Le déficit du budget de l'Etat français à fin juin s'est creusé à 59,3 milliards d'euros contre 56,7 milliards un an plus tôt à la même période, selon les données publiées vendredi par le ministère du Budget. Le déficit du budget de l'Etat français à fin juin s'est creusé à 59,3 milliards d'euros contre 56,7 milliards un an plus tôt à la même période, selon les données publiées vendredi par le ministère du Budget. Hors éléments non récurrents, qui ont pesé pour 7,5 milliards d'euros, il serait en amélioration de près de cinq milliards d'euros d'un an sur l'autre. Au 30 juin 2013, les dépenses (budget général et prélèvements sur recettes) atteignaient 196,2 milliards d'euros (191,3 milliards hors dépenses exceptionnelles), en hausse de 5,9%. Les seules dépenses de personnel affichent une progression de 2% à périmètre constant, à 61,74 milliards. Les recettes ont progressé dans le même temps de 5% à 152,7 une évolution qui témoigne d'une amélioration par rapport aux cinq premiers mois de l'année, indique le ministère. La hausse est de 6,6% pour les seules recettes fiscales nettes, à 145,6 milliards.Cette hausse est tirée par les rentrées d'impôt sur le revenu (+12,2%) et d'impôt sur les sociétés (+10,4%) en raison de l'augmentation de la fiscalité, alors que les recettes de TVA (+0,9% à 66,5 milliards) sont toujours aussi poussives du fait de la conjoncture. Le gouvernement prévoyait de ramener les déficits publics, dont le solde budgétaire est la principale composante, à 3% du PIB en fin d'année, un objectif auquel il a renoncé avec le feu vert de la Commission européenne en raison de la faiblesse de la croissance début 2013.Cet objectif reposait sur un déficit budgétaire ramené à 62,3 milliards d'euros à fin 2013 contre 87,2 milliards en 2012. Le gouvernement a d'abord revu sa prévision de déficit public à 3,7% du PIB cette année sur la base d'une croissance limitée à 0,1%. Et il a reconnu début juillet que ces hypothèses étaient encore trop optimistes en jugeant "raisonnable" l'estimation de la Cour des comptes d'un déficit public autour de 4% fin 2013. Les éléments non récurrents qui faussent en partie la comparaison avec 2012 sont la perception, au début de l'an passé, de 2,6 milliards d'euros de recettes liées à l'attribution des licences de téléphonie mobile "4G" et, pour cette année, la contribution de la France à une augmentation de capital de la Banque européenne d'investissement pour 1,6 milliard d'euros ainsi qu'une dotation de 3,3 milliards au Mécanisme européen de stabilité. Hors éléments non récurrents, qui ont pesé pour 7,5 milliards d'euros, il serait en amélioration de près de cinq milliards d'euros d'un an sur l'autre. Au 30 juin 2013, les dépenses (budget général et prélèvements sur recettes) atteignaient 196,2 milliards d'euros (191,3 milliards hors dépenses exceptionnelles), en hausse de 5,9%. Les seules dépenses de personnel affichent une progression de 2% à périmètre constant, à 61,74 milliards. Les recettes ont progressé dans le même temps de 5% à 152,7 une évolution qui témoigne d'une amélioration par rapport aux cinq premiers mois de l'année, indique le ministère. La hausse est de 6,6% pour les seules recettes fiscales nettes, à 145,6 milliards.Cette hausse est tirée par les rentrées d'impôt sur le revenu (+12,2%) et d'impôt sur les sociétés (+10,4%) en raison de l'augmentation de la fiscalité, alors que les recettes de TVA (+0,9% à 66,5 milliards) sont toujours aussi poussives du fait de la conjoncture. Le gouvernement prévoyait de ramener les déficits publics, dont le solde budgétaire est la principale composante, à 3% du PIB en fin d'année, un objectif auquel il a renoncé avec le feu vert de la Commission européenne en raison de la faiblesse de la croissance début 2013.Cet objectif reposait sur un déficit budgétaire ramené à 62,3 milliards d'euros à fin 2013 contre 87,2 milliards en 2012. Le gouvernement a d'abord revu sa prévision de déficit public à 3,7% du PIB cette année sur la base d'une croissance limitée à 0,1%. Et il a reconnu début juillet que ces hypothèses étaient encore trop optimistes en jugeant "raisonnable" l'estimation de la Cour des comptes d'un déficit public autour de 4% fin 2013. Les éléments non récurrents qui faussent en partie la comparaison avec 2012 sont la perception, au début de l'an passé, de 2,6 milliards d'euros de recettes liées à l'attribution des licences de téléphonie mobile "4G" et, pour cette année, la contribution de la France à une augmentation de capital de la Banque européenne d'investissement pour 1,6 milliard d'euros ainsi qu'une dotation de 3,3 milliards au Mécanisme européen de stabilité.