant sur peau lésée afin de limiter au maximum l'absorption cutanée d'aluminium... Comment éviter le contact avec l'aluminium ? Dès 2003, l'InVS (Institut de veille sanitaire en France) déclarait déjà que « de nombreuses études montrent que l'aluminium peut être toxique pour les plantes, les animaux et l'homme ». Pourtant, l'aluminium continue de nous envahir quotidiennement. D'un autre côté, Santé Canada et l'Agence canadienne d'inspection des aliments veillent à ce que les concentrations d'aluminium présentent dans des aliments ne mettent pas en danger les consommateurs. En attendant, il est possible de se préserver de certains contacts avec l'aluminium : - Eviter d'acheter des plats préparés qui risquent de contenir de l'aluminium sous forme d'additif. - Ne pas cuisiner avec du papier aluminium et préférer les ustensiles de cuisine en bois ; - Utiliser des cosmétiques sans aluminium : de nombreuses gammes en proposent désormais.(Attention, la pierre d'alun, souvent présentée comme une alternative naturelle aux déodorants, contient de l'aluminium.) L'intoxication au plomb Le plomb est un métal lourd d'un gris bleuté et toxique pour l'humain. Lorsqu'il est ingéré, ses effets les plus graves s'exercent sur le système nerveux central mais il peut aussi atteindre les globules rouges et le système digestif. Le plomb peut s'introduire dans le corps par la bouche ou les poumons. Le degré d'assimilation du plomb varie d'une personne à l'autre, selon notamment l'état de santé. Il faut bien distinguer l'intoxication de la contamination au plomb. Il est question de contamination au plomb lorsqu'une exposition à ce métal engendre dans le sang un taux de plomb supérieur à la normale, sans provoquer de symptômes. Si la contamination est suffisamment importante pour provoquer des symptômes, on parle alors d'intoxication au plomb. Les adultes sont les principales victimes de contamination ou d'intoxication au plomb. Mais lorsque les jeunes enfants sont touchés, leur santé se trouve particulièrement en danger. De très faibles quantités de plomb peuvent entraver leur développement cognitif et causer des problèmes d'attention. L'inquiétude est d'autant plus grande que les jeunes enfants absorberaient de 5 à 10 fois plus de plomb que les adultes. Leur habitude de tout porter à leur bouche pourrait expliquer en partie ce phénomène. En outre, une proportion importante du métal introduit dans leur corps, environ 25 %, reste en circulation et exerce ses effets neurotoxiques. A titre comparatif, chez les adultes, seulement 5% à 10% du plomb absorbé demeurent en circulation. Le reste se fixe dans les os et les dents. L'intoxication peut être aiguë donc résulter d'une exposition brève à des quantités très élevées de plomb ou encore chronique, en raison d'une exposition prolongée à de faibles quantités de plomb. On donne aussi le nom de saturnisme à l'intoxication au plomb, qu'elle soit aiguë ou chronique. Où se loge le plomb ? Une fois assimilé, le plomb se retrouve rapidement dans la circulation sanguine. Puis, il se fixe dans les os et les dents. Une petite quantité du plomb accumulé dans les os sera libérée et éliminée graduellement dans l'urine. Ce processus s'échelonne sur des dizaines d'années. De l'essence sans plomb On a longtemps eu recours au plomb tétraéthyle comme additif pour l'essence automobile afin de réduire les cliquetis des moteurs. En raison notamment des risques de toxicité qu'il présentait, le plomb a été progressivement retiré de l'essence automobile vendue en Amérique du Nord. Il a été totalement banni en 1986 aux Etats-Unis et en 1990 au Canada. On trouve toujours du plomb dans l'essence vendue dans les pays en développement. À noter que le plomb qui a été brûlé dans l'essence (7 millions de tonnes seulement aux Etats-Unis) s'est retrouvé en grande partie dans l'air, le sol, l'eau et les organismes vivants. En effet, ce métal ne se dégrade pas. En Amérique du Nord et dans la plupart des pays industrialisés, la présence de plomb dans l'environnement a chuté depuis les années 1970. En effet, de nombreux pays ont restreint l'emploi du plomb, notamment dans l'essence, en raison de ses effets nocifs sur la