La relance de la filière textile, après une éclipse de plusieurs années, est revenue au devant des priorités du gouvernement qui veut encourager le label ''made in Algeria" pour répondre à une forte demande et soutenir la production locale contre les produits importés. La relance de la filière textile, après une éclipse de plusieurs années, est revenue au devant des priorités du gouvernement qui veut encourager le label ''made in Algeria" pour répondre à une forte demande et soutenir la production locale contre les produits importés. L'industrie du textile connaîtra une nouvelle dynamique dans un proche avenir, avait récemment souligné le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'Investissement, Chérif Rahmani. Selon M. Rahmani, le projet de modernisation du secteur national du textile-habillement sera lancé sur le terrain dans "les prochaines semaines", affirmant que ce plan, dont le partenariat avec des groupes industriels étrangers, figure parmi les objectifs du gouvernement pour relancer cette filière. Le ministère de l'Industrie a déjà procédé à la signature d'accords de partenariats basés sur le transfert technologique notamment avec des entreprises turques bien installées sur le marché international pour réussir la relance de la filière textile, qui emploie des milliers de travailleurs. Deux contrats de partenariats ont été signés en avril dernier par le groupe public Confection et Habillement (CH) et la société turque Ringelsan pour la production d'articles de prêt-à-porter à Béjaïa et de bonneterie à Relizane. Le partenariat, sésame de la relance La première usine, qui sera localisée à Béjaïa sur le site de la société algérienne du costume (Alcost), produira des articles de prêt à porter comme les costumes, les vestes et les manteaux. Quant à la seconde usine, qui sera implantée à Relizane sur le site de la société de bonneterie de Oued Mina, elle produira des articles de bonneterie notamment des vêtements de sport, des tee-shirts et des chaussettes. Un autre accord de partenariat portant sur la réalisation d'un complexe intégré dédié aux métiers du textile dans le nouveau parc industriel de Relizane a été signé en mai 2013 entre la société de gestion des participations de l'Etat SGP-industries manufacturières et le groupe turc Taypa. L'accord prévoit la réalisation de huit unités industrielles de textile et de confection, un centre d'affaires, une école de formation aux métiers du textile et de la confection et un pôle immobilier résidentiel pour le personnel. Les usines de ce complexe devront produire des tissus, des articles de confection et de bonneterie et toute la gamme des produits de textiles. Selon des professionnels, l'absence d'investissements dans la production des principales fibres synthétiques utilisées dans la fabrication de tissus a favorisé l'importation des articles d'habillement et de confection en provenance notamment de Chine et de Turquie, au détriment de la production nationale. Ils estiment qu'il n' y a pas de raison que l'Algérie reste indéfiniment dépendante de l'importation de ces fibres notamment le polyester, l'acrylique et le polyamide (nylon) qui proviennent de pétrole et de gaz naturel. Même si l'Algérie n'arrive pas à exporter les produits finis, elle pourrait produire et exporter la matière première, la fibre synthétique, vers les pays voisins comme le Maroc et la Tunisie, qui sont de grands utilisateurs, estime-t-on dans les milieux professionnels algériens. L'industrie du textile connaîtra une nouvelle dynamique dans un proche avenir, avait récemment souligné le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'Investissement, Chérif Rahmani. Selon M. Rahmani, le projet de modernisation du secteur national du textile-habillement sera lancé sur le terrain dans "les prochaines semaines", affirmant que ce plan, dont le partenariat avec des groupes industriels étrangers, figure parmi les objectifs du gouvernement pour relancer cette filière. Le ministère de l'Industrie a déjà procédé à la signature d'accords de partenariats basés sur le transfert technologique notamment avec des entreprises turques bien installées sur le marché international pour réussir la relance de la filière textile, qui emploie des milliers de travailleurs. Deux contrats de partenariats ont été signés en avril dernier par le groupe public Confection et Habillement (CH) et la société turque Ringelsan pour la production d'articles de prêt-à-porter à Béjaïa et de bonneterie à Relizane. Le partenariat, sésame de la relance La première usine, qui sera localisée à Béjaïa sur le site de la société algérienne du costume (Alcost), produira des articles de prêt à porter comme les costumes, les vestes et les manteaux. Quant à la seconde usine, qui sera implantée à Relizane sur le site de la société de bonneterie de Oued Mina, elle produira des articles de bonneterie notamment des vêtements de sport, des tee-shirts et des chaussettes. Un autre accord de partenariat portant sur la réalisation d'un complexe intégré dédié aux métiers du textile dans le nouveau parc industriel de Relizane a été signé en mai 2013 entre la société de gestion des participations de l'Etat SGP-industries manufacturières et le groupe turc Taypa. L'accord prévoit la réalisation de huit unités industrielles de textile et de confection, un centre d'affaires, une école de formation aux métiers du textile et de la confection et un pôle immobilier résidentiel pour le personnel. Les usines de ce complexe devront produire des tissus, des articles de confection et de bonneterie et toute la gamme des produits de textiles. Selon des professionnels, l'absence d'investissements dans la production des principales fibres synthétiques utilisées dans la fabrication de tissus a favorisé l'importation des articles d'habillement et de confection en provenance notamment de Chine et de Turquie, au détriment de la production nationale. Ils estiment qu'il n' y a pas de raison que l'Algérie reste indéfiniment dépendante de l'importation de ces fibres notamment le polyester, l'acrylique et le polyamide (nylon) qui proviennent de pétrole et de gaz naturel. Même si l'Algérie n'arrive pas à exporter les produits finis, elle pourrait produire et exporter la matière première, la fibre synthétique, vers les pays voisins comme le Maroc et la Tunisie, qui sont de grands utilisateurs, estime-t-on dans les milieux professionnels algériens.