Ce n'est pas une surprise, loin s'en faut, si le procureur près le tribunal criminel de Constantine a requis, hier, la peine capitale à l'encontre de A. G. (38 ans) et H. O. (21 ans), jugés pour l'enlèvement et l'assassinat des petits Haroun (10 ans) et Ibrahim (9 ans), en mars dernier à la nouvelle ville Ali-Mendjeli. Ce n'est pas une surprise, loin s'en faut, si le procureur près le tribunal criminel de Constantine a requis, hier, la peine capitale à l'encontre de A. G. (38 ans) et H. O. (21 ans), jugés pour l'enlèvement et l'assassinat des petits Haroun (10 ans) et Ibrahim (9 ans), en mars dernier à la nouvelle ville Ali-Mendjeli. Le ministère public a aussi requis une peine à perpétuité à l'encontre d'une trosiéme personne impliquée (B.Z, 27 ans), poursuivie, elle, pour n'avoir pas alerté les services de sécurité alors qu'elle était au fait de l'enlèvement. Le procès des deux assassins présumés des deux enfants Haroun et Brahim, qui a tant défrayé la chronique non seulement à Constantine mais aussi sur l'ensemble du territoire national, au mois de mars dernier, ne manquera certainement pas de provoquer, de nouveau, la polémique sur la peine de mort. D'ailleurs dès l'annonce par la presse de la date du procès, qui s'est ouvert hier devant la chambre criminelle de la cour de Constantine, les Algériens en général et les Constantinois en particulier ont exprimé leurs vœux de voir les deux assassins présumés condamnés à la peine capitale. Cette volonté populaire est aisément compréhensible car cet odieux crime a provoqué une onde de choc sur l'ensemble du territoire national. Les services d'ordre ont mobilisé un important dispositif afin d'assurer le bon déroulement du procès. Tous les Algériens étaient choqués par la barbarie de ce double crime. A tel point qu'aucun avocat du barreau de Constantine et d'ailleurs n'a voulu prendre la défense des deux assassins, ce qui a obligé la cour à désigner des avocats d'office et ce, à l'évidence, pour garantir, le droit à la défense des deux accusés. On se rappelle que cela est survenu au mois de mars dernier, le samedi 9 mars plus exactement, lorsque l'annonce de la disparition des deux gamins a mis en émoi toute la population de la nouvelle ville Ali Mendjeli de Constantine. Les recherches pour les retrouver ont duré plus de deux jours puisque, le mardi 12 mars, les corps des deux enfants furent retrouvés dans des sacs en plastique. La nouvelle s'est vite répandue et les informations les plus folles circulaient alors à Constantine. On disait que les deux corps, retrouvés à juste quelques dizaines de mètres du lieu de leur habitat, étaient sauvagement mutilés et découpés. Des informations vite démenties par le procureur général, près la cour de Constantine. Mais la psychose avait déjà gagné du terrain et les Constantinois avaient terriblement peur pour leurs enfants. Une psychose, qui a gagné par la suite une grande partie de l'Algérie, ce d'autant que cet odieux assassinat coïncidait avec d'autres enlèvements et assassinats survenus ça et là. Les deux mis en cause, âgés de 21 et de 38 ans, avaient été arrêtés mardi 12 mars dernier, quelques heures seulement après leur forfait. Ils ont tous deux avoué leur crime. Les deux mis en cause sont poursuivis pour plusieurs chefs d'inculpation. Ils sont ainsi poursuivis pour enlèvements, séquestration et meurtres avec préméditation. Des charges qui vont leur valoir, sans doute aucun, d'être condamnés à la peine capitale. Ils vont donc écoper certainement d'une condamnation à mort. Une condamnation qui risque, toutefois, de ne satisfaire les Algériens que si elle est appliquée. Or, en Algérie l'application de la peine de mort est suspendue depuis 1993. Car l'opinion publique dans son écrasante majorité a demandé avec insistance l'application de la peine de mort aux deux assassins.Une grande polémique s'en est suivie, pour rappel, et le gouvernement a été mis dos