L'Algérie s'attend à une production record de céréales cette année. Les différentes récoltes enregistrées et rendues publiques en témoignent. L'Algérie s'attend à une production record de céréales cette année. Les différentes récoltes enregistrées et rendues publiques en témoignent. L'exemple des Hauts-Plateaux est édifiant. La production de céréales, toutes espèces confondues, a atteint, cette année à Sétif, les 3,1 millions de quintaux, soit un accroissement d'environ 20% par rapport à la précédente saison agricole. Cette production intervient au moment ou les prix des denrée alimentaires enregistre un recul. L'Indice FAO des prix alimentaires a reculé en août pour le quatrième mois consécutif, s'établissant à son niveau le plus bas depuis juin 2012. L'Indice, qui mesure la variation mensuelle des cours internationaux d'un panier de denrées alimentaires, avoisinait les 201,8 points en août 2013, près de 4 points (1,9 %) de moins qu'en juillet et 11 points (soit 5,1 %) de moins qu'en août 2012. Ce fléchissement s'explique essentiellement par la baisse continue des prix internationaux des céréales et des huiles. Les cours des produits laitiers, de la viande et du sucre se sont en revanche légèrement redressés. Forte baisse des prix des céréales L'indice FAO des prix des céréales s'est établi en moyenne à 210,9 points en août, soit 16,4 points (7,2 %) de moins qu'au mois de juillet et 49,4 points (19 %) en dessous du niveau enregistré en août 2012. Ce net repli tient aux anticipations de forte croissance de la production mondiale de céréales cette année et, surtout, à une reprise importante de l'offre de maïs. L'indice FAO des prix des huiles/matières grasses avoisinait les 185,5 points en août, en recul de 5,7 points (3 pour cent) par rapport à juillet, soit le troisième mois consécutif de baisse. L'Indice FAO des prix des produits laitiers était en moyenne de 239,1 points en août, soit un relèvement de 2,8 points (1,2 %) par rapport à juillet et de 37 % par rapport à son niveau d'août 2012. Les prix de tous les produits laitiers qui composent l'indice se sont raffermis le mois dernier, à l'exception du beurre, les disponibilités exportables restant limitées dans les grands pays d'exportation. L'indice FAO des prix de la viande avoisinait les 175 points en août, gagnant 2,2 points (1,3 %). Récolte exceptionnelle en vue Parallèlement à l'indice des prix alimentaires, la FAO a publié ses nouvelles prévisions de la production céréalière mondiale de 2013, qui devrait s'établir à 2.492 millions de tonnes, soit un accroissement de 14 millions de tonnes (0,5 %) par rapport à juillet. Cette progression est due aux chiffres officiels de la récolte de maïs en hausse en Argentine et à l'amélioration des perspectives en UE et en Ukraine. Avec cette nouvelle estimation, la production céréalière mondiale établirait un nouveau record avec une hausse de 179 millions de tonnes (7,7 %) par rapport à l'an passé. Cette progression traduit un accroissement de 10,5 % de la production de céréales secondaires qui s'élèverait à 1.285 millions de tonnes et une hausse de 7,6 % de la production de blé qui passerait à 710 millions de tonnes. La production rizicole mondiale devrait augmenter de 1,3 % pour atteindre un nouveau record de 497 millions de tonnes (en équivalent usiné). Redressement de la production de maïs aux Etats-Unis La forte hausse de la production mondiale de céréales secondaires en 2013 tiendrait essentiellement à une forte remontée de la production de maïs (983 millions de tonnes), en particulier aux Etats-Unis, où elle devrait atteindre 343 millions de tonnes, soit environ 25 % (ou 69 millions de tonnes) de plus que le niveau de 2012 ayant souffert de la sécheresse. L'utilisation mondiale de céréales de 2013/14 est estimée à 2 413 millions de tonnes, en léger recul par rapport aux prévisions précédentes, mais encore supérieure de 3,2 % au chiffre de 2012/13. Sur la base des dernières prévisions, l'utilisation totale de céréales pour la consommation alimentaire directe devrait progresser de 1,2 % et passer à 1.094 millions de tonnes. La consommation céréalière mondiale par habitant demeurerait ainsi stable à un peu plus de 152 kg (67 kg pour le blé et près de 57 kg pour le riz). Les prévisions des stocks céréaliers mondiaux à la clôture des campagnes de 2014 ont été légèrement revues à la hausse depuis juillet ; elles s'établissent à 569 millions de tonnes, traduisant essentiellement le relèvement prévu des stocks de maïs. Les stocks mondiaux dépassent désormais de 13 % (65,5 millions de tonnes) leurs faibles niveaux d'ouverture et affichent leur plus haut niveau depuis 2001/02. Compte tenu des projections actuelles de la demande globale, l'accroissement des stocks devrait porter le rapport mondial stocks/utilisation à 23,3 %, son plus haut niveau depuis 2002/03. "La situation globale de l'offre et de la demande sur les marchés céréaliers s'est nettement redressée par rapport à la même période de l'an dernier, lorsque la production victime de la sécheresse et les faibles coefficients stocks - utilisation - surtout pour le maïs- avaient suscité de graves inquiétudes", a indiqué David Hallam, directeur de la division FAO du commerce international et des marchés. "La