Grâce aux différentes mesures de soutien au secteur de l'industrie pharmaceutique, « l'Algérie assurera prochainement une couverture totale des besoins pharmaceutiques », selon le président de l'Union nationale des opérateurs de la pharmacie (Unop), le Dr Abdelouahed Kerrar. Grâce aux différentes mesures de soutien au secteur de l'industrie pharmaceutique, « l'Algérie assurera prochainement une couverture totale des besoins pharmaceutiques », selon le président de l'Union nationale des opérateurs de la pharmacie (Unop), le Dr Abdelouahed Kerrar. Cette autosuffisance est "réalisable" d'autant que ce secteur dispose des ressources humaines et des équipements indispensables, selon Dr Kerrar qui appelle à davantage de soutien de la part de l'Etat "en matière de mise à niveau des unités de production et accompagner par la promulgation de lois conformes à l'évolution du secteur". Selon l'Unop, la production nationale pharmaceutique a triplé durant la dernière décennie, et cela grâce au soutien de l'Etat. Le marché national du médicament s'élargit progressivement en dépit de certaines entraves tel que le problème de la pièce de rechange qui demeure le souci majeur des investisseurs du secteur de l'industrie pharmaceutique, se traduisant par des retards et de longs délais dans les opérations d'importation, au détriment des unités de production, dénonce Dr Kerrar. Justement, concernant les importation de produits pharmaceutiques, ces dernières ont maintenu à fin juillet leur tendance baissière observée depuis le début de l'année, en reculant de 252 millions de dollars durant les sept premiers mois de 2013 par rapport à la même période en 2012, selon les douanes algériennes. Une baisse due, non pas à l'augmentation de la production, mais au contrôle rigoureux appliqué par les douanes. En effet, la majoration des médicaments importés a été à l'origine de la hausse des factures à l'importation entre 2011 et 2012. En 2013, ces factures ont baissé du fait de la maîtrise de ce phénomène par les services des douanes qui avaient réussi l'année passée à épingler plusieurs laboratoires médicaux qui s'adonnaient à cette pratique frauduleuse. Durant ces deux dernières années, les scandales de majoration de valeur à l'importation se sont succédé en Algérie. L'affaire Sanofi Aventis avait révélé au grand jour l'ampleur des surfacturations dans le commerce extérieur à l'origine d'importants transferts supposés illicites de devises vers l'étranger De janvier à juillet, les importations de produits pharmaceutiques se sont chiffrées à 1,09 milliard de dollars contre 1,34 milliard de dollars durant la même période en 2012, en baisse de plus de 250 millions de dollars, selon les chiffres du Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis). En volume, les quantités importées ont, en revanche, augmenté à 23.201 tonnes contre 20.118 tonnes durant la même période de l'année écoulée. Par catégorie de produits, les importations de médicaments ont atteint 1,04 milliard de dollars contre 1,28 milliard de dollars durant les sept premiers mois de 2012, reculant de 241 millions de dollars, selon le bilan chiffré des douanes. Les importations de médicaments destinés à la médecine vétérinaire se sont chiffrées à 20,11 millions dollars, et celles des produits parapharmaceutiques à 30,87 millions de dollars. L'Algérie importe 70% de ses besoins en médicaments. En 2012, elle avait importé pour 2,23 milliards de dollars de produits pharmaceutiques. Ces importations se veulent être la garant de la disponibilité des produits pharmaceutiques. Le ministère de la Santé rassure dans ce sens que « toutes les mesures ont été prises pour assurer la disponibilité de tous types de médicaments, qu'ils soient produits localement ou importés » et que « les stock de médicaments vont jusqu'à février 2014 ». Cette autosuffisance est "réalisable" d'autant que ce secteur dispose des ressources humaines et des équipements indispensables, selon Dr Kerrar qui appelle à davantage de soutien de la part de l'Etat "en matière de mise à niveau des unités de production et accompagner par la promulgation de lois conformes à l'évolution du secteur". Selon l'Unop, la production nationale pharmaceutique a triplé durant la dernière décennie, et cela grâce au soutien de l'Etat. Le marché national du médicament s'élargit progressivement en dépit de certaines entraves tel que le problème de la pièce de rechange qui demeure le souci majeur des investisseurs du secteur de l'industrie pharmaceutique, se traduisant par des retards et de longs délais dans les opérations d'importation, au détriment des unités de production, dénonce Dr Kerrar. Justement, concernant les importation de produits pharmaceutiques, ces dernières ont maintenu à fin juillet leur tendance baissière observée depuis le début de l'année, en reculant de 252 millions de dollars durant les sept premiers mois de 2013 par rapport à la même période en 2012, selon les douanes algériennes. Une baisse due, non pas à l'augmentation de la production, mais au contrôle rigoureux appliqué par les douanes. En effet, la majoration des médicaments importés a été à l'origine de la hausse des factures à l'importation entre 2011 et 2012. En 2013, ces factures ont baissé du fait de la maîtrise de ce phénomène par les services des douanes qui avaient réussi l'année passée à épingler plusieurs laboratoires médicaux qui s'adonnaient à cette pratique frauduleuse. Durant ces deux dernières années, les scandales de majoration de valeur à l'importation se sont succédé en Algérie. L'affaire Sanofi Aventis avait révélé au grand jour l'ampleur des surfacturations dans le commerce extérieur à l'origine d'importants transferts supposés illicites de devises vers l'étranger De janvier à juillet, les importations de produits pharmaceutiques se sont chiffrées à 1,09 milliard de dollars contre 1,34 milliard de dollars durant la même période en 2012, en baisse de plus de 250 millions de dollars, selon les chiffres du Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis). En volume, les quantités importées ont, en revanche, augmenté à 23.201 tonnes contre 20.118 tonnes durant la même période de l'année écoulée. Par catégorie de produits, les importations de médicaments ont atteint 1,04 milliard de dollars contre 1,28 milliard de dollars durant les sept premiers mois de 2012, reculant de 241 millions de dollars, selon le bilan chiffré des douanes. Les importations de médicaments destinés à la médecine vétérinaire se sont chiffrées à 20,11 millions dollars, et celles des produits parapharmaceutiques à 30,87 millions de dollars. L'Algérie importe 70% de ses besoins en médicaments. En 2012, elle avait importé pour 2,23 milliards de dollars de produits pharmaceutiques. Ces importations se veulent être la garant de la disponibilité des produits pharmaceutiques. Le ministère de la Santé rassure dans ce sens que « toutes les mesures ont été prises pour assurer la disponibilité de tous types de médicaments, qu'ils soient produits localement ou importés » et que « les stock de médicaments vont jusqu'à février 2014 ».