L'ex-président du Conseil menace de faire chuter le gouvernement Letta si le président Napolitano ne lui accorde pas la grâce présidentielle. L'ex-président du Conseil menace de faire chuter le gouvernement Letta si le président Napolitano ne lui accorde pas la grâce présidentielle. Silvio Berlusconi hausse le ton. L'ancien président du Conseil, qui ne se résout pas à son nouveau statut de repris de justice, exige la grâce présidentielle et menace de faire tomber le gouvernement si cette dernière lui était refusée. Ses émissaires ont proposé au président Giorgio Napolitano un plan pour sortir de l'impasse. Le Cavaliere se démet immédiatement de ses fonctions au Sénat, évitant ainsi au pays l'écueil d'un vote de la chambre haute sur la déchéance de son mandat. En effet, ce vote, prévu au mois de septembre, mettrait sérieusement en danger la cohésion de la majorité Parti démocrate (PD) et Peuple de la liberté (PDL) qui soutient le gouvernement d'Enrico Letta. En échange du sacrifice de Silvio Berlusconi sur l'autel de la stabilité gouvernementale, Giorgio Napolitano s'engage à lui accorder au cours de l'automne la grâce, qui entre dans les prérogatives du président de la République. Berlusconi ne serait plus éligible, mais libre. Il ne pourrait pas être candidat de la droite à la présidence du Conseil, mais continuerait à dicter la ligne politique à son parti. Silvio Berlusconi hausse le ton. L'ancien président du Conseil, qui ne se résout pas à son nouveau statut de repris de justice, exige la grâce présidentielle et menace de faire tomber le gouvernement si cette dernière lui était refusée. Ses émissaires ont proposé au président Giorgio Napolitano un plan pour sortir de l'impasse. Le Cavaliere se démet immédiatement de ses fonctions au Sénat, évitant ainsi au pays l'écueil d'un vote de la chambre haute sur la déchéance de son mandat. En effet, ce vote, prévu au mois de septembre, mettrait sérieusement en danger la cohésion de la majorité Parti démocrate (PD) et Peuple de la liberté (PDL) qui soutient le gouvernement d'Enrico Letta. En échange du sacrifice de Silvio Berlusconi sur l'autel de la stabilité gouvernementale, Giorgio Napolitano s'engage à lui accorder au cours de l'automne la grâce, qui entre dans les prérogatives du président de la République. Berlusconi ne serait plus éligible, mais libre. Il ne pourrait pas être candidat de la droite à la présidence du Conseil, mais continuerait à dicter la ligne politique à son parti.