Contrebande carburant, trafic de drogue, détournement de produits alimentaires de première nécessité subventionnés par le Trésor public. Les pays voisins, notamment le Maroc et à un degré moindre la Tunisie sont les grands bénéficiaires de ce trafic qui se pratique à grande échelle. Contrebande carburant, trafic de drogue, détournement de produits alimentaires de première nécessité subventionnés par le Trésor public. Les pays voisins, notamment le Maroc et à un degré moindre la Tunisie sont les grands bénéficiaires de ce trafic qui se pratique à grande échelle. De notre voisin de l'Ouest nous parvient, en grandes quantités, de la drogue, laquelle est échangée par des réseaux mafieux, par des produits alimentaires et autres qui affichent des prix prohibitifs sur les territoires marocain et tunisien. Le gouvernement a pris la mesure des menaces qui guettent et la santé des Algériens et l'économie nationale. Il était grand temps pout l'Etat de prendre certaines mesures pour endiguer l'ampleur du phénomène. Pour se convaincre, deux chiffres : au total, 77.920,163 kg de résine de cannabis ont été saisies durant le premier semestre de l'année 2013, contre 71.482,013 kg durant la même période de 2012, en augmentation de 9,1%, a indiqué, ce mercredi 24 juillet, le directeur général de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT), Mohamed Zouggar, dans un entretien accordé à l'APS. L'autre chiffre est tout aussi révélateur : Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales avait indiqué, le 14 juillet dernier, que près de 25% de la production nationale de carburants "est gaspillée et exportée illégalement" vers les pays voisins. En données chiffrées, cela donne selon le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, qui à partir d'El-Oued a affirmé quelques jours plus tard que plus de 1,5 milliard de litres de carburants qui sont détournés annuellement vers l'étranger. "Nous avons 1,5 milliard de litres qui sortent du pays d'une manière illégale. Cela représente un milliard de dinars", a avancé le ministre, en relevant, qu'avec cette quantité, 600.000 véhicules tournent au-delà des frontières du pays. Ça suffit ! "La contrebande de carburants est une gangrène pour l'économie nationale. Ça suffit !", a déploré M. Yousfi, cité par l'APS. Le cri de rage du ministre s'est traduit par une série de mesures que le gouvernement vient de prendre le 4 juillet passé, lors d'un conseil interministériel (CIM), consacré à la lutte contre la contrebande. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui a présidé ce CIM "a ordonné une série de mesures à l'institution douanière et aux services de sécurité de l'Etat pour renforcer le contrôle dans les zones frontalières concernées par ce fléau", indique à l'APS, Henad Rezki, sous-directeur chargé de la lutte contre la contrebande à la direction générale des douanes (DGD). Les mesures prises courant juillet visent essentiellement à lutter contre la contrebande de carburants mais aussi de produits de première nécessité, de cheptel, et des métaux ferreux et non ferreux, précise ce responsable. "C'est un phénomène qui persiste et qui prend de l'ampleur. Même si les Douanes parviennent à déjouer quotidiennement ces opérations frauduleuses il n'en demeure pas moins que ces réseaux de contrebandiers sont bien maillés pour échapper parfois à notre vigilance", reconnaît M. Henad. Cependant, l'immensité des frontières algériennes qui s'étendent sur plus de 6.000 km a rendu difficile le positionnement sur le terrain des services des Douanes. Ce corps ne peut lutter seul contre les bandes bien organisées et disposant de moyens de locomotion adaptés au terrain de des régions frontalières. D'où, la mesure d'une utilisation rationnelle des effectifs de la DGSN, des gardes-frontières (GGF), et des Douanes qui a été recommandée par le gouvernement pour resserrer l'étau sur les contrebandiers. Tous ces corps de sécurité et de surveillance sont appelés, selon l'instruction du Premier ministre "à agir d'une manière harmonieuse et coordonnée avec les services de sécurité pour rendre les frontières moins poreuses". Les services de sécurité et des Douanes sont aussi appelés, en application de ces mesures gouvernementales, de saisir systématiquement tous les véhicules dotés de cachettes aménagées pour carburant ou d'un double réservoir. Selon M. Henad, la présence d'un deuxième réservoir dans un véhicule est une forte présomption de fraude. Les directions des mines dans chaque wilaya ont été chargées dans ce sens de réaliser dans le cadre du contrôle technique des fichiers sur les véhicules à double réservoir aménagés en usine ou ceux réalisés d'une façon artisanale. Ce travail aidera les services de sécurité et des Douanes à remonter aux réseaux de contrebandiers qui utilisent des véhicules à double réservoir, monté avec des moyens de fortune. L'instruction du chef de l'exécutif met l'accent également sur la nécessité du contrôle au niveau des stations-service. Les modalités de présence des services de sécurité et des douanes au niveau de ces points de vente de carburant n'ont pas encore été arrêtées. Mais les gérants de ces stations-service seront instruits pour refuser de servir du carburant aux propriétaires de véhicules à double réservoir ainsi que de vendre de l'essence