au mur. Face à cet odieux crime, il faut le dire aussi, beaucoup de personnes qui étaient pourtant des abolitionnistes c'est-à-dire farouchement opposés au maintien de la peine de mort dans la législation algérienne ont fini par plaider en sa faveur surtout s'il est question d'enlèvements d'enfants et leur assassinat. Le ministère public a aussi requis une peine à perpétuité à l'encontre d'une trosiéme personne impliquée (B.Z, 27 ans), poursuivie, elle, pour n'avoir pas alerté les services de sécurité alors qu'elle était au fait de l'enlèvement. Le procès des deux assassins présumés des deux enfants Haroun et Brahim, qui a tant défrayé la chronique non seulement à Constantine mais aussi sur l'ensemble du territoire national, au mois de mars dernier, ne manquera certainement pas de provoquer, de nouveau, la polémique sur la peine de mort. D'ailleurs dès l'annonce par la presse de la date du procès, qui s'est ouvert hier devant la chambre criminelle de la cour de Constantine, les Algériens en général et les Constantinois en particulier ont exprimé leurs vœux de voir les deux assassins présumés condamnés à la peine capitale. Cette volonté populaire est aisément compréhensible car cet odieux crime a provoqué une onde de choc sur l'ensemble du territoire national. Les services d'ordre ont mobilisé un important dispositif afin d'assurer le bon déroulement du procès. Tous les Algériens étaient choqués par la barbarie de ce double crime. A tel point qu'aucun avocat du barreau de Constantine et d'ailleurs n'a voulu prendre la défense des deux assassins, ce qui a obligé la cour à désigner des avocats d'office et ce, à l'évidence, pour garantir, le droit à la défense des deux accusés. On se rappelle que cela est survenu au mois de mars dernier, le samedi 9 mars plus exactement, lorsque l'annonce de la disparition des deux gamins a mis en émoi toute la population de la nouvelle ville Ali Mendjeli de Constantine. Les recherches pour les retrouver ont duré plus de deux jours puisque, le mardi 12 mars, les corps des deux enfants furent retrouvés dans des sacs en plastique. La nouvelle s'est vite répandue et les informations les plus folles circulaient alors à Constantine. On disait que les deux corps, retrouvés à juste quelques dizaines de mètres du lieu de leur habitat, étaient sauvagement mutilés et découpés. Des informations vite démenties par le procureur général, près la cour de Constantine. Mais la psychose avait déjà gagné du terrain et les Constantinois avaient terriblement peur pour leurs enfants. Une psychose, qui a gagné par la suite une grande partie de l'Algérie, ce d'autant que cet odieux assassinat coïncidait avec d'autres enlèvements et assassinats survenus ça et là. Les deux mis en cause, âgés de 21 et de 38 ans, avaient été arrêtés mardi 12 mars dernier, quelques heures seulement après leur forfait. Ils ont tous deux avoué leur crime. Les deux mis en cause sont poursuivis pour plusieurs chefs d'inculpation. Ils sont ainsi poursuivis pour enlèvements, séquestration et meurtres avec préméditation. Des charges qui vont leur valoir, sans doute aucun, d'être condamnés à la peine capitale. Ils vont donc écoper certainement d'une condamnation à mort. Une condamnation qui risque, toutefois, de ne satisfaire les Algériens que si elle est appliquée. Or, en Algérie l'application de la peine de mort est suspendue depuis 1993. Car l'opinion publique dans son écrasante majorité a demandé avec insistance l'application de la peine de mort aux deux assassins.Une grande polémique s'en est suivie, pour rappel, et le gouvernement a été mis dos au mur. Face à cet odieux crime, il faut le dire aussi, beaucoup de personnes qui étaient pourtant des abolitionnistes c'est-à-dire farouchement opposés au maintien de la peine de mort dans la législation algérienne ont fini par plaider en sa faveur surtout s'il est question d'enlèvements d'enfants et leur assassinat.