Les Frères musulmans, dont les rangs ont été décimés et les leaders arrêtés, ont du mal à mobiliser, ne réunissant que quelques milliers de manifestants tout au plus au Caire Les Frères musulmans, dont les rangs ont été décimés et les leaders arrêtés, ont du mal à mobiliser, ne réunissant que quelques milliers de manifestants tout au plus au Caire Les partisans du président islamiste destitué par l'armée Mohamed Morsi ont assuré jeudi qu'ils avaient l'intention de continuer de manifester, notamment après la grande prière du vendredi. Cette annonce intervient alors que le gouvernement intérimaire mis en place par les militaires a réitéré son autorisation aux soldats et policiers qui quadrillent Le Caire et les grandes villes, d'ouvrir le feu sur tout manifestant qui s'en prendrait à des biens publics ou aux forces de l'ordre, une autorisation interprétée de la manière la plus large depuis 15 jours. Plus d'un millier de personnes -essentiellement des manifestants pro-Morsi - ont été tués durant la seule troisième semaine du mois d'août dans la dispersion de leurs rassemblements, et plus de 2.000 arrêtés, dont les principaux dirigeants des Frères musulmans, l'influente confrérie de M. Morsi, laquelle avait largement remporté les législatives de 2012. "Nous accueillons favorablement les appels à l'apaisement mais nous allons continuer à manifester pacifiquement", a déclaré jeudi dans une conférence de presse Salah Jomaa, l'un des membres de l'Alliance pour la démocratie et contre le coup d'Etat, composée essentiellement de Frères musulmans. L'Alliance a appelé à de nouvelles manifestations vendredi au Caire et dans l'ensemble du pays pour dénoncer ce qu'ils considèrent comme un coup d'Etat de l'armée, qui a destitué et arrêté M. Morsi le 3 juillet. Mais depuis dix jours, les Frères musulmans, dont les rangs ont été décimés et les leaders arrêtés, ont du mal à mobiliser, ne réunissant que quelques milliers de manifestants tout au plus au Caire, où ils pouvaient en rassembler des centaines de milliers avant les premiers assauts meurtriers des forces de l'ordre le 14 août. Jeudi, le porte-parole de la police a mis en garde contre tout débordement lors des manifestations prévues vendredi, en répétant que soldats et policiers étaient autorisés à tirer. L'Alliance contre le coup d'Etat a également publié jeudi un communiqué réitérant ses demandes de libération des détenus islamistes, dont les chefs des Frères musulmans, et réclamé une enquête sur les violences meurtrières qu'elle impute à l'armée et aux forces de l'ordre. L'alliance a également appelé à l'arrêt des campagnes d'arrestations et à boycotter les journaux, télévisions et les produits de sociétés d'hommes d'affaires "soutenant le coup d'Etat". Les médias égyptiens privés et publics, qui invoquent à l'unisson avec le gouvernement et l'armée une "guerre contre le terrorisme", font état quotidiennement d'arrestations de cadres intermédiaires des Frères musulmans dans tout le pays. Arrestation d'un cadre des FM et d'un ex-ministre de Morsi Le gouvernement égyptien a annoncé jeudi l'arrestation au Caire d'un cadre du mouvement des Frères musulmans et d'un ex-ministre du président déchu Mohamed Morsi. Selon un communiqué du ministère égyptien de l'Intérieur, il s'agit de Mohamed Beltagi, ancien parlementaire et l'un des derniers leaders encore libre de la confrérie, arrêté dans une banlieue de la capitale en compagnie de Khaled al-Azhari, ministre du Travail du gouvernement de M. Morsi. Les arrestations se poursuivent quotidiennement dans les rangs des Frères musulmans, à tous les niveaux de l'encadrement, locaux et nationaux. Mohamed Morsi, premier président élu démocratiquement en Egypte, a été destitué et arrêté le 3 juillet par l'armée. Le 14 août, le gouvernement mis en place par les militaires