en vrac dans des jerricanes. Par ailleurs, les "faux agriculteurs" qui alimentent les contrebandiers en grandes quantités de gasoil seront mis sous la loupe des services de sécurité et des douanes qui vont multiplier les enquêtes et les contrôles sur leurs activités frauduleuses. De notre voisin de l'Ouest nous parvient, en grandes quantités, de la drogue, laquelle est échangée par des réseaux mafieux, par des produits alimentaires et autres qui affichent des prix prohibitifs sur les territoires marocain et tunisien. Le gouvernement a pris la mesure des menaces qui guettent et la santé des Algériens et l'économie nationale. Il était grand temps pout l'Etat de prendre certaines mesures pour endiguer l'ampleur du phénomène. Pour se convaincre, deux chiffres : au total, 77.920,163 kg de résine de cannabis ont été saisies durant le premier semestre de l'année 2013, contre 71.482,013 kg durant la même période de 2012, en augmentation de 9,1%, a indiqué, ce mercredi 24 juillet, le directeur général de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT), Mohamed Zouggar, dans un entretien accordé à l'APS. L'autre chiffre est tout aussi révélateur : Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales avait indiqué, le 14 juillet dernier, que près de 25% de la production nationale de carburants "est gaspillée et exportée illégalement" vers les pays voisins. En données chiffrées, cela donne selon le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, qui à partir d'El-Oued a affirmé quelques jours plus tard que plus de 1,5 milliard de litres de carburants qui sont détournés annuellement vers l'étranger. "Nous avons 1,5 milliard de litres qui sortent du pays d'une manière illégale. Cela représente un milliard de dinars", a avancé le ministre, en relevant, qu'avec cette quantité, 600.000 véhicules tournent au-delà des frontières du pays. Ça suffit ! "La contrebande de carburants est une gangrène pour l'économie nationale. Ça suffit !", a déploré M. Yousfi, cité par l'APS. Le cri de rage du ministre s'est traduit par une série de mesures que le gouvernement vient de prendre le 4 juillet passé, lors d'un conseil interministériel (CIM), consacré à la lutte contre la contrebande. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui a présidé ce CIM "a ordonné une série de mesures à l'institution douanière et aux services de sécurité de l'Etat pour renforcer le contrôle dans les zones frontalières concernées par ce fléau", indique à l'APS, Henad Rezki, sous-directeur chargé de la lutte contre la contrebande à la direction générale des douanes (DGD). Les mesures prises courant juillet visent essentiellement à lutter contre la contrebande de carburants mais aussi de produits de première nécessité, de cheptel, et des métaux ferreux et non ferreux, précise ce responsable. "C'est un phénomène qui persiste et qui prend de l'ampleur. Même si les Douanes parviennent à déjouer quotidiennement ces opérations frauduleuses il n'en demeure pas moins que ces réseaux de contrebandiers sont bien maillés pour échapper parfois à notre vigilance", reconnaît M. Henad. Cependant, l'immensité des frontières algériennes qui s'étendent sur plus de 6.000 km a rendu difficile le positionnement sur le terrain des services des Douanes. Ce corps ne peut lutter seul contre les bandes bien organisées et disposant de moyens de locomotion adaptés au terrain de des régions frontalières. D'où, la mesure d'une utilisation rationnelle des effectifs de la DGSN, des gardes-frontières (GGF), et des Douanes qui a été recommandée par le gouvernement pour resserrer l'étau sur les contrebandiers. Tous ces corps de sécurité et de surveillance sont appelés, selon l'instruction du Premier ministre "à agir d'une manière harmonieuse et coordonnée avec les services de sécurité pour rendre les frontières moins poreuses". Les services de sécurité et des Douanes sont aussi appelés, en application de ces mesures gouvernementales, de saisir systématiquement tous les véhicules dotés de cachettes aménagées pour carburant ou d'un double réservoir. Selon M. Henad, la présence d'un deuxième réservoir dans un véhicule est une forte présomption de fraude. Les directions des mines dans chaque wilaya ont été chargées dans ce sens de réaliser dans le cadre du contrôle technique des fichiers sur les véhicules à double réservoir aménagés en usine ou ceux réalisés d'une façon artisanale. Ce travail aidera les services de sécurité et des Douanes à remonter aux réseaux de contrebandiers qui utilisent des véhicules à double réservoir, monté avec des moyens de fortune. L'instruction du chef de l'exécutif met l'accent également sur la nécessité du contrôle au niveau des stations-service. Les modalités de présence des services de sécurité et des douanes au niveau de ces points de vente de carburant n'ont pas encore été arrêtées. Mais les gérants de ces stations-service seront instruits pour refuser de servir du carburant aux propriétaires de véhicules à double réservoir ainsi que de vendre de l'essence en vrac dans des jerricanes. Par ailleurs, les "faux agriculteurs" qui alimentent les contrebandiers en grandes quantités de gasoil seront mis sous la loupe des services de sécurité et des douanes qui vont multiplier les enquêtes et les contrôles sur leurs activités frauduleuses.