Le Syndicat autonome des postiers remet le couvert avec pour revendication principale l'application de la nouvelle grille de salaires et de meilleures conditions de travail ainsi que le départ du directeur général d'Algérie-Poste, une revendication sine qua non pour arrêter la grève. Le Syndicat autonome des postiers remet le couvert avec pour revendication principale l'application de la nouvelle grille de salaires et de meilleures conditions de travail ainsi que le départ du directeur général d'Algérie-Poste, une revendication sine qua non pour arrêter la grève. En débrayage depuis trois jours dans la capitale, le mouvement de grève aurait fait tache d‘huile : environ trente bureaux de poste au niveau de Mostaganem, quarante à Blida et sept à Chlef, en plus des trente à Alger, où trois des quatre recettes principales que compte la capitale, à savoir celles de Hussein-Dey, de Rouiba et de la Grande-Poste, sont à l‘arrêt depuis mercredi. Les grévistes comptent durcir leur mouvement, si le ministre Moussa Benhamadi ne procède pas au limogeage pur et simple de Mohand-Laïd Mahloul l‘actuel directeur d‘Algérie Poste et procéde à son remplacement par un cadre compétent. Pour rappel en janvier 2013 des postiers venus de plusieurs wilayas du pays s‘étaient rassemblés devant la Grande Poste pour demander l‘application de tous les points de la convention, dont ceux liés à la grille des salaires avec un rappel des augmentations depuis 2008. Le syndicat de l‘entreprise, quant à lui, est boudé par les travailleurs qui le considère comme étant trop « proche de la direction générale ». A cette époque le ministre Moussa Benhamadi avait approuvé les résolutions du Conseil d‘administration de l‘entreprise dont une prime de 30.000 DA octroyée. le ministre s‘était engagé personnellement à veiller à la finalisation, par Algérie-Poste, des dossiers relatifs à ces revendications qui ont fait l‘objet d‘un accord avec le partenaire social dans un délai qui ne dépasserait pas le 20 février 2013. Six mois se sont écoulés, les revendications sont restées à l‘état de vœu pieux et le directeur général d‘Algérie Poste est toujours en poste. Les grévistes, qui renouent avec la contestation, sont décidés à aller jusqu‘au bout en pénalisant tout de go les millions de fonctionnaires et retraités qui attendent salaires et pensions pour faire face à un quotidien bien loin d‘être clément. En débrayage depuis trois jours dans la capitale, le mouvement de grève aurait fait tache d‘huile : environ trente bureaux de poste au niveau de Mostaganem, quarante à Blida et sept à Chlef, en plus des trente à Alger, où trois des quatre recettes principales que compte la capitale, à savoir celles de Hussein-Dey, de Rouiba et de la Grande-Poste, sont à l‘arrêt depuis mercredi. Les grévistes comptent durcir leur mouvement, si le ministre Moussa Benhamadi ne procède pas au limogeage pur et simple de Mohand-Laïd Mahloul l‘actuel directeur d‘Algérie Poste et procéde à son remplacement par un cadre compétent. Pour rappel en janvier 2013 des postiers venus de plusieurs wilayas du pays s‘étaient rassemblés devant la Grande Poste pour demander l‘application de tous les points de la convention, dont ceux liés à la grille des salaires avec un rappel des augmentations depuis 2008. Le syndicat de l‘entreprise, quant à lui, est boudé par les travailleurs qui le considère comme étant trop « proche de la direction générale ». A cette époque le ministre Moussa Benhamadi avait approuvé les résolutions du Conseil d‘administration de l‘entreprise dont une prime de 30.000 DA octroyée. le ministre s‘était engagé personnellement à veiller à la finalisation, par Algérie-Poste, des dossiers relatifs à ces revendications qui ont fait l‘objet d‘un accord avec le partenaire social dans un délai qui ne dépasserait pas le 20 février 2013. Six mois se sont écoulés, les revendications sont restées à l‘état de vœu pieux et le directeur général d‘Algérie Poste est toujours en poste. Les grévistes, qui renouent avec la contestation, sont décidés à aller jusqu‘au bout en pénalisant tout de go les millions de fonctionnaires et retraités qui attendent salaires et pensions pour faire face à un quotidien bien loin d‘être clément.