Le renforcement du système commercial multilatéral devra rester au centre des efforts des 159 pays membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) au cours des prochains mois, a déclaré le nouveau président de l'Organisation Roberto Azevedo samedi à son premier jour de fonctions. Le renforcement du système commercial multilatéral devra rester au centre des efforts des 159 pays membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) au cours des prochains mois, a déclaré le nouveau président de l'Organisation Roberto Azevedo samedi à son premier jour de fonctions. "Les choix que nous ferons dans les mois à venir détermineront la voie que nous prendrons ensemble pour renforcer et soutenir le système commercial multilatéral", a-t-il souligné. "La neuvième Conférence ministérielle, qui aura lieu à Bali du 3 au 6 décembre 2013, est une priorité absolue. Si elle est un succès, elle apportera à l'économie mondiale et à l'OMC le ballon d'oxygène dont elles ont tant besoin", a-t-il dit. Le système commercial multilatéral, qui est incarné par l'OMC, a constitué la base de relations commerciales internationales non discriminatoires, inclusives, transparentes et prévisibles depuis sa création en 1948. Depuis lors, le chiffre du commerce mondial est passé de 59 milliards à plus de 18.000 milliards de dollars, le revenu mondial a augmenté, beaucoup de pays ont progressé sur la voie du développement et des centaines de millions de personnes sont sorties de la pauvreté. Le commerce, soutenu par le système commercial multilatéral, a été un puissant moteur de croissance et de développement. Les tensions économiques de ces dernières années ont incontestablement contribué aux difficultés que nous avons rencontrées en tant que cadre de négociation, explique M. Azevedo. Le Cycle de Doha, lancé en 2001, est au point mort depuis le début de la crise. L'impasse qui en a résulté a été source de grande frustration pour les négociateurs commerciaux et a conduit certains gouvernements à explorer d'autres voies pour ouvrir le commerce et élaborer de nouvelles règles. Pour lui, un accord à Bali sur les mesures de "facilitation des échanges" pour rationaliser les procédures douanières au niveau mondial, sur certaines questions agricoles et sur les domaines importants pour les pays en développement notamment les pays les moins avancés apporterait des gains significatifs sur le plan économique et en termes de développement, et aurait des conséquences systémiques extrêmement positives. Bali est la cible immédiate, mais il ne faut pas oublier tout le travail qui se fait dans nos comités permanents ainsi que dans les domaines comme le règlement des différends, les accessions, le développement et la surveillance et l'examen des politiques commerciales. Quelle que soit l'issue à Bali, l'OMC et ses 159 membres devraient oeuvrer pour un accord mondial qui engloberait plus de pays et plus de segments d'activité économique, souligne enfin M. Azévzdo. "Les choix que nous ferons dans les mois à venir détermineront la voie que nous prendrons ensemble pour renforcer et soutenir le système commercial multilatéral", a-t-il souligné. "La neuvième Conférence ministérielle, qui aura lieu à Bali du 3 au 6 décembre 2013, est une priorité absolue. Si elle est un succès, elle apportera à l'économie mondiale et à l'OMC le ballon d'oxygène dont elles ont tant besoin", a-t-il dit. Le système commercial multilatéral, qui est incarné par l'OMC, a constitué la base de relations commerciales internationales non discriminatoires, inclusives, transparentes et prévisibles depuis sa création en 1948. Depuis lors, le chiffre du commerce mondial est passé de 59 milliards à plus de 18.000 milliards de dollars, le revenu mondial a augmenté, beaucoup de pays ont progressé sur la voie du développement et des centaines de millions de personnes sont sorties de la pauvreté. Le commerce, soutenu par le système commercial multilatéral, a été un puissant moteur de croissance et de développement. Les tensions économiques de ces dernières années ont incontestablement contribué aux difficultés que nous avons rencontrées en tant que cadre de négociation, explique M. Azevedo. Le Cycle de Doha, lancé en 2001, est au point mort depuis le début de la crise. L'impasse qui en a résulté a été source de grande frustration pour les négociateurs commerciaux et a conduit certains gouvernements à explorer d'autres voies pour ouvrir le commerce et élaborer de nouvelles règles. Pour lui, un accord à Bali sur les mesures de "facilitation des échanges" pour rationaliser les procédures douanières au niveau mondial, sur certaines questions agricoles et sur les domaines importants pour les pays en développement notamment les pays les moins avancés apporterait des gains significatifs sur le plan économique et en termes de développement, et aurait des conséquences systémiques extrêmement positives. Bali est la cible immédiate, mais il ne faut pas oublier tout le travail qui se fait dans nos comités permanents ainsi que dans les domaines comme le règlement des différends, les accessions, le développement et la surveillance et l'examen des politiques commerciales. Quelle que soit l'issue à Bali, l'OMC et ses 159 membres devraient oeuvrer pour un accord mondial qui engloberait plus de pays et plus de segments d'activité économique, souligne enfin M. Azévzdo.