santé. Par ailleurs, les personnes nées avant les années 1970, au moment où le plomb était plus souvent utilisé dans l'industrie, pourraient en subir les contrecoups. En effet, une exposition passée au plomb pourrait contribuer à l'apparition de maladies habituellement liées au vieillissement (hypertension, problèmes rénaux, cataractes, troubles de la mémoire). Pour l'instant, il s'agit encore d'une hypothèse. On ne sait pas non plus si ces effets sont réversibles. L'ostéoporose pourrait faire en sorte que le plomb accumulé dans les os durant l'enfance soit plus tard relâché dans la circulation sanguine. En effet, on sait que de 90 % à 95 % du plomb absorbé se fixe dans les os, de la même façon que le calcium. Sources d'exposition au plomb Au Canada, les industries ont déclaré avoir rejeté au total environ 54 millions de kilos de plomb dans l'environnement en 20067. Un peu moins a été recyclé : environ 46 millions de kilos. Certains secteurs industriels emploient encore du plomb. Par exemple, il entre toujours dans la production de l'acier et du laiton ainsi que dans la fabrication de produits électroniques et d'accumulateurs pour automobiles. En outre, certaines centrales thermiques, notamment celles alimentées au charbon, continuent de rejeter du plomb dans le sol, dans l'air et dans l'eau. Rappelons que le plomb émis dans l'environnement dans le passé ne se dégrade pas. Remarque. Les amalgames utilisés en dentisterie, communément appelés « plombages », ne contiennent pas de plomb, mais 50 % de mercure et un alliage de métaux (argent, étain, zinc et cuivre). Les sources de plomb à l'origine d'une contamination ou d'une intoxication au plomb : L'eau potable. L'eau du robinet peut contenir du plomb. Cela peut être le cas des maisons où la tuyauterie comprend des soudures au plomb ou encore un ancien conduit de raccordement à l'aqueduc municipal fait en plomb. D'après Santé Canada, la teneur en plomb de l'eau du robinet de l'ensemble de la population se situe sous la limite acceptable, c'est-à-dire 10 microgrammes (μg) de plomb par litre d'eau après 5 minutes d'écoulement (ce qui correspond à 0,010 ppm de plomb). Aux Etats-Unis, la norme est fixée à 15 microgrammes de plomb par litre d'eau, à la première sortie d'eau le matin. En cas de doute, il est possible de faire tester son eau dans un laboratoire accrédité (voir les Sites d'intérêt). Voir aussi les Mesures préventives de base. Les aliments. D'après Santé Canada, on trouve des traces de plomb dans presque tous les aliments. Le plomb dans l'air retourne dans le sol et est absorbé par les cultures. Dans certains pays, les soudures de plomb des boîtes de conserve en sont une autre source. Au Canada, les fabricants d'aliments en conserve n'utilisent plus le plomb depuis une vingtaine d'années mais emploient plutôt la soudure électrique. Aucun cas de contamination au plomb par le contenant des aliments n'a été signalé au Canada depuis plusieurs années. Les soudures au plomb se reconnaissent facilement : elles forment un large trait inégal sur le côté de la boîte; L'air. La présence de plomb dans l'air a grandement diminué grâce à l'élimination des additifs au plomb dans l'essence automobile. L'essence sans plomb a fait son entrée au Canada en 1975. Depuis 1990, l'essence au plomb est interdite au pays; Le sol. Surtout à proximité des routes, des ponts et des fonderies de plomb, le sol et la poussière contiennent parfois des quantités de plomb suffisantes pour être toxiques pour un jeune enfant. La contamination des sols provient également de l'utilisation répandue du plomb dans l'industrie, par le passé; La cigarette et la fumée secondaire. Le plomb contenu naturellement dans les feuilles de tabac est libéré dans l'air durant la combustion; La peinture. Jusque dans les années 1960, le plomb était utilisé comme pigment dans des peintures, en particulier dans les teintes de blancs et les couleurs pastel, selon Santé Canada et la Société canadienne d'hypothèques et de logements (SCHL). La teneur en plomb de ces peintures pouvait représenter alors jusqu'à la moitié du poids total; Dans une habitation, si la peinture est en bon état, elle pose peu de risques. Mais on