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Troisième cause de décès chez l'homme
Cancer de la prostate
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 09 - 2013

Le cancer de la prostate est un cancer qui touche de nombreux hommes, mais souvent sans qu'ils ne s'en rendent compte. En effet, le cancer de la prostate évolue lentement et arrive plutôt à un âge avancé. Autrement dit, la plupart des hommes concernés par le cancer de la prostate meurent d'autre chose, d'un infarctus par exemple, avant que le cancer de la prostate n'ait eu le temps de trop nuire. Ce constat soulève la question de l'intérêt de son dépistage.
Le cancer de la prostate est un cancer qui touche de nombreux hommes, mais souvent sans qu'ils ne s'en rendent compte. En effet, le cancer de la prostate évolue lentement et arrive plutôt à un âge avancé. Autrement dit, la plupart des hommes concernés par le cancer de la prostate meurent d'autre chose, d'un infarctus par exemple, avant que le cancer de la prostate n'ait eu le temps de trop nuire. Ce constat soulève la question de l'intérêt de son dépistage.
C'est quoi la prostate :
La prostate est une glande de la taille d'une noix. Située sous la vessie, elle est traversée par un canal - l'urètre -, qui achemine l'urine de la vessie jusqu'à l'extrémité de la verge. La prostate est aussi le point où débouchent les canaux spermatiques dans l'urètre.
La prostate joue un rôle essentiel pour la fertilité de l'homme en sécrétant un liquide nécessaire à la mobilité et à la nutrition des spermatozoïdes. Toutefois, elle n'intervient pas dans l'acte sexuel ni dans le mécanisme d'érection ou d'éjaculation.
Symptômes des maladies de la prostate
Des signes d'infection de la prostate peuvent se présenter (fièvre, frissons, difficultés et brûlures à la miction, etc.), de même que d'autres problèmes de prostate réunis sous le nom de "prostatisme" :
-Difficultés à démarrer la miction
-Faible jet urinaire
-Impossibilité de vider complètement la vessie
-Besoin constant d'uriner
-Perte d'urine sans qu'on puisse la retenir incontinence urinaire)
-Augmentation de la fréquence urinaire
-Parfois, maux de ventre lors de la miction.
À partir de 30 ans, la prostate augmente peu à peu de volume. C'est un phénomène naturel encore peu connu, mais on sait que la testostérone (hormone sexuelle masculine) influe sur cette hypertrophie. En grossissant, la prostate peut comprimer le canal urinaire qui la traverse et entraîner du prostatisme. De 25 % à 30 % des hommes en souffriront à un moment ou à un autre, mais seulement 10 % d'entre eux auront besoin d'un traitement médical.
Prostatite
C'est une inflammation de la prostate, le plus souvent d'origine infectieuse. Elle peut être due à une bactérie provenant d'une infection urinaire ou d'une infection sexuellement transmissible (IST). L'infection présente les signes suivants : forte fièvre (39°C-40°C), frissons, douleurs dans le bas du ventre et du dos, fréquente envie d'uriner, difficultés et brûlures à la miction et à l'éjaculation et même, parfois, du sang dans le sperme.
Conseils pratiques
Eviter de boire après le dîner.
Souvent, le plus désagréable lorsqu'on souffre de prostatisme, c'est de devoir se lever plusieurs fois par nuit pour aller aux toilettes. Afin de prévenir cet inconvénient, réduisez votre consommation de liquides après le dîner.
Ne pas trop s'inquiéter.
Avec l'âge, chez l'homme comme chez la femme, les reins ont tendance à produire un peu plus d'urine pendant la nuit. Toutes les personnes de 50 ans et plus peuvent avoir à se rendre aux toilettes durant la nuit, alors qu'elles n'avaient pas besoin de le faire auparavant.
-Faire attention aux aliments irritants
Parce qu'ils irritent et stimulent la vessie, certains aliments (café, thé, cola, chocolat, nourriture épicée) risquent d'augmenter les symptômes du prostatisme.
À partir de 50 ans, il est important de définir, avec les conseils de son médecin, la démarche de prévention que l'on souhaite suivre. Le dépistage n'est pas systématique, il est donc personnalisé et entrepris uniquement si le patient le désire. Le dépistage repose sur le toucher rectal et une prise de sang pour doser le taux de PSA (antigène prostatique spécifique).
Quand consulter ?
-Vous présentez des symptômes de prostatisme
-Vous remarquez la présence de sang dans vos urines
-Vous présentez les symptômes d'une infection.
