Un séisme d'une magnitude de 5,1 sur l'échelle de Richter a secoué hier à 4 h du matin la wilaya de Blida, selon un communiqué du Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG). Un séisme d'une magnitude de 5,1 sur l'échelle de Richter a secoué hier à 4 h du matin la wilaya de Blida, selon un communiqué du Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG). Ce tremblement de terre, largement ressenti dans les wilayas limitrophes et particulièrement à Alger, avait son épicentre au village de Magtaâ Lazreg (4 km au nord-ouest de Hammam Melouane, dans les monts de Blida, plus exactement dans la région des Beni Misra. Il a été ressenti un peu partout dans l'Algérois et notamment à Alger et dans la wilaya de Tipaza. Aucune victime n'était à déplorer au moment où nous mettions sous presse. «Lorsque la terre a tremblé, l'électricité s'est coupée, chaque famille était demeurée en sa maison pour s'occuper des siens. On a paniqué car la terre a été secouée à 4 reprises» témoigne un résident de Magtaâ Lazreg, joint par téléphone. «Le wali de Blida est venu s'enquérir de la situation ce matin (hier, NDLR), invité par les habitants à visiter leurs demeures fissurées ou dont les murs ont été démolis par le tremblement de terre, il a refusé en expliquant que ce qui l'intéressait était de voir s'il fallait secourir des blessés ou constater de visu s'il y avait des morts, suite à ça, la population en colère a jeté violemment des pierres sur le wali qui s'en est sorti avec des blessures». Et d'ajouter : «Il n'a dû son salut qu'à l'intervention des sages et des éléments de la Gendarmerie nationale». Selon notre interlocuteur, cette colère exprimée par les habitants est le résultat d'un cumul de frustrations sur 50 années. «Les pouvoirs publics nous ont toujours ignorés et ce, depuis l'indépendance et ce n'est que maintenant qu'ils se rappellent de nous». Le pont de Magtaâ Lazreg qui enjambe l'un des affluents de oued El-Harrach «a été endommagé par la violence des secousses mais il est toujours ouvert à la circulation automobile vers Hammam Melouane», ajoute-t-il. D'après lui, «il y a eu 7 blessés dont un enfant», les pompiers sont toujours sur place et sont à l'affût du moindre accident qui peut survenir. «Nombre de poteaux électriques se sont écroulés sous l'effet du tremblement et beaucoup de maisons ont vu leurs murs s'écrouler. La route menant à Hammam Melouane s'est affaissée, ce qui la rend difficilement carrossable», ajoute-t-il. L'APS a avancé le bilan de 11 blessés, mais il concerne l'ensemble de la wilaya de Blida. Selon la même source, tous les blessés ont été pris en charge par la Protection civile. Le wali de Blida, Mohamed Ouchen, qui s'était rendu auparavant dans les localités de Magtaâ Lazreg, Tabainet, Bouinan et Hassainia, a demandé à la direction de la santé de mettre en place un hôpital de campagne sur les lieux du sinistre apprend-on. Présidant une réunion de crise, le wali a instruit ses proches collaborateurs de procéder à une estimation des dégâts causés par le séisme. La direction de l'action sociale de la wilaya a pris les dispositions nécessaires en vue de faire parvenir à la population des aides en denrées alimentaires. Les Beni Misra, ont toujours vécu dans l'isolement. Sous la colonisation, la zone avait été déclarée interdite et la population parquée dans des camps de regroupement afin de les séparer du FLN. L'armée française a ensuite bombardé toutes les zones évacuées afin d'anéantir les colonnes des moudjahidine. A l'indépendance, une partie de la population est retournée à ses terres mais pour une courte durée. Le terrorisme des années 90 les y chassera encore une nouvelle fois. Magtaâ Lazreg, est en fait un ancien centre de regroupement, et ses habitants n'ont eu de cesse de réclamer en vain le retour à leur terre. Notons que dans la même