Le président afghan Hamid Karzaï a adressé hier, une sévère mise en garde au Pakistan voisin, revendiquant le droit d'aller y «détruire les repaires de terroristes» et se posant en défenseur de la communauté pachtoune présente des deux côtés de la frontière. Les relations entre les deux pays sont tendues depuis des années, les autorités afghanes accusant régulièrement Islamabad de ne pas faire suffisamment d'efforts pour empêcher des talibans afghans et des combattants d'Al-Qaïda de passer en Afghanistan. Le Pakistan, de son côté, estime que Kaboul et les forces internationales ne sont pas en mesure de vaincre les talibans en Afghanistan et sont donc à l'origine de leur repli en territoire pakistanais et des violences qui ensanglantent le Pakistan. Le président afghan s'en est également pris à Baïthullah Mehsud, le chef des talibans pakistanais, considéré par Washington comme le chef d'Al-Qaïda au Pakistan et accusé d'être responsable de nombreux attentats dont celui qui a coûté la vie à l'ancien Premier ministre Benazir Bhutto en décembre dernier. Baïthullah Mehsud, qui a engagé des négociations de paix avec le nouveau gouvernement à Islamabad, a récemment prévenu qu'il poursuivrait son combat en Afghanistan. Pour la première fois, Hamid Karzaï a évoqué l'idée de la défense de la communauté pachtoune, tant en Afghanistan qu'au Pakistan, adressant un camouflet à Islamabad et mettant en cause ses services secrets. La communauté pachtoune, dont est issue le président Karzaï, est répartie des deux côtés de la frontière, en Afghanistan où elle représenterait 40% des habitants, comme au Pakistan où elle est majoritaire dans les zones tribales du nord-ouest. Le président afghan Hamid Karzaï a adressé hier, une sévère mise en garde au Pakistan voisin, revendiquant le droit d'aller y «détruire les repaires de terroristes» et se posant en défenseur de la communauté pachtoune présente des deux côtés de la frontière. Les relations entre les deux pays sont tendues depuis des années, les autorités afghanes accusant régulièrement Islamabad de ne pas faire suffisamment d'efforts pour empêcher des talibans afghans et des combattants d'Al-Qaïda de passer en Afghanistan. Le Pakistan, de son côté, estime que Kaboul et les forces internationales ne sont pas en mesure de vaincre les talibans en Afghanistan et sont donc à l'origine de leur repli en territoire pakistanais et des violences qui ensanglantent le Pakistan. Le président afghan s'en est également pris à Baïthullah Mehsud, le chef des talibans pakistanais, considéré par Washington comme le chef d'Al-Qaïda au Pakistan et accusé d'être responsable de nombreux attentats dont celui qui a coûté la vie à l'ancien Premier ministre Benazir Bhutto en décembre dernier. Baïthullah Mehsud, qui a engagé des négociations de paix avec le nouveau gouvernement à Islamabad, a récemment prévenu qu'il poursuivrait son combat en Afghanistan. Pour la première fois, Hamid Karzaï a évoqué l'idée de la défense de la communauté pachtoune, tant en Afghanistan qu'au Pakistan, adressant un camouflet à Islamabad et mettant en cause ses services secrets. La communauté pachtoune, dont est issue le président Karzaï, est répartie des deux côtés de la frontière, en Afghanistan où elle représenterait 40% des habitants, comme au Pakistan où elle est majoritaire dans les zones tribales du nord-ouest.