peut inhaler des poussières contenant du plomb lorsque la peinture à base de plomb s'écaille, lorsqu'on la décape ou on la sable ou lorsqu'on brûle du bois peint. À partir des années 1960, la teneur en plomb des peintures a progressivement diminué. De nos jours, la peinture au plomb est encore utilisée pour peindre des bâtiments commerciaux ou industriels, ainsi que dans les industries militaire et navale; Les productions artisanales. La poterie et la céramique artisanales importées sont parfois recouvertes d'une glaçure plombifère. Le cristal, une variété de verre, peut être fabriqué avec du plomb. Le problème survient si l'on utilise ces types de contenants pour servir des boissons ou des aliments, surtout si ceux-ci sont acides et chauds; La fabrication de munitions contenant du plomb ou de plombs de pêche ainsi que la fréquentation de salles de tir dont les systèmes de ventilation sont inadéquats ont provoqué plusieurs cas d'intoxication au cours des dernières années; Certains remèdes traditionnels : Certains produits de la médecine ayurvédique non homologués contiennent des teneurs élevées en plomb et en d'autres métaux lourds, comme le mercure et l'arsenic. Certains cosmétiques traditionnels : Le khôl est une substance poudreuse de couleur sombre traditionnellement employée comme fard à paupières au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Asie. Certains ont une teneur élevée en plomb et des cas d'intoxication ont été rapportés chez de jeunes enfants. Malgré le fait que Santé Canada interdise toute présence de plomb dans les cosmétiques, certains en contiennent ; La fabrication ou la rénovation de vitraux. Surtout lorsque le plomb doit être fondu, ces activités peuvent entraîner une exposition importante ; Les bijoux de mauvaise qualité Le fait de porter des bijoux ne cause pas de tort. Seulement, les enfants qui sucent ou mâchent régulièrement des bijoux de mauvaise qualité peuvent s'intoxiquer. Comme le mentionne Santé Canada, les bijoux qui contiennent du plomb se reconnaissent à leur couleur plutôt grisâtre. De plus, ils peuvent laisser une marque grise lorsqu'ils sont frottés sur un papier blanc (si le plomb n'est pas recouvert d'une peinture). Que faut-il penser des parabènes ? Le 20 janvier 2012 – Le 3 mai 2011, en France, l'Assemblée Nationale votait une loi visant à interdire l'utilisation des parabènes, pour des raisons de toxicité sur la santé. Précisions sur les parabènes Les parabènes sont des substances chimiques généralement utilisées comme conservateurs à cause de leurs propriétés antibactériennes et antimycosiques. Ils sont présents dans les médicaments, les cosmétiques et les produits alimentaires, puisque les parabènes les protègent contre la contamination bactérienne et fongique (champignons). On trouve également les parabènes à l'état naturel, dans le corps humain, ainsi que dans certains fruits et légumes, comme la mûre, la fraise ou la carotte, ou d'autres produits comme le miel. Sont-ils dangereux pour la santé ? Selon l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS), l'utilisation des parabènes dans les médicaments serait justifiée, car ils protègent les médicaments de la dégradation qui entraînerait une perte d'efficacité. L'AFSSAPS ajoute que seul un risque d'allergie aux parabènes dans les produits pharmaceutiques a été prouvé. Leur utilisation dans les médicaments ne serait donc pas remise en question. Cependant, d'autres risques de sécurité liés à l'utilisation de ces conservateurs ont été démontrés. Ils auraient en effet un potentiel cancérigène. En 2004, des chercheurs anglais de l'université de Reading découvrent la présence de parabènes dans la biopsie d'une tumeur cancéreuse du sein. Depuis, d'autres études réalisées sur les animaux accusent les parabènes de causer en plus, des problèmes de fertilité chez l'homme.L'organisme Santé Canada affirme en effet que la commercialisation des produits cosmétiques est assujettie à une législation stricte qui protège les consommateurs contre les produits nuisibles. Par conséquent, elle ne considère pas l'utilisation de parabènes dans les produits de consommation et les cosmétiques comme dangereuse pour la