production devrait afficher une forte reprise et les marchés mondiaux devraient se stabiliser grâce à la hausse des rapports stocks-utilisation". L'exemple des Hauts-Plateaux est édifiant. La production de céréales, toutes espèces confondues, a atteint, cette année à Sétif, les 3,1 millions de quintaux, soit un accroissement d'environ 20% par rapport à la précédente saison agricole. Cette production intervient au moment ou les prix des denrée alimentaires enregistre un recul. L'Indice FAO des prix alimentaires a reculé en août pour le quatrième mois consécutif, s'établissant à son niveau le plus bas depuis juin 2012. L'Indice, qui mesure la variation mensuelle des cours internationaux d'un panier de denrées alimentaires, avoisinait les 201,8 points en août 2013, près de 4 points (1,9 %) de moins qu'en juillet et 11 points (soit 5,1 %) de moins qu'en août 2012. Ce fléchissement s'explique essentiellement par la baisse continue des prix internationaux des céréales et des huiles. Les cours des produits laitiers, de la viande et du sucre se sont en revanche légèrement redressés. Forte baisse des prix des céréales L'indice FAO des prix des céréales s'est établi en moyenne à 210,9 points en août, soit 16,4 points (7,2 %) de moins qu'au mois de juillet et 49,4 points (19 %) en dessous du niveau enregistré en août 2012. Ce net repli tient aux anticipations de forte croissance de la production mondiale de céréales cette année et, surtout, à une reprise importante de l'offre de maïs. L'indice FAO des prix des huiles/matières grasses avoisinait les 185,5 points en août, en recul de 5,7 points (3 pour cent) par rapport à juillet, soit le troisième mois consécutif de baisse. L'Indice FAO des prix des produits laitiers était en moyenne de 239,1 points en août, soit un relèvement de 2,8 points (1,2 %) par rapport à juillet et de 37 % par rapport à son niveau d'août 2012. Les prix de tous les produits laitiers qui composent l'indice se sont raffermis le mois dernier, à l'exception du beurre, les disponibilités exportables restant limitées dans les grands pays d'exportation. L'indice FAO des prix de la viande avoisinait les 175 points en août, gagnant 2,2 points (1,3 %). Récolte exceptionnelle en vue Parallèlement à l'indice des prix alimentaires, la FAO a publié ses nouvelles prévisions de la production céréalière mondiale de 2013, qui devrait s'établir à 2.492 millions de tonnes, soit un accroissement de 14 millions de tonnes (0,5 %) par rapport à juillet. Cette progression est due aux chiffres officiels de la récolte de maïs en hausse en Argentine et à l'amélioration des perspectives en UE et en Ukraine. Avec cette nouvelle estimation, la production céréalière mondiale établirait un nouveau record avec une hausse de 179 millions de tonnes (7,7 %) par rapport à l'an passé. Cette progression traduit un accroissement de 10,5 % de la production de céréales secondaires qui s'élèverait à 1.285 millions de tonnes et une hausse de 7,6 % de la production de blé qui passerait à 710 millions de tonnes. La production rizicole mondiale devrait augmenter de 1,3 % pour atteindre un nouveau record de 497 millions de tonnes (en équivalent usiné). Redressement de la production de maïs aux Etats-Unis La forte hausse de la production mondiale de céréales secondaires en 2013 tiendrait essentiellement à une forte remontée de la production de maïs (983 millions de tonnes), en particulier aux Etats-Unis, où elle devrait atteindre 343 millions de tonnes, soit environ 25 % (ou 69 millions de tonnes) de plus que le niveau de 2012 ayant souffert de la sécheresse. L'utilisation mondiale de céréales de 2013/14 est estimée à 2 413 millions de tonnes, en léger recul par rapport aux prévisions précédentes, mais encore supérieure de 3,2 % au chiffre de 2012/13. Sur la base des dernières prévisions, l'utilisation totale de céréales pour la consommation alimentaire directe devrait progresser de 1,2 % et passer à 1.094 millions de tonnes. La consommation céréalière mondiale par habitant demeurerait ainsi stable à un peu plus de 152 kg (67 kg pour le blé et près de 57 kg pour le riz). Les prévisions des stocks céréaliers mondiaux à la clôture des campagnes de 2014 ont été légèrement revues à la hausse depuis juillet ; elles s'établissent à 569 millions de tonnes, traduisant essentiellement le relèvement prévu des stocks de maïs. Les stocks mondiaux dépassent désormais de 13 % (65,5 millions de tonnes) leurs faibles niveaux d'ouverture et affichent leur plus haut niveau depuis 2001/02. Compte tenu des projections actuelles de la demande globale, l'accroissement des stocks devrait porter le rapport mondial stocks/utilisation à 23,3 %, son plus haut niveau depuis 2002/03. "La situation globale de l'offre et de la demande sur les marchés céréaliers s'est nettement redressée par rapport à la même période de l'an dernier, lorsque la production victime de la sécheresse et les faibles coefficients stocks - utilisation - surtout pour le maïs- avaient suscité de graves inquiétudes", a indiqué David Hallam, directeur de la division FAO du commerce international et des marchés. "La production devrait afficher une forte reprise et les marchés mondiaux devraient se stabiliser grâce à la hausse des rapports stocks-utilisation".