Né en 1813, Giuseppe Fortunino Francesco Verdi a écrit plusieurs opéras alliant la présence mélodique à la profondeur légendaire et psychologique qui ont marqué son époque... Né en 1813, Giuseppe Fortunino Francesco Verdi a écrit plusieurs opéras alliant la présence mélodique à la profondeur légendaire et psychologique qui ont marqué son époque... Le célèbre Quatuor de Verdi, formation classique, mondialement connue, de musique de chambre pour instruments à cordes, a donné un concert, mercredi à Alger, au Théâtre national algérien (Tna) dans une atmosphère magistrale créée par les sonorités raffinées des œuvres universelles d'Antonin Dvorak et Giuseppe Verdi. Deux grandes œuvres de la musique de chambre, amples et à plusieurs mouvements : Le Quatuor de Dvorak et Le Quatuor de Verdi (sa seule œuvre instrumentale), étaient au programme de cette soirée, organisée pour célébrer le bicentenaire de la naissance de Giuseppe Verdi en 1813. Le Quatuor à cordes numéro 12 en fa majeur, Américain, composé dans un élan d'inspiration euphorique en 1893 par Antonin Dvorak à Spillville, dans l'Etat de l'Iowa (Usa), a ouvert la voie à une nouvelle approche de la musique classique qui s'est frottée, pour la première fois, aux sonorités du blues. Dans ses quatre mouvements, l'œuvre consacre, dans des formes typiquement américaines, l'esprit indigène de l'importante colonie d'agriculteurs tchèques, immigrés, à cette époque, aux Usa. L'intensité du violon alto, la nostalgie et la mélancolie du premier violon et du violoncelle, le sursaut énergétique du deuxième violon après la tristesse et le climat festif de clôture dans des airs rappelant les indiens autochtones, ont constitué les quatre mouvements de cette œuvre prestigieuse. Joué pour la première fois en 1873, Le Quatuor à cordes en mi mineur de Giuseppe Verdi, composé à Naples en Italie en pleine tournée avec Opéra Aida, sa célèbre tétralogie, a constitué un repos actif qui a éloigné le maestro des exigences laborieuses de l'opéra. Carlo Maria Parazzoli, premier violon, Elena La Montagna, deuxième violon, Simone Briatoré, violon alto et Gabriele Geminiani, au violoncelle, variant leurs techniques d'interprétation, ont brillé par leur virtuosité, bravant les difficultés conceptuelles et pratiques du contrepoint et alternant les ornements des modes mineurs et majeurs. Le contrepoint est l'art de la création musicale à plusieurs lignes mélodiques qui se superposent, et que l'on joue en même temps, avec un décalage intelligemment mesuré qui a pour but d'harmoniser la mélodie principale par des contre chants d'accompagnement, agréables à l'oreille. Dans un mouvement d'ensemble synchronisé, dextérité, accélérations, nuances et précision ont installé chez les instrumentistes une complicité professionnelle des plus appréciables et une musicalité remarquable de haute qualité. Le concert s'est terminé dans l'allégresse et la bonne humeur avec l'interprétation inattendue de Summertime (1935), une pièce d'anthologie de George Gershwin en présence des ambassadeurs d'Italie, d'Allemagne, de France, de Grèce, du Japon, de Norvège, de l'Union européenne, d'Iran, de Croatie, d'Espagne, du Pakistan et de Belgique. La 9e symphonie ou La symphonie du nouveau monde, composée durant son séjour aux Usa, lui vaudra un succès foudroyant et lui confèrera les honneurs d'une grande notoriété qui le mènera, avec plusieurs autres succès, dans les grandes capitales du monde jusqu'à sa disparition à Prague, en 1904. Né en 1813, Giuseppe Fortunino Francesco Verdi a écrit plusieurs opéras alliant la présence mélodique à la profondeur légendaire et psychologique qui ont marqué son époque. Vite comparé à Bellini, Donizetti et Rossini, ses opéras sont repris à travers le monde. Compositeur de bon nombre d'œuvres immortelles dont Nabucco, Forza del destino, L'opéra Atilla, L'Opéra Aida, Le Quatuor à cordes en mi mineur ou