santé. Néanmoins, les parabènes restent très surveillés par Santé Canada, qui mentionne que plusieurs études sont actuellement en cours pour évaluer les risques liés aux parabènes durant la grossesse. Sources : www.afssaps.fr et www.senat.fr Aluminium : dangereux pour la santé ? Que faut-il penser de l'aluminium, un métal souvent pointé du doigt, qui nous entoure quotidiennement ? Où le trouve-t-on ? Résistant à l'oxydation, l'aluminium est le métal le plus abondant de la croûte terrestre. Il n'existe pas à l'état pur ; en effet, l'aluminium est extrait d'environ 270 minéraux, dont la bauxite (une roche) par exemple. Nous y sommes donc naturellement et quotidiennement exposés. De plus, l'aluminium est l'un des produits les plus utilisés dans l'industrie automobile ou aéronautique. Il est également courant de le retrouver dans les emballages alimentaires (boîtes de conserve, canettes, etc.) ou encore dans les produits électroménagers. Mais l'aluminium se retrouve aussi dans les produits cosmétiques, dans certains vaccins, dans les denrées alimentaires, notamment sous forme d'additif, et dans l'eau puisqu'il est utilisé dans le traitement de cette dernière. Un constat pour le moins inquiétant quand on se penche sur certaines études... Des constats inquiétants L'aluminium a longtemps été considéré comme étant inoffensif pour l'homme en raison de sa très faible absorption intestinale par voie orale. Cependant, en 2000, le cohorte PAQUID1 révélait un risque de développer une démence ou la maladie d'Alzheimer en cas d'exposition à une eau contenant une certaine concentration d'aluminium. Ce risque serait 2,2 à 2,3 fois supérieur pour les personnes résidant dans des régions où la concentration en aluminium est supérieure à 0,1 mg/L. Or, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a fixé la concentration maximale autorisée à 0,2 mg/L d'eau . Cette concentration est liée à la présence de sulfate d'aluminium, utilisé dans le processus d'assainissement de l'eau afin de la rendre potable . Mais ce n'est pas le seul problème : l'eau n'est pas le seul vecteur d'exposition à l'aluminium. On sait aujourd'hui que l'alimentation en contient, notamment à cause des additifs alimentaires ou des emballages. Les risques d'être exposé à l'aluminium sont donc très importants... L'aluminium dans les vaccins A l'heure actuelle, les sels d'aluminium sont encore utilisés comme adjuvants (= substance administrée avec un antigène pour influer sur le système immunitaire) dans près de la moitié des vaccins. Bien que cette technique soit monnaie courante depuis plusieurs années, des études ont récemment prouvé que l'aluminium ne se dissolvait pas automatiquement dans les tissus. Par conséquent, la présence d'aluminium dans les vaccins serait responsable d'une maladie dégénérative identifiée en 1998 par le Pr Gherardi, la myofasciite à macrophages (MFM), qui engendrerait une fatigue chronique associés à des troubles musculaires, articulaires et cognitifs. Cette nouvelle risque d'aggraver la méfiance croissante des populations face aux vaccins... L'aluminium dans les déodorants Alors que le débat sur la toxicité des sels d'aluminium dans les déodorants semblait être clos, une étude menée par des chercheurs l'Université de Genève (Suisse) et financée par la fondation Meyer, relance le sujet. Elle met en évidence les « effets néfastes des sels d'aluminium (chlorhydrate d'aluminium et chlorure d'aluminium), présents dans les déodorants classiques, sur des cellules mammaires humaines in vitro » sans pour autant affirmer qu'ils seraient responsables de manière certaine du développement de cancers du sein. Or, près de 9 déodorants sur 10 contiennent des sels d'aluminium, et en sont parfois constitués à hauteur de 20%2, d'après l'Afssaps, qui recommande d'ailleurs d'astreindre la concentration d'aluminium à 0,6% dans les déodorants ou les antitranspirants et de limiter l'application de cosmétiques en contenant sur peau lésée afin de limiter au maximum l'absorption cutanée d'aluminium... Comment éviter le contact avec l'aluminium ? Dès 2003, l'InVS (Institut de veille sanitaire en France) déclarait déjà que « de nombreuses études montrent que