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L'activité physique changerait la régulation des gènes du tissu adipeux
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 08 - 2013

Lorsque des personnes non sportives se mettent à pratiquer une activité physique, elles peuvent changer leur épigénome. En effet, une étude vient de montrer qu'il est possible d'altérer la régulation des gènes de leurs cellules graisseuses. Voilà peut-être pourquoi l'activité physique fait du bien à notre corps.
Lorsque des personnes non sportives se mettent à pratiquer une activité physique, elles peuvent changer leur épigénome. En effet, une étude vient de montrer qu'il est possible d'altérer la régulation des gènes de leurs cellules graisseuses. Voilà peut-être pourquoi l'activité physique fait du bien à notre corps.
Pratiquer une activité physique régulière, comme la marche ou la course à pied, pourrait protéger du diabète et de l'obésité en régulant des gènes retrouvés dans le tissu adipeux. Le patrimoine génétique n'explique pas tout. L'ADN n'est qu'un support de l'information, qui est interprété différemment selon la façon dont il est lu. Un peu comme un livre.
Et une cellule dispose de plusieurs façons de réguler ses gènes, que l'on regroupe sous le terme d'épigénétique. Ainsi, les cellules peuvent jouer avec la compaction de l'ADN à l'aide des histones, ou bien déposer des groupements méthyle sur certaines bases azotées afin d'empêcher leur transcription. C'est la méthylation.
Comment ces processussont-ils régulés ?
Tout n'est pas encore bien compris par les scientifiques. Il semble qu'en règle générale, les modifications épigénétiques se transmettent lors des divisions cellulaires, et donc perdurent dans le temps. Mais celles-ci sont malgré tout soumises à l'environnement.
Il est reconnu que l'alimentation, le niveau d'activité physique ou le mode de vie peuvent altérer cet épigénome.Lorsqu'il s'agit de rechercher l'effet du sport sur l'épigénétique humaine, les travaux se sont focalisés sur le muscle squelettique, très grand consommateur d'énergie.
Mais à l'université de Lund, en Suède, Charlotte Ling et ses collègues ont entrepris de regarder ce qu'il se passait à l'opposé : dans la graisse, ce tissu qui stocke l'énergie. Idée pertinente, d'après l'étude qu'ils ont publiée dans Plos Genetics, car elle montre que le sport affecte bel et bien l'interprétation que les cellules font de l'ADN au niveau des gènes impliqués dans l'obésité et le diabète de type 2.
Régulation des gènes du diabète et de l'obésité altérée par le sport
En tout, 23 hommes d'environ 35 ans en bonne santé, mais présentant un léger surpoids, ont joué les cobayes. Bien que non sportifs, ils ont accepté de pratiquer des exercices d'aérobic pendant six mois, à raison de trois entraînements par semaine. Contrat non pleinement rempli, car en moyenne, ils n'assistaient qu'à 1,8 séance hebdomadaire...
L'ADN est une molécule complexe, sur laquelle viennent se fixer des éléments qui favorisent ou inhibent la lecture des gènes. Les méthylations par exemple empêchent les enzymes chargées de la transcription de faire leur travail. Sur l'ADN viennent se fixer des éléments qui favorisent ou inhibent la lecture des gènes. Les méthylations par exemple empêchent les enzymes chargées de la transcription de faire leur travail. Grâce à des prélèvements de graisse au niveau sous-cutané, les chercheurs ont pu constater l'évolution de l'épigénome au cours du temps.
Pour éviter que d'autres paramètres viennent fausser les données, il leur était demandé de vivre dans les mêmes conditions qu'auparavant. Par l'analyse de plus de 480.000 positions sur le génome, retrouvées dans environ 7.000 gènes différents, les scientifiques ont effectivement constaté des modifications des méthylations sur l'ADN.
Ainsi, une carte du méthylome du tissu adipeux a pu être dessinée chez ces patients. Les chercheurs se sont alors concentrés sur les gènes avec lesquels des liens avec l'obésité et le diabète de type 2 ont été établis.Aller voir dans la graisse plutôt que dans le muscle Il se trouve que ces gènes voient également leur profil évoluer avec le sport : l'activité physique induit donc des changements épigénétiques à ce niveau précis dans le tissu adipeux.