encore L'opéra la Traviata, Giuseppe Verdi, disparu à Rome en 1901, reste une référence de la musique classique universelle et un des compositeurs d'opéras les plus influents. Le célèbre Quatuor de Verdi, formation classique, mondialement connue, de musique de chambre pour instruments à cordes, a donné un concert, mercredi à Alger, au Théâtre national algérien (Tna) dans une atmosphère magistrale créée par les sonorités raffinées des œuvres universelles d'Antonin Dvorak et Giuseppe Verdi. Deux grandes œuvres de la musique de chambre, amples et à plusieurs mouvements : Le Quatuor de Dvorak et Le Quatuor de Verdi (sa seule œuvre instrumentale), étaient au programme de cette soirée, organisée pour célébrer le bicentenaire de la naissance de Giuseppe Verdi en 1813. Le Quatuor à cordes numéro 12 en fa majeur, Américain, composé dans un élan d'inspiration euphorique en 1893 par Antonin Dvorak à Spillville, dans l'Etat de l'Iowa (Usa), a ouvert la voie à une nouvelle approche de la musique classique qui s'est frottée, pour la première fois, aux sonorités du blues. Dans ses quatre mouvements, l'œuvre consacre, dans des formes typiquement américaines, l'esprit indigène de l'importante colonie d'agriculteurs tchèques, immigrés, à cette époque, aux Usa. L'intensité du violon alto, la nostalgie et la mélancolie du premier violon et du violoncelle, le sursaut énergétique du deuxième violon après la tristesse et le climat festif de clôture dans des airs rappelant les indiens autochtones, ont constitué les quatre mouvements de cette œuvre prestigieuse. Joué pour la première fois en 1873, Le Quatuor à cordes en mi mineur de Giuseppe Verdi, composé à Naples en Italie en pleine tournée avec Opéra Aida, sa célèbre tétralogie, a constitué un repos actif qui a éloigné le maestro des exigences laborieuses de l'opéra. Carlo Maria Parazzoli, premier violon, Elena La Montagna, deuxième violon, Simone Briatoré, violon alto et Gabriele Geminiani, au violoncelle, variant leurs techniques d'interprétation, ont brillé par leur virtuosité, bravant les difficultés conceptuelles et pratiques du contrepoint et alternant les ornements des modes mineurs et majeurs. Le contrepoint est l'art de la création musicale à plusieurs lignes mélodiques qui se superposent, et que l'on joue en même temps, avec un décalage intelligemment mesuré qui a pour but d'harmoniser la mélodie principale par des contre chants d'accompagnement, agréables à l'oreille. Dans un mouvement d'ensemble synchronisé, dextérité, accélérations, nuances et précision ont installé chez les instrumentistes une complicité professionnelle des plus appréciables et une musicalité remarquable de haute qualité. Le concert s'est terminé dans l'allégresse et la bonne humeur avec l'interprétation inattendue de Summertime (1935), une pièce d'anthologie de George Gershwin en présence des ambassadeurs d'Italie, d'Allemagne, de France, de Grèce, du Japon, de Norvège, de l'Union européenne, d'Iran, de Croatie, d'Espagne, du Pakistan et de Belgique. La 9e symphonie ou La symphonie du nouveau monde, composée durant son séjour aux Usa, lui vaudra un succès foudroyant et lui confèrera les honneurs d'une grande notoriété qui le mènera, avec plusieurs autres succès, dans les grandes capitales du monde jusqu'à sa disparition à Prague, en 1904. Né en 1813, Giuseppe Fortunino Francesco Verdi a écrit plusieurs opéras alliant la présence mélodique à la profondeur légendaire et psychologique qui ont marqué son époque. Vite comparé à Bellini, Donizetti et Rossini, ses opéras sont repris à travers le monde. Compositeur de bon nombre d'œuvres immortelles dont Nabucco, Forza del destino, L'opéra Atilla, L'Opéra Aida, Le Quatuor à cordes en mi mineur ou encore L'opéra la Traviata, Giuseppe Verdi, disparu à Rome en 1901, reste une référence de la musique classique universelle et un des compositeurs d'opéras les plus influents.