l'aluminium peut être toxique pour les plantes, les animaux et l'homme ». Pourtant, l'aluminium continue de nous envahir quotidiennement. D'un autre côté, Santé Canada et l'Agence canadienne d'inspection des aliments veillent à ce que les concentrations d'aluminium présentent dans des aliments ne mettent pas en danger les consommateurs. En attendant, il est possible de se préserver de certains contacts avec l'aluminium : - Eviter d'acheter des plats préparés qui risquent de contenir de l'aluminium sous forme d'additif. - Ne pas cuisiner avec du papier aluminium et préférer les ustensiles de cuisine en bois ; - Utiliser des cosmétiques sans aluminium : de nombreuses gammes en proposent désormais.(Attention, la pierre d'alun, souvent présentée comme une alternative naturelle aux déodorants, contient de l'aluminium.) L'intoxication au plomb Le plomb est un métal lourd d'un gris bleuté et toxique pour l'humain. Lorsqu'il est ingéré, ses effets les plus graves s'exercent sur le système nerveux central mais il peut aussi atteindre les globules rouges et le système digestif. Le plomb peut s'introduire dans le corps par la bouche ou les poumons. Le degré d'assimilation du plomb varie d'une personne à l'autre, selon notamment l'état de santé. Il faut bien distinguer l'intoxication de la contamination au plomb. Il est question de contamination au plomb lorsqu'une exposition à ce métal engendre dans le sang un taux de plomb supérieur à la normale, sans provoquer de symptômes. Si la contamination est suffisamment importante pour provoquer des symptômes, on parle alors d'intoxication au plomb. Les adultes sont les principales victimes de contamination ou d'intoxication au plomb. Mais lorsque les jeunes enfants sont touchés, leur santé se trouve particulièrement en danger. De très faibles quantités de plomb peuvent entraver leur développement cognitif et causer des problèmes d'attention. L'inquiétude est d'autant plus grande que les jeunes enfants absorberaient de 5 à 10 fois plus de plomb que les adultes. Leur habitude de tout porter à leur bouche pourrait expliquer en partie ce phénomène. En outre, une proportion importante du métal introduit dans leur corps, environ 25 %, reste en circulation et exerce ses effets neurotoxiques. A titre comparatif, chez les adultes, seulement 5% à 10% du plomb absorbé demeurent en circulation. Le reste se fixe dans les os et les dents. L'intoxication peut être aiguë donc résulter d'une exposition brève à des quantités très élevées de plomb ou encore chronique, en raison d'une exposition prolongée à de faibles quantités de plomb. On donne aussi le nom de saturnisme à l'intoxication au plomb, qu'elle soit aiguë ou chronique. Où se loge le plomb ? Une fois assimilé, le plomb se retrouve rapidement dans la circulation sanguine. Puis, il se fixe dans les os et les dents. Une petite quantité du plomb accumulé dans les os sera libérée et éliminée graduellement dans l'urine. Ce processus s'échelonne sur des dizaines d'années. De l'essence sans plomb On a longtemps eu recours au plomb tétraéthyle comme additif pour l'essence automobile afin de réduire les cliquetis des moteurs. En raison notamment des risques de toxicité qu'il présentait, le plomb a été progressivement retiré de l'essence automobile vendue en Amérique du Nord. Il a été totalement banni en 1986 aux Etats-Unis et en 1990 au Canada. On trouve toujours du plomb dans l'essence vendue dans les pays en développement. À noter que le plomb qui a été brûlé dans l'essence (7 millions de tonnes seulement aux Etats-Unis) s'est retrouvé en grande partie dans l'air, le sol, l'eau et les organismes vivants. En effet, ce métal ne se dégrade pas. En Amérique du Nord et dans la plupart des pays industrialisés, la présence de plomb dans l'environnement a chuté depuis les années 1970. En effet, de nombreux pays ont restreint l'emploi du plomb, notamment dans l'essence, en raison de ses effets nocifs sur la santé. Par ailleurs, les personnes nées avant les années 1970, au moment où le plomb était plus souvent utilisé dans l'industrie, pourraient en subir les contrecoups. En effet, une exposition passée au plomb pourrait contribuer à l'apparition