a ordonné la dispersion par la force de tous les rassemblements et manifestations des pro-Morsi, une opération qui a provoqué des violences faisant plus d'un millier de morts. Les partisans du président islamiste destitué par l'armée Mohamed Morsi ont assuré jeudi qu'ils avaient l'intention de continuer de manifester, notamment après la grande prière du vendredi. Cette annonce intervient alors que le gouvernement intérimaire mis en place par les militaires a réitéré son autorisation aux soldats et policiers qui quadrillent Le Caire et les grandes villes, d'ouvrir le feu sur tout manifestant qui s'en prendrait à des biens publics ou aux forces de l'ordre, une autorisation interprétée de la manière la plus large depuis 15 jours. Plus d'un millier de personnes -essentiellement des manifestants pro-Morsi - ont été tués durant la seule troisième semaine du mois d'août dans la dispersion de leurs rassemblements, et plus de 2.000 arrêtés, dont les principaux dirigeants des Frères musulmans, l'influente confrérie de M. Morsi, laquelle avait largement remporté les législatives de 2012. "Nous accueillons favorablement les appels à l'apaisement mais nous allons continuer à manifester pacifiquement", a déclaré jeudi dans une conférence de presse Salah Jomaa, l'un des membres de l'Alliance pour la démocratie et contre le coup d'Etat, composée essentiellement de Frères musulmans. L'Alliance a appelé à de nouvelles manifestations vendredi au Caire et dans l'ensemble du pays pour dénoncer ce qu'ils considèrent comme un coup d'Etat de l'armée, qui a destitué et arrêté M. Morsi le 3 juillet. Mais depuis dix jours, les Frères musulmans, dont les rangs ont été décimés et les leaders arrêtés, ont du mal à mobiliser, ne réunissant que quelques milliers de manifestants tout au plus au Caire, où ils pouvaient en rassembler des centaines de milliers avant les premiers assauts meurtriers des forces de l'ordre le 14 août. Jeudi, le porte-parole de la police a mis en garde contre tout débordement lors des manifestations prévues vendredi, en répétant que soldats et policiers étaient autorisés à tirer. L'Alliance contre le coup d'Etat a également publié jeudi un communiqué réitérant ses demandes de libération des détenus islamistes, dont les chefs des Frères musulmans, et réclamé une enquête sur les violences meurtrières qu'elle impute à l'armée et aux forces de l'ordre. L'alliance a également appelé à l'arrêt des campagnes d'arrestations et à boycotter les journaux, télévisions et les produits de sociétés d'hommes d'affaires "soutenant le coup d'Etat". Les médias égyptiens privés et publics, qui invoquent à l'unisson avec le gouvernement et l'armée une "guerre contre le terrorisme", font état quotidiennement d'arrestations de cadres intermédiaires des Frères musulmans dans tout le pays. Arrestation d'un cadre des FM et d'un ex-ministre de Morsi Le gouvernement égyptien a annoncé jeudi l'arrestation au Caire d'un cadre du mouvement des Frères musulmans et d'un ex-ministre du président déchu Mohamed Morsi. Selon un communiqué du ministère égyptien de l'Intérieur, il s'agit de Mohamed Beltagi, ancien parlementaire et l'un des derniers leaders encore libre de la confrérie, arrêté dans une banlieue de la capitale en compagnie de Khaled al-Azhari, ministre du Travail du gouvernement de M. Morsi. Les arrestations se poursuivent quotidiennement dans les rangs des Frères musulmans, à tous les niveaux de l'encadrement, locaux et nationaux. Mohamed Morsi, premier président élu démocratiquement en Egypte, a été destitué et arrêté le 3 juillet par l'armée. Le 14 août, le gouvernement mis en place par les militaires a ordonné la dispersion par la force de tous les rassemblements et manifestations des pro-Morsi, une opération qui a provoqué des violences faisant plus d'un millier de morts.