Selon une enquête menée par le mensuel 60 Millions de consommateurs, 6 des 14 déodorants antitranspirants testés contiendraient des concentrations en sel d'aluminium supérieures au taux préconisé par l'Afssaps. Selon une enquête menée par le mensuel 60 Millions de consommateurs, 6 des 14 déodorants antitranspirants testés contiendraient des concentrations en sel d'aluminium supérieures au taux préconisé par l'Afssaps. C'est une conclusion préoccupante que publie le mensuel 60 Millions de consommateurs. Dans le numéro d'avril, les équipes du magazine ont mené une enquête sur la présence d'aluminium dans les déodorants antitranspirants ou antiperspirants. En effet, ces produits utilisent des sels d'aluminium pour réduire la transpiration alors que les déodorants classiques se contentent de masquer les odeurs. Au total, ce sont pas moins de 14 de ces produits destinés aux femmes comme aux hommes qui ont été testés. L'enquête a ainsi révélé que six de ces déodorants dépassaient la teneur en sel d'aluminium recommandée par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Les 14 antitranspirants testés dans le numéro d'avril de 60 Millions contenaient de l'aluminium, dans des teneurs très variables d'un produit à l'autre. Elles se situent entre 0,19% et 2% d'aluminium pur, selon le mensuel. Or, l'Afssaps a préconisé un taux maximal d'aluminium de 0,6% dans un rapport d'octobre dernier sur l'évaluation du risque lié à l'utilisation de l'aluminium dans les produits cosmétiques. 60 millions de consommateurs a même testé un déodorant à la pierre d'alun naturelle, présentée comme une alternative à l'aluminium mais qui contenait également de l'aluminium à hauteur de 0,3%. Dans son rapport centré sur les antitranspirants, l'Afssaps a indiqué qu'aucun élément ne permettait de considérer que l'exposition par voie cutanée à de l'aluminium présentait un risque cancérigène. Mais cette molécule ait aussi connu pour d'autres effets possibles tels que de la neurotoxicité, de l'atteinte osseuse voire de l'anémie. C'est pourquoi l'Agence a tout de même recommandé de restreindre la concentration d'aluminium dans les produits antitranspirants ou déodorants à 0,6%. Des indications incomplètes sur les emballages En outre, elle a également conseillé de ne pas utiliser les produits cosmétiques contenant de l'aluminium quand la peau est lésée. L'Afssaps précisait alors qu'"il serait nécessaire d'informer le consommateur que les produits antitranspirants ou déodorants ne doivent pas être utilisés après le rasage ou en cas de lésion de la peau". Une indication qui devrait normalement figurer sur le conditionnement mais qui ne l'est pas toujours, d'après les constatations du mensuel. 60 Millions de Consommateurs relève ainsi dans son essai que si globalement, les modes d'emploi et précautions d'usage figurent bien sur les emballages, aucune référence ne fournit la mention complète recommandée par l'Afssaps "ne pas utiliser après le rasage ou en cas de lésion de la peau". C'est une conclusion préoccupante que publie le mensuel 60 Millions de consommateurs. Dans le numéro d'avril, les équipes du magazine ont mené une enquête sur la présence d'aluminium dans les déodorants antitranspirants ou antiperspirants. En effet, ces produits utilisent des sels d'aluminium pour réduire la transpiration alors que les déodorants classiques se contentent de masquer les odeurs. Au total, ce sont pas moins de 14 de ces produits destinés aux femmes comme aux hommes qui ont été testés. L'enquête a ainsi révélé que six de ces déodorants dépassaient la teneur en sel d'aluminium recommandée par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Les 14 antitranspirants testés dans le numéro d'avril de 60 Millions contenaient de l'aluminium, dans des teneurs très variables d'un produit à l'autre. Elles se situent entre 0,19% et 2% d'aluminium pur, selon le mensuel. Or, l'Afssaps a préconisé un taux maximal d'aluminium de 0,6% dans un rapport d'octobre dernier sur l'évaluation du risque lié à l'utilisation de l'aluminium dans les produits cosmétiques. 60 millions de consommateurs a même testé un déodorant à la pierre d'alun naturelle, présentée comme une alternative à l'aluminium mais qui contenait également de l'aluminium à hauteur de 0,3%. Dans son rapport centré sur les antitranspirants, l'Afssaps a indiqué qu'aucun élément ne permettait de considérer que l'exposition par voie cutanée à de l'aluminium présentait un risque cancérigène. Mais cette molécule ait aussi connu pour d'autres effets possibles tels que de la neurotoxicité, de l'atteinte osseuse voire de l'anémie. C'est pourquoi l'Agence a tout de même recommandé de restreindre la concentration d'aluminium dans les produits antitranspirants ou déodorants à 0,6%. Des indications incomplètes sur les emballages En outre, elle a également conseillé de ne pas utiliser les produits cosmétiques contenant de l'aluminium quand la peau est lésée. L'Afssaps précisait alors qu'"il serait nécessaire d'informer le consommateur que les produits antitranspirants ou déodorants ne doivent pas être utilisés après le rasage ou en cas de lésion de la peau". Une indication qui devrait normalement figurer sur le conditionnement mais qui ne l'est pas toujours, d'après les constatations du mensuel. 60 Millions de Consommateurs relève ainsi dans son essai que si globalement, les modes d'emploi et précautions d'usage figurent bien sur les emballages, aucune référence ne fournit la mention complète recommandée par l'Afssaps "ne pas utiliser après le rasage ou en cas de lésion de la peau".