de maladies habituellement liées au vieillissement (hypertension, problèmes rénaux, cataractes, troubles de la mémoire). Pour l'instant, il s'agit encore d'une hypothèse. On ne sait pas non plus si ces effets sont réversibles. L'ostéoporose pourrait faire en sorte que le plomb accumulé dans les os durant l'enfance soit plus tard relâché dans la circulation sanguine. En effet, on sait que de 90 % à 95 % du plomb absorbé se fixe dans les os, de la même façon que le calcium. Sources d'exposition au plomb Au Canada, les industries ont déclaré avoir rejeté au total environ 54 millions de kilos de plomb dans l'environnement en 20067. Un peu moins a été recyclé : environ 46 millions de kilos. Certains secteurs industriels emploient encore du plomb. Par exemple, il entre toujours dans la production de l'acier et du laiton ainsi que dans la fabrication de produits électroniques et d'accumulateurs pour automobiles. En outre, certaines centrales thermiques, notamment celles alimentées au charbon, continuent de rejeter du plomb dans le sol, dans l'air et dans l'eau. Rappelons que le plomb émis dans l'environnement dans le passé ne se dégrade pas. Remarque. Les amalgames utilisés en dentisterie, communément appelés « plombages », ne contiennent pas de plomb, mais 50 % de mercure et un alliage de métaux (argent, étain, zinc et cuivre). Les sources de plomb à l'origine d'une contamination ou d'une intoxication au plomb : L'eau potable. L'eau du robinet peut contenir du plomb. Cela peut être le cas des maisons où la tuyauterie comprend des soudures au plomb ou encore un ancien conduit de raccordement à l'aqueduc municipal fait en plomb. D'après Santé Canada, la teneur en plomb de l'eau du robinet de l'ensemble de la population se situe sous la limite acceptable, c'est-à-dire 10 microgrammes (μg) de plomb par litre d'eau après 5 minutes d'écoulement (ce qui correspond à 0,010 ppm de plomb). Aux Etats-Unis, la norme est fixée à 15 microgrammes de plomb par litre d'eau, à la première sortie d'eau le matin. En cas de doute, il est possible de faire tester son eau dans un laboratoire accrédité (voir les Sites d'intérêt). Voir aussi les Mesures préventives de base. Les aliments. D'après Santé Canada, on trouve des traces de plomb dans presque tous les aliments. Le plomb dans l'air retourne dans le sol et est absorbé par les cultures. Dans certains pays, les soudures de plomb des boîtes de conserve en sont une autre source. Au Canada, les fabricants d'aliments en conserve n'utilisent plus le plomb depuis une vingtaine d'années mais emploient plutôt la soudure électrique. Aucun cas de contamination au plomb par le contenant des aliments n'a été signalé au Canada depuis plusieurs années. Les soudures au plomb se reconnaissent facilement : elles forment un large trait inégal sur le côté de la boîte; L'air. La présence de plomb dans l'air a grandement diminué grâce à l'élimination des additifs au plomb dans l'essence automobile. L'essence sans plomb a fait son entrée au Canada en 1975. Depuis 1990, l'essence au plomb est interdite au pays; Le sol. Surtout à proximité des routes, des ponts et des fonderies de plomb, le sol et la poussière contiennent parfois des quantités de plomb suffisantes pour être toxiques pour un jeune enfant. La contamination des sols provient également de l'utilisation répandue du plomb dans l'industrie, par le passé; La cigarette et la fumée secondaire. Le plomb contenu naturellement dans les feuilles de tabac est libéré dans l'air durant la combustion; La peinture. Jusque dans les années 1960, le plomb était utilisé comme pigment dans des peintures, en particulier dans les teintes de blancs et les couleurs pastel, selon Santé Canada et la Société canadienne d'hypothèques et de logements (SCHL). La teneur en plomb de ces peintures pouvait représenter alors jusqu'à la moitié du poids total; Dans une habitation, si la peinture est en bon état, elle pose peu de risques. Mais on peut inhaler des poussières contenant du plomb lorsque la peinture à base de plomb s'écaille, lorsqu'on la décape ou on la sable ou lorsqu'on brûle du bois peint. À partir des années 1960, la teneur en plomb des peintures a progressivement