Le médecin notera les informations importantes et procédera à un examen clinique (y compris un toucher rectal). Une formule sanguine, une analyse d'urine, une débitmétrie (pour mesurer électroniquement le débit urinaire) et une échographie abdominale peuvent s'avérer nécessaires. Dans certains cas, on prescrira une biopsie sous échographie. Parfois, une échographie de la prostate par voie rectale et un dosage des PSA sont nécessaires pour vérifier la prolifération cellulaire de la prostate.
Les traitements
Le choix du traitement est fonction de l'importance des symptômes. Lorsqu'ils sont très modérés, une simple surveillance peut être proposée. S'ils sont incommodants, nombreux sont les médicaments qui peuvent être prescrits (alphabloquants, inhibiteurs de la 5-alpha-réductase ou finastéride). Ils permettent de diminuer les symptômes efficacement et rapidement, avec peu d'effets secondaires. Lorsque les troubles persistent, une intervention chirurgicale peut s'imposer.
Il s'agit de faire l'ablation de la région hypertrophiée de la glande. Cette intervention n'a aucune conséquence sur la virilité et les rapports sexuels restent parfaitement possibles. Cependant, l'éjaculation peut devenir défaillante, car le sperme va en partie ou en totalité dans la vessie (éjaculation rétrograde). C'est un phénomène inoffensif qui n'empêche pas nécessairement la conception. Selon les cas, d'autres techniques chirurgicales peuvent être proposées : la thermothérapie par radiofréquence, l'incision cervico-prostatique, la pose d'un stent.
Cancer de la prostate
Plusieurs types de traitement peuvent être envisagés, selon le volume de la tumeur, l'âge du patient, son état physique général et ses préférences. La prostatectomie totale est une opération qui consiste à enlever la totalité de la prostate. Cependant, cette intervention peut entraîner des troubles de la fonction sexuelle (difficultés d'érection, absence d'éjaculation) et de rares incontinences urinaires.
La radiothérapie externe consiste à détruire les foyers cancéreux par l'exposition de la région atteinte à des rayons. La prostate est laissée en place. Une irritation du rectum provoquant des diarrhées peut apparaître, mais ces signes disparaissent dès l'arrêt du traitement.
La curiethérapie consiste à implanter directement dans la tumeur de petites barres radioactives qui détruisent directement et sur place les cellules cancéreuses. Les effets secondaires sont de ce fait plus limités.
Pour croître, le cancer de la prostate a besoin d'une hormone appelée "testostérone", qui est produite par les testicules. Plusieurs médicaments peuvent bloquer la formation de cette hormone, c'est l'hormonothérapie.
Prostatite
Un traitement à base d'antibiotiques et d'anti-inflammatoires par voie veineuse sera nécessaire pour enrayer l'infection. Par la suite, un traitement antibiotique par voie orale sera prescrit sur une période plus longue.
C'est quoi la prostate :
La prostate est une glande de la taille d'une noix. Située sous la vessie, elle est traversée par un canal - l'urètre -, qui achemine l'urine de la vessie jusqu'à l'extrémité de la verge. La prostate est aussi le point où débouchent les canaux spermatiques dans l'urètre.
La prostate joue un rôle essentiel pour la fertilité de l'homme en sécrétant un liquide nécessaire à la mobilité et à la nutrition des spermatozoïdes. Toutefois, elle n'intervient pas dans l'acte sexuel ni dans le mécanisme d'érection ou d'éjaculation.
Symptômes des maladies de la prostate
Des signes d'infection de la prostate peuvent se présenter (fièvre, frissons, difficultés et brûlures à la miction, etc.), de même que d'autres problèmes de prostate réunis sous le nom de "prostatisme" :
-Difficultés à démarrer la miction
-Faible jet urinaire
-Impossibilité de vider complètement la vessie
-Besoin constant d'uriner
-Perte d'urine sans qu'on puisse la retenir incontinence urinaire)
-Augmentation de la fréquence urinaire
-Parfois, maux de ventre lors de la miction.
À partir de 30 ans, la prostate augmente peu à peu de volume. C'est un phénomène naturel encore peu connu, mais on sait que la testostérone (hormone sexuelle masculine) influe sur cette hypertrophie. En grossissant, la prostate peut comprimer le canal urinaire qui la traverse et entraîner du prostatisme. De 25 % à 30 % des hommes en souffriront à un moment ou à un autre, mais seulement 10 % d'entre eux auront besoin d'un traitement médical.