Bien qu'il soit encore trop tôt pour déterminer toutes les conséquences à l'échelle de l'organisme, les chercheurs précisent qu'ils tiennent peut-être là l'une des explications aux avantages procurés par l'activité physique contre l'obésité et le diabète de type 2. Et donc pour notre santé en général.Un vaste travail doit encore être réalisé avant de pouvoir déterminer l'ensemble des mécanismes impliqués, mais cette recherche pourrait montrer le chemin dans lequel il faut aller. Si le muscle semble moins prometteur, il faut peut-être trouver l'inspiration dans la graisse.
Pratiquer une activité physique régulière, comme la marche ou la course à pied, pourrait protéger du diabète et de l'obésité en régulant des gènes retrouvés dans le tissu adipeux. Le patrimoine génétique n'explique pas tout. L'ADN n'est qu'un support de l'information, qui est interprété différemment selon la façon dont il est lu. Un peu comme un livre.
Et une cellule dispose de plusieurs façons de réguler ses gènes, que l'on regroupe sous le terme d'épigénétique. Ainsi, les cellules peuvent jouer avec la compaction de l'ADN à l'aide des histones, ou bien déposer des groupements méthyle sur certaines bases azotées afin d'empêcher leur transcription. C'est la méthylation.
Comment ces processussont-ils régulés ?
Tout n'est pas encore bien compris par les scientifiques. Il semble qu'en règle générale, les modifications épigénétiques se transmettent lors des divisions cellulaires, et donc perdurent dans le temps. Mais celles-ci sont malgré tout soumises à l'environnement.
Il est reconnu que l'alimentation, le niveau d'activité physique ou le mode de vie peuvent altérer cet épigénome.Lorsqu'il s'agit de rechercher l'effet du sport sur l'épigénétique humaine, les travaux se sont focalisés sur le muscle squelettique, très grand consommateur d'énergie.
Mais à l'université de Lund, en Suède, Charlotte Ling et ses collègues ont entrepris de regarder ce qu'il se passait à l'opposé : dans la graisse, ce tissu qui stocke l'énergie. Idée pertinente, d'après l'étude qu'ils ont publiée dans Plos Genetics, car elle montre que le sport affecte bel et bien l'interprétation que les cellules font de l'ADN au niveau des gènes impliqués dans l'obésité et le diabète de type 2.
Régulation des gènes du diabète et de l'obésité altérée par le sport
En tout, 23 hommes d'environ 35 ans en bonne santé, mais présentant un léger surpoids, ont joué les cobayes. Bien que non sportifs, ils ont accepté de pratiquer des exercices d'aérobic pendant six mois, à raison de trois entraînements par semaine. Contrat non pleinement rempli, car en moyenne, ils n'assistaient qu'à 1,8 séance hebdomadaire...
L'ADN est une molécule complexe, sur laquelle viennent se fixer des éléments qui favorisent ou inhibent la lecture des gènes. Les méthylations par exemple empêchent les enzymes chargées de la transcription de faire leur travail. Sur l'ADN viennent se fixer des éléments qui favorisent ou inhibent la lecture des gènes. Les méthylations par exemple empêchent les enzymes chargées de la transcription de faire leur travail. Grâce à des prélèvements de graisse au niveau sous-cutané, les chercheurs ont pu constater l'évolution de l'épigénome au cours du temps.
Pour éviter que d'autres paramètres viennent fausser les données, il leur était demandé de vivre dans les mêmes conditions qu'auparavant. Par l'analyse de plus de 480.000 positions sur le génome, retrouvées dans environ 7.000 gènes différents, les scientifiques ont effectivement constaté des modifications des méthylations sur l'ADN.
Ainsi, une carte du méthylome du tissu adipeux a pu être dessinée chez ces patients. Les chercheurs se sont alors concentrés sur les gènes avec lesquels des liens avec l'obésité et le diabète de type 2 ont été établis.Aller voir dans la graisse plutôt que dans le muscle Il se trouve que ces gènes voient également leur profil évoluer avec le sport : l'activité physique induit donc des changements épigénétiques à ce niveau précis dans le tissu adipeux.
Bien qu'il soit encore trop tôt pour déterminer toutes les conséquences à l'échelle de l'organisme, les chercheurs précisent qu'ils tiennent peut-être là l'une des explications aux avantages procurés par l'activité physique contre l'obésité et le diabète de type 2. Et donc pour notre santé en général.Un vaste travail doit encore être réalisé avant de pouvoir déterminer l'ensemble des mécanismes impliqués, mais cette recherche pourrait montrer le chemin dans lequel il faut aller. Si le muscle semble moins prometteur, il faut peut-être trouver l'inspiration dans la graisse.


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