Craignant sa prochaine exclusion du Sénat, Silvio Berlusconi ne cesse d'alterner, avec ses proches, menaces et propos rassurants sur son soutien au gouvernement Letta. Craignant sa prochaine exclusion du Sénat, Silvio Berlusconi ne cesse d'alterner, avec ses proches, menaces et propos rassurants sur son soutien au gouvernement Letta. Un jour le magnat des médias menace de retirer les cinq ministres de son parti PDL (Peuple de la liberté), le jour suivant il encourage Enrico Letta, aux commandes d'un inédit gouvernement d'union gauche-droite, à "poursuivre les réformes" pour redresser une Italie engluée dans la récession depuis près de deux ans. Lundi à partir de 13h GMT, une commission sénatoriale spécialisée se réunira une première fois pour débattre d'une motion en ce sens et entendre les défenseurs de M. Berlusconi. Ceux-ci critiqueront probablement l'application "rétroactive" de la loi Severino, selon Giovanni Guzzetta, un professeur de droit constitutionnel. Un jour le magnat des médias menace de retirer les cinq ministres de son parti PDL (Peuple de la liberté), le jour suivant il encourage Enrico Letta, aux commandes d'un inédit gouvernement d'union gauche-droite, à "poursuivre les réformes" pour redresser une Italie engluée dans la récession depuis près de deux ans. Lundi à partir de 13h GMT, une commission sénatoriale spécialisée se réunira une première fois pour débattre d'une motion en ce sens et entendre les défenseurs de M. Berlusconi. Ceux-ci critiqueront probablement l'application "rétroactive" de la loi Severino, selon Giovanni Guzzetta, un professeur de droit constitutionnel.