Prostatite
C'est une inflammation de la prostate, le plus souvent d'origine infectieuse. Elle peut être due à une bactérie provenant d'une infection urinaire ou d'une infection sexuellement transmissible (IST). L'infection présente les signes suivants : forte fièvre (39°C-40°C), frissons, douleurs dans le bas du ventre et du dos, fréquente envie d'uriner, difficultés et brûlures à la miction et à l'éjaculation et même, parfois, du sang dans le sperme.
Conseils pratiques
Eviter de boire après le dîner.
Souvent, le plus désagréable lorsqu'on souffre de prostatisme, c'est de devoir se lever plusieurs fois par nuit pour aller aux toilettes. Afin de prévenir cet inconvénient, réduisez votre consommation de liquides après le dîner.
Ne pas trop s'inquiéter.
Avec l'âge, chez l'homme comme chez la femme, les reins ont tendance à produire un peu plus d'urine pendant la nuit. Toutes les personnes de 50 ans et plus peuvent avoir à se rendre aux toilettes durant la nuit, alors qu'elles n'avaient pas besoin de le faire auparavant.
-Faire attention aux aliments irritants
Parce qu'ils irritent et stimulent la vessie, certains aliments (café, thé, cola, chocolat, nourriture épicée) risquent d'augmenter les symptômes du prostatisme.
À partir de 50 ans, il est important de définir, avec les conseils de son médecin, la démarche de prévention que l'on souhaite suivre. Le dépistage n'est pas systématique, il est donc personnalisé et entrepris uniquement si le patient le désire. Le dépistage repose sur le toucher rectal et une prise de sang pour doser le taux de PSA (antigène prostatique spécifique).
Quand consulter ?
-Vous présentez des symptômes de prostatisme
-Vous remarquez la présence de sang dans vos urines
-Vous présentez les symptômes d'une infection.
Le médecin notera les informations importantes et procédera à un examen clinique (y compris un toucher rectal). Une formule sanguine, une analyse d'urine, une débitmétrie (pour mesurer électroniquement le débit urinaire) et une échographie abdominale peuvent s'avérer nécessaires. Dans certains cas, on prescrira une biopsie sous échographie. Parfois, une échographie de la prostate par voie rectale et un dosage des PSA sont nécessaires pour vérifier la prolifération cellulaire de la prostate.
Les traitements
Le choix du traitement est fonction de l'importance des symptômes. Lorsqu'ils sont très modérés, une simple surveillance peut être proposée. S'ils sont incommodants, nombreux sont les médicaments qui peuvent être prescrits (alphabloquants, inhibiteurs de la 5-alpha-réductase ou finastéride). Ils permettent de diminuer les symptômes efficacement et rapidement, avec peu d'effets secondaires. Lorsque les troubles persistent, une intervention chirurgicale peut s'imposer.
Il s'agit de faire l'ablation de la région hypertrophiée de la glande. Cette intervention n'a aucune conséquence sur la virilité et les rapports sexuels restent parfaitement possibles. Cependant, l'éjaculation peut devenir défaillante, car le sperme va en partie ou en totalité dans la vessie (éjaculation rétrograde). C'est un phénomène inoffensif qui n'empêche pas nécessairement la conception. Selon les cas, d'autres techniques chirurgicales peuvent être proposées : la thermothérapie par radiofréquence, l'incision cervico-prostatique, la pose d'un stent.
Cancer de la prostate
Plusieurs types de traitement peuvent être envisagés, selon le volume de la tumeur, l'âge du patient, son état physique général et ses préférences. La prostatectomie totale est une opération qui consiste à enlever la totalité de la prostate. Cependant, cette intervention peut entraîner des troubles de la fonction sexuelle (difficultés d'érection, absence d'éjaculation) et de rares incontinences urinaires.
La radiothérapie externe consiste à détruire les foyers cancéreux par l'exposition de la région atteinte à des rayons. La prostate est laissée en place. Une irritation du rectum provoquant des diarrhées peut apparaître, mais ces signes disparaissent dès l'arrêt du traitement.
La curiethérapie consiste à implanter directement dans la tumeur de petites barres radioactives qui détruisent directement et sur place les cellules cancéreuses. Les effets secondaires sont de ce fait plus limités.
Pour croître, le cancer de la prostate a besoin d'une hormone appelée "testostérone", qui est produite par les testicules. Plusieurs médicaments peuvent bloquer la formation de cette hormone, c'est l'hormonothérapie.
Prostatite
Un traitement à base d'antibiotiques et d'anti-inflammatoires par voie veineuse sera nécessaire pour enrayer l'infection. Par la suite, un traitement antibiotique par voie orale sera prescrit sur une période plus longue.


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