Le président afghan Hamid Karzaï, reçu lundi par le Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif, a souligné la nécessité d'une médiation d'Islamabad dans l'optique de négociations de paix avec les taliban. Le président afghan Hamid Karzaï, reçu lundi par le Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif, a souligné la nécessité d'une médiation d'Islamabad dans l'optique de négociations de paix avec les taliban. Le Pakistan, qui a contribué à l'arrivé de la milice islamiste au pouvoir en Afghanistan en 1996, est considéré comme un acteur incontournable du processus de paix que Kaboul et Washington s'efforcent d'entamer avant le retrait des forces étrangères, à la fin de l'année prochaine. L'administration d'Hamid Karzaï accuse de longue date le pays voisin, lui-même aux prises avec une guérilla islamiste, de jouer un double jeu et d'instrumentaliser les taliban. A l'issue de son entrevue avec Nawaz Sharif, le président afghan a dit l'avoir invité "en premier lieu et avec insistance" à contribuer au processus de réconciliation en favorisant les contacts entre le Haut Conseil de paix et la milice. Le Premier ministre, qu'il rencontrait pour la première fois depuis son retour aux affaires début juin, ne s'est pas exprimé spécifiquement sur ce point. Pour l'instant, les taliban afghans refusent de négocier avec le gouvernement afghan qu'ils considèrent comme le jouet des Etats-Unis. "Pour les deux pays, la première préoccupation est la sécurité défaillante de leurs citoyens et la menace terroriste persistante. C'est dans ce domaine que les deux gouvernements doivent focaliser leur attention", a souligné Hamid Karzaï, qui s'est rendu à 19 reprises au Pakistan. "Le Pakistan soutient fermement et sincèrement le processus de paix et de réconciliation en Afghanistan. Nous sommes tout à fait d'accord pour dire que ce processus doit être ouvert, mené par l'Afghanistan et dirigé par lui", a répondu Nawaz Sharif. L'ouverture en juin, à Doha, d'un bureau de représentation des taliban avec plaque et drapeau, dans la perspective de négociations avec les Etats-Unis, a suscité la colère d'Hamid Karzaï et entraîné l'annulation des pourparlers. Le Pakistan, qui a contribué à l'arrivé de la milice islamiste au pouvoir en Afghanistan en 1996, est considéré comme un acteur incontournable du processus de paix que Kaboul et Washington s'efforcent d'entamer avant le retrait des forces étrangères, à la fin de l'année prochaine. L'administration d'Hamid Karzaï accuse de longue date le pays voisin, lui-même aux prises avec une guérilla islamiste, de jouer un double jeu et d'instrumentaliser les taliban. A l'issue de son entrevue avec Nawaz Sharif, le président afghan a dit l'avoir invité "en premier lieu et avec insistance" à contribuer au processus de réconciliation en favorisant les contacts entre le Haut Conseil de paix et la milice. Le Premier ministre, qu'il rencontrait pour la première fois depuis son retour aux affaires début juin, ne s'est pas exprimé spécifiquement sur ce point. Pour l'instant, les taliban afghans refusent de négocier avec le gouvernement afghan qu'ils considèrent comme le jouet des Etats-Unis. "Pour les deux pays, la première préoccupation est la sécurité défaillante de leurs citoyens et la menace terroriste persistante. C'est dans ce domaine que les deux gouvernements doivent focaliser leur attention", a souligné Hamid Karzaï, qui s'est rendu à 19 reprises au Pakistan. "Le Pakistan soutient fermement et sincèrement le processus de paix et de réconciliation en Afghanistan. Nous sommes tout à fait d'accord pour dire que ce processus doit être ouvert, mené par l'Afghanistan et dirigé par lui", a répondu Nawaz Sharif. L'ouverture en juin, à Doha, d'un bureau de représentation des taliban avec plaque et drapeau, dans la perspective de négociations avec les Etats-Unis, a suscité la colère d'Hamid Karzaï et entraîné l'annulation des pourparlers.