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Un "homme d'honneur et un compagnon de lutte"
L'hommage de Khalida Toumi à feu Henri Alleg
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 07 - 2013

La ministre de la Culture, Khalida Toumi, a estimé, dimanche dans un hommage, que l'historien, journaliste et militant anticolonialiste Henri Alleg, décédé jeudi dernier à l'âge de 91 ans, était pour les Algériens "un compagnon de lutte" qui s'est rangé, par son combat et son courage, "du côté de la justice et des justes".
La ministre de la Culture, Khalida Toumi, a estimé, dimanche dans un hommage, que l'historien, journaliste et militant anticolonialiste Henri Alleg, décédé jeudi dernier à l'âge de 91 ans, était pour les Algériens "un compagnon de lutte" qui s'est rangé, par son combat et son courage, "du côté de la justice et des justes".
"Par son action et son engagement aux côtés des Algériens en lutte pour le recouvrement de leur dignité et de leur indépendance nationale, Henri Alleg aura été plus qu'un frère de combat ou un compagnon de lutte mais aussi véritablement l'homme d'honneur qui, au péril de sa vie, s'est tenu du côté de la justice et des justes (...) et qui a eu à affronter et à subir dans sa chair la monstruosité", écrit la ministre dans un message de condoléances.
Mme Toumi, qui déclare son "immense tristesse" à la disparition du grand homme, salue également en lui "l'incarnation de l'image de l'intégrité intellectuelle et du respect des principes humains qu'il a défendus en s'engageant (...) dans le combat contre le système inique de la colonisation".
Henri Alleg, poursuit la ministre, "a partagé avec le peuple algérien le sel offert par les nôtres, les souffrances infligées par la bête immonde, l'espérance têtue qui honore l'humanité et la recherche de la dignité qui lui est consubstantielle. Et c'est au titre de ces partages de frère de combat qu'il est Algérien".
Le défunt, qui sera inhumé dans les prochains jours en France, avait résumé sa pensée résolument anticolonialiste dans son célèbre livre-témoignage La question (1958) dans lequel il dénonçait la pratique de la torture en Algérie durant la Guerre de libération nationale.
Militant communiste en Algérie depuis 1939, il avait lui-même séjourné et connu la torture dans les geôles de la colonisation française en Algérie après qu'il eut été arrêté en juin 1957 en pleine "Bataille d'Alger" puis condamné en 1960 à 10 ans de réclusion dans une prison en France d'où il ne tardera pas à s'évader pour rejoindre Alger.
"Par son action et son engagement aux côtés des Algériens en lutte pour le recouvrement de leur dignité et de leur indépendance nationale, Henri Alleg aura été plus qu'un frère de combat ou un compagnon de lutte mais aussi véritablement l'homme d'honneur qui, au péril de sa vie, s'est tenu du côté de la justice et des justes (...) et qui a eu à affronter et à subir dans sa chair la monstruosité", écrit la ministre dans un message de condoléances.
Mme Toumi, qui déclare son "immense tristesse" à la disparition du grand homme, salue également en lui "l'incarnation de l'image de l'intégrité intellectuelle et du respect des principes humains qu'il a défendus en s'engageant (...) dans le combat contre le système inique de la colonisation".
Henri Alleg, poursuit la ministre, "a partagé avec le peuple algérien le sel offert par les nôtres, les souffrances infligées par la bête immonde, l'espérance têtue qui honore l'humanité et la recherche de la dignité qui lui est consubstantielle. Et c'est au titre de ces partages de frère de combat qu'il est Algérien".
Le défunt, qui sera inhumé dans les prochains jours en France, avait résumé sa pensée résolument anticolonialiste dans son célèbre livre-témoignage La question (1958) dans lequel il dénonçait la pratique de la torture en Algérie durant la Guerre de libération nationale.
Militant communiste en Algérie depuis 1939, il avait lui-même séjourné et connu la torture dans les geôles de la colonisation française en Algérie après qu'il eut été arrêté en juin 1957 en pleine "Bataille d'Alger" puis condamné en 1960 à 10 ans de réclusion dans une prison en France d'où il ne tardera pas à s'évader pour rejoindre Alger.


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