journée, un séisme de magnitude 6,2 sur l'échelle de Richter a secoué le sud du Pérou. Aucune victime, ni dégâts, n'ont été enregistrés selon le centre américain de veille géologique (USGS). Ce tremblement de terre, largement ressenti dans les wilayas limitrophes et particulièrement à Alger, avait son épicentre au village de Magtaâ Lazreg (4 km au nord-ouest de Hammam Melouane, dans les monts de Blida, plus exactement dans la région des Beni Misra. Il a été ressenti un peu partout dans l'Algérois et notamment à Alger et dans la wilaya de Tipaza. Aucune victime n'était à déplorer au moment où nous mettions sous presse. «Lorsque la terre a tremblé, l'électricité s'est coupée, chaque famille était demeurée en sa maison pour s'occuper des siens. On a paniqué car la terre a été secouée à 4 reprises» témoigne un résident de Magtaâ Lazreg, joint par téléphone. «Le wali de Blida est venu s'enquérir de la situation ce matin (hier, NDLR), invité par les habitants à visiter leurs demeures fissurées ou dont les murs ont été démolis par le tremblement de terre, il a refusé en expliquant que ce qui l'intéressait était de voir s'il fallait secourir des blessés ou constater de visu s'il y avait des morts, suite à ça, la population en colère a jeté violemment des pierres sur le wali qui s'en est sorti avec des blessures». Et d'ajouter : «Il n'a dû son salut qu'à l'intervention des sages et des éléments de la Gendarmerie nationale». Selon notre interlocuteur, cette colère exprimée par les habitants est le résultat d'un cumul de frustrations sur 50 années. «Les pouvoirs publics nous ont toujours ignorés et ce, depuis l'indépendance et ce n'est que maintenant qu'ils se rappellent de nous». Le pont de Magtaâ Lazreg qui enjambe l'un des affluents de oued El-Harrach «a été endommagé par la violence des secousses mais il est toujours ouvert à la circulation automobile vers Hammam Melouane», ajoute-t-il. D'après lui, «il y a eu 7 blessés dont un enfant», les pompiers sont toujours sur place et sont à l'affût du moindre accident qui peut survenir. «Nombre de poteaux électriques se sont écroulés sous l'effet du tremblement et beaucoup de maisons ont vu leurs murs s'écrouler. La route menant à Hammam Melouane s'est affaissée, ce qui la rend difficilement carrossable», ajoute-t-il. L'APS a avancé le bilan de 11 blessés, mais il concerne l'ensemble de la wilaya de Blida. Selon la même source, tous les blessés ont été pris en charge par la Protection civile. Le wali de Blida, Mohamed Ouchen, qui s'était rendu auparavant dans les localités de Magtaâ Lazreg, Tabainet, Bouinan et Hassainia, a demandé à la direction de la santé de mettre en place un hôpital de campagne sur les lieux du sinistre apprend-on. Présidant une réunion de crise, le wali a instruit ses proches collaborateurs de procéder à une estimation des dégâts causés par le séisme. La direction de l'action sociale de la wilaya a pris les dispositions nécessaires en vue de faire parvenir à la population des aides en denrées alimentaires. Les Beni Misra, ont toujours vécu dans l'isolement. Sous la colonisation, la zone avait été déclarée interdite et la population parquée dans des camps de regroupement afin de les séparer du FLN. L'armée française a ensuite bombardé toutes les zones évacuées afin d'anéantir les colonnes des moudjahidine. A l'indépendance, une partie de la population est retournée à ses terres mais pour une courte durée. Le terrorisme des années 90 les y chassera encore une nouvelle fois. Magtaâ Lazreg, est en fait un ancien centre de regroupement, et ses habitants n'ont eu de cesse de réclamer en vain le retour à leur terre. Notons que dans la même journée, un séisme de magnitude 6,2 sur l'échelle de Richter a secoué le sud du Pérou. Aucune victime, ni dégâts, n'ont été enregistrés selon le centre américain de veille géologique (USGS).