Les troubles de la miction ne sont pas anodins. En plus de la gêne, ils peuvent être à l'origine d'autres problèmes, comme les cystites ou les infections vaginales. A l'inverse, une incontinence urinaire peut parfois être le premier symptôme d'une autre maladie. Les troubles de la miction ne sont pas anodins. En plus de la gêne, ils peuvent être à l'origine d'autres problèmes, comme les cystites ou les infections vaginales. A l'inverse, une incontinence urinaire peut parfois être le premier symptôme d'une autre maladie. Le sphincter est une structure musculaire située autour de l'urètre dont la fermeture permet la continence et l'ouverture permet la miction. Dans certains cas, le sphincter n'assure plus sa fonction de contrôle car il subit la pression d'autres organes. L'incontinence urinaire est alors le signe d'une autre pathologie. C'est notamment le cas de l'hypertrophie bénigne de la prostate chez l'homme et du prolapsus chez la femme. L'hypertrophie bénigne de la prostate correspond à l'augmentation naturelle du volume de la prostate. Passé 50 ans, deux tiers des hommes sont concernés par cette affection, dont les principaux symptômes (lorsqu'ils existent) sont les troubles urinaires. En effet, la prostate entourant l'urètre, l'augmentation de son volume gêne l'écoulement des urines et perturbe la miction. Le prolapsus, appelé plus couramment la descente d'organes, concerne 45 % des femmes âgées de 45 à 85 ans. On parle de prolapsus lorsque l'utérus, mais aussi la vessie, l'urètre ou le rectum ne sont plus soutenus par les muscles du plancher pelvien. Les troubles urinaires sont un des symptômes indirects de cette maladie. Atteinte du système nerveux : une panne des commandes En plus des dysfonctionnements liés à une pression exercée sur les muscles, l'incontinence urinaire peut être le premier symptôme d'une affection neurologique. En effet, le sphincter et la vessie sont gérés par le "système nerveux autonome". Cela signifie que tout est contrôlé sans que nous en ayons conscience. Lorsque la vessie est remplie, des messages nerveux sont transmis jusqu'à notre cerveau, c'est à ce moment que l'on éprouve le besoin d'uriner. Si le système nerveux est atteint, la continence n'est plus assurée. Cela peut être le cas chez les patients atteints de maladies neurologiques telles que la sclérose en plaques, la maladie d'Alzheimer ou les atteintes liées au diabète. La sclérose en plaques provoque des lésions des fibres nerveuses. Parmi ses nombreux symptômes, cette maladie peut provoquer deux symptômes antagonistes : une envie impérieuse d'uriner et une incontinence, ou au contraire une difficulté à uriner. Autre problème : la vidange de la vessie n'est pas complète, ce qui favorise les infections urinaires. D'autres maladies du cerveau comme la maladie d'Alzheimer ou la maladie de Parkinson peuvent également dérégler le système urinaire et provoquer une incontinence. Ces deux maladies interfèrent dans le contrôle de la vessie. Résultat : la vidange ne se fait pas complètement et l'envie d'uriner revient précocement : on parle de pollakiurie. Ces urgences mictionnelles affectent une grande partie des malades. Elles retentissent grandement sur la qualité de vie des patients. Elle est directement liée à une hyperactivité du muscle de la vessie appelé détrusor. Enfin, l'atteinte des nerfs est une complication fréquente du diabète. Les atteintes des nerfs contrôlant la vessie ne surviennent généralement qu'après 10 ans au moins d'évolution de la maladie. Elles peuvent alors provoquer une perte de la continence et des fuites urinaires. Quelles que soient les maladies associées à l'incontinence urinaire, des solutions existent. Si l'incontinence est sous-jacente à une autre maladie, il faudra d'abord, si possible, traiter cette pathologie primaire. Si la maladie en cause ne peut être traitée, comme la sclérose en plaque ou la maladie d'Alzheimer, alors les médecins se tournent vers des traitements symptomatiques. Le sphincter est une structure musculaire située autour de l'urètre dont la fermeture permet la continence et l'ouverture permet la miction. Dans certains cas, le sphincter n'assure plus sa fonction de contrôle car il subit la pression d'autres organes. L'incontinence urinaire est alors le signe d'une autre pathologie. C'est notamment le cas de l'hypertrophie bénigne de la prostate chez l'homme et du prolapsus chez la femme. L'hypertrophie bénigne de la prostate correspond à l'augmentation naturelle du volume de la prostate. Passé 50 ans, deux tiers des hommes sont concernés par cette affection, dont les principaux symptômes (lorsqu'ils existent) sont les troubles urinaires. En effet, la prostate entourant l'urètre, l'augmentation de son volume gêne l'écoulement des urines et perturbe la miction. Le prolapsus, appelé plus couramment la descente d'organes, concerne 45 % des femmes âgées de 45 à 85 ans. On parle de prolapsus lorsque l'utérus, mais aussi la vessie, l'urètre ou le rectum ne sont plus soutenus par les muscles du plancher pelvien. Les troubles urinaires sont un des symptômes indirects de cette maladie. Atteinte du système nerveux : une panne des commandes En plus des dysfonctionnements liés à une pression exercée sur les muscles, l'incontinence urinaire peut être le premier symptôme d'une affection neurologique. En effet, le sphincter et la vessie sont gérés par le "système nerveux autonome". Cela signifie que tout est contrôlé sans que nous en ayons conscience. Lorsque la vessie est remplie, des messages nerveux sont transmis jusqu'à notre cerveau, c'est à ce moment que l'on éprouve le besoin d'uriner. Si le système nerveux est atteint, la continence n'est plus assurée. Cela peut être le cas chez les patients atteints de maladies neurologiques telles que la sclérose en plaques, la maladie d'Alzheimer ou les atteintes liées au diabète. La sclérose en plaques provoque des lésions des fibres nerveuses. Parmi ses nombreux symptômes, cette maladie peut provoquer deux symptômes antagonistes : une envie impérieuse d'uriner et une incontinence, ou au contraire une difficulté à uriner. Autre problème : la vidange de la vessie n'est pas complète, ce qui favorise les infections urinaires. D'autres maladies du cerveau comme la maladie d'Alzheimer ou la maladie de Parkinson peuvent également dérégler le système urinaire et provoquer une incontinence. Ces deux maladies interfèrent dans le contrôle de la vessie. Résultat : la vidange ne se fait pas complètement et l'envie d'uriner revient précocement : on parle de pollakiurie. Ces urgences mictionnelles affectent une grande partie des malades. Elles retentissent grandement sur la qualité de vie des patients. Elle est directement liée à une hyperactivité du muscle de la vessie appelé détrusor. Enfin, l'atteinte des nerfs est une complication fréquente du diabète. Les atteintes des nerfs contrôlant la vessie ne surviennent généralement qu'après 10 ans au moins d'évolution de la maladie. Elles peuvent alors provoquer une perte de la continence et des fuites urinaires. Quelles que soient les maladies associées à l'incontinence urinaire, des solutions existent. Si l'incontinence est sous-jacente à une autre maladie, il faudra d'abord, si possible, traiter cette pathologie primaire. Si la maladie en cause ne peut être traitée, comme la sclérose en plaque ou la maladie d'Alzheimer, alors les médecins se tournent vers des traitements symptomatiques.