diminué. De nos jours, la peinture au plomb est encore utilisée pour peindre des bâtiments commerciaux ou industriels, ainsi que dans les industries militaire et navale; Les productions artisanales. La poterie et la céramique artisanales importées sont parfois recouvertes d'une glaçure plombifère. Le cristal, une variété de verre, peut être fabriqué avec du plomb. Le problème survient si l'on utilise ces types de contenants pour servir des boissons ou des aliments, surtout si ceux-ci sont acides et chauds; La fabrication de munitions contenant du plomb ou de plombs de pêche ainsi que la fréquentation de salles de tir dont les systèmes de ventilation sont inadéquats ont provoqué plusieurs cas d'intoxication au cours des dernières années; Certains remèdes traditionnels : Certains produits de la médecine ayurvédique non homologués contiennent des teneurs élevées en plomb et en d'autres métaux lourds, comme le mercure et l'arsenic. Certains cosmétiques traditionnels : Le khôl est une substance poudreuse de couleur sombre traditionnellement employée comme fard à paupières au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Asie. Certains ont une teneur élevée en plomb et des cas d'intoxication ont été rapportés chez de jeunes enfants. Malgré le fait que Santé Canada interdise toute présence de plomb dans les cosmétiques, certains en contiennent ; La fabrication ou la rénovation de vitraux. Surtout lorsque le plomb doit être fondu, ces activités peuvent entraîner une exposition importante ; Les bijoux de mauvaise qualité Le fait de porter des bijoux ne cause pas de tort. Seulement, les enfants qui sucent ou mâchent régulièrement des bijoux de mauvaise qualité peuvent s'intoxiquer. Comme le mentionne Santé Canada, les bijoux qui contiennent du plomb se reconnaissent à leur couleur plutôt grisâtre. De plus, ils peuvent laisser une marque grise lorsqu'ils sont frottés sur un papier blanc (si le plomb n'est pas recouvert d'une peinture). Que faut-il penser des parabènes ? Le 20 janvier 2012 – Le 3 mai 2011, en France, l'Assemblée Nationale votait une loi visant à interdire l'utilisation des parabènes, pour des raisons de toxicité sur la santé. Précisions sur les parabènes Les parabènes sont des substances chimiques généralement utilisées comme conservateurs à cause de leurs propriétés antibactériennes et antimycosiques. Ils sont présents dans les médicaments, les cosmétiques et les produits alimentaires, puisque les parabènes les protègent contre la contamination bactérienne et fongique (champignons). On trouve également les parabènes à l'état naturel, dans le corps humain, ainsi que dans certains fruits et légumes, comme la mûre, la fraise ou la carotte, ou d'autres produits comme le miel. Sont-ils dangereux pour la santé ? Selon l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS), l'utilisation des parabènes dans les médicaments serait justifiée, car ils protègent les médicaments de la dégradation qui entraînerait une perte d'efficacité. L'AFSSAPS ajoute que seul un risque d'allergie aux parabènes dans les produits pharmaceutiques a été prouvé. Leur utilisation dans les médicaments ne serait donc pas remise en question. Cependant, d'autres risques de sécurité liés à l'utilisation de ces conservateurs ont été démontrés. Ils auraient en effet un potentiel cancérigène. En 2004, des chercheurs anglais de l'université de Reading découvrent la présence de parabènes dans la biopsie d'une tumeur cancéreuse du sein. Depuis, d'autres études réalisées sur les animaux accusent les parabènes de causer en plus, des problèmes de fertilité chez l'homme.L'organisme Santé Canada affirme en effet que la commercialisation des produits cosmétiques est assujettie à une législation stricte qui protège les consommateurs contre les produits nuisibles. Par conséquent, elle ne considère pas l'utilisation de parabènes dans les produits de consommation et les cosmétiques comme dangereuse pour la santé. Néanmoins, les parabènes restent très surveillés par Santé Canada, qui mentionne que plusieurs études sont actuellement en cours pour évaluer les risques liés aux parabènes durant la grossesse. Sources : www.afssaps.fr et www.senat.fr