Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'élève à 42.603 martyrs    Ghaza: les opérations génocidaires sionistes dans le nord ont des conséquences "horribles"    759 martyrs en Cisjordanie et à El Qods-Est depuis le 7 octobre 2023    Déstockage d'importantes quantités pour réguler le marché    Une occasion pour l'Algérie de défendre les causes palestinienne et sahraouie    Au cœur des préoccupations de l'Afreximbank    Cinq secteurs concentrent l'essentiel des dépenses de l'Etat    La censure militaire israélienne impose l'interdiction de publier des informations    L'Assemblée générale de l'ONU : La 4e commission adopte une décision réaffirmant le statut juridique du Sahara occidental    Sinwar mort en héros    Le MC Alger déloge l'O Akbou et s'installe en tête    Centre technique de Tlemcen : une délégation de la FIFA sur place pour évaluer l'avancée des travaux    Kechamli nommé coordinateur général    Raccordement de 92 foyers au réseau de gaz naturel dans la localité de Gueraichia    Dernières mises en demeure avant poursuites judiciaires signifiées aux locataires commerciaux    Octobre rose : l'Université s'implique dans la sensibilisation    M. Assad s'enquiert des efforts de promotion de la langue amazighe    Islam, spiritualité et environnement    Projection du film documentaire ''Retour à Montluc'' de Mohamed Zaoui    CANEX WKND 2024: résultats "fructueux" en termes d'accords conclus et de définition des voies de coopération    Marathon international d'Imedghassen: la 14ème édition a réuni 1.200 coureurs    Clôture de la session de formation pour la qualification du chef scout "Al-Maqdissi"    Khenchela: l'Association Bouclier pour la culture et les arts remporte la 3ème place du Festival international franciscain de la paix en Egypte    PLF 2025: plusieurs mesures pour soutenir l'investissement et promouvoir l'économie nationale    Des pluies orageuses sur plusieurs wilayas de l'Est du pays jusqu'à dimanche    Clap de fin tout en émotion sur le 13e FITB    Effondrement d'un immeuble à Béchar: le ministre de l'Habitat tient une réunion d'urgence    Tennis de table/Championnat d'Afrique: médaille d'argent pour la paire Bouhenni-Nasri    Béchar: effondrement d'un immeuble dans la nouvelle zone urbaine de Lahmar    Appel à enrichir le Grand Musée d'Afrique et à restituer les biens culturels africains pillés    UIP : Des pays arabes boycottent l'allocution du représentant de l'entité sioniste en réponse à l'appel de l'Algérie    Signature d'un protocole de coopération entre les armées des deux pays    La 149e session de l'UIP, une occasion pour l'Algérie de défendre les causes palestinienne et sahraouie    M. Boughali participe à Genève à la 2e réunion du comité préparatoire de la 6e conférence des présidents des parlements    Algérie-Mauritanie: signature d'un protocole de coopération entre les armées des deux pays    Tennis de table/Championnat d'Afrique: la paire algérienne Jellouli-Kessaci qualifiée en finale    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Moscou accuse l'Onu de «parti pris contre Damas»
Armes chimiques
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 09 - 2013

La Russie assure avoir reçu de la Syrie des éléments qui mettent en cause les rebelles, alors que Washington et Paris pointent du doigt la responsabilité du régime d'Al-Assad.
La Russie assure avoir reçu de la Syrie des éléments qui mettent en cause les rebelles, alors que Washington et Paris pointent du doigt la responsabilité du régime d'Al-Assad.
La Russie a accusé, mercredi, de «parti pris» contre Damas les inspecteurs de l'Onu qui ont enquêté sur une attaque chimique en Syrie, affirmant avoir reçu de Damas des éléments appuyant la thèse d'une provocation des rebelles.
Ces déclarations, faites depuis Damas par le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov, arrivé mardi soir dans la capitale syrienne pour des consultations, marquent une escalade dans le nouveau bras de fer diplomatique engagé entre Russes et Occidentaux, à peine conclu un accord sur un plan de démantèlement des armes chimiques syriennes.
Les Etats-Unis, qui comme la France se sont dit convaincus, sur la foi d'un rapport d'inspecteurs de l'Onu, de la responsabilité du régime syrien dans une attaque chimique qui a fait selon eux près de 1.500 morts le 21 août près de Damas, ont accusé mardi soir la Russie de «nager à contre-courant de l'opinion publique internationale et (...) des faits».
La Russie, dont le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait répété hier la thèse d'une «provocation» des rebelles, a haussé le ton mercredi en mettant en cause l'objectivité des inspecteurs de l'Onu.
«Nous sommes déçus, c'est le moins qu'on puisse dire, de l'approche qui a été celle du secrétariat de l'Onu et des inspecteurs de l'Onu qui se trouvaient en Syrie, qui ont préparé leur rapport de manière sélective et incomplète, sans prendre en compte des éléments que nous avions à plusieurs reprises signalés», a déclaré le vice-ministre Sergueï Riabkov, cité par les agences depuis Damas.
«Les experts russes se chargent de l'analyse (de ces éléments). Nous considérons que cela va permettre de renforcer les témoignages et les preuves de l'implication des rebelles dans le recours à l'arme chimique», a encore déclaré Sergueï Riabkov.
Alliée du régime syrien auquel elle livre des armes, mais affirmant ne défendre que le strict respect du droit international, la Russie a bloqué depuis le début de la crise syrienne toute résolution contraignante ou menaçante au Conseil de sécurité de l'Onu et a systématiquement mis en doute les accusations visant les forces régulières.
Le rapport des inspecteurs de l'Onu sur l'attaque du 21 août, présenté lundi par le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon qui a estimé qu'il décrivait un «crime de guerre», n'accuse pas explicitement les autorités syriennes, mais a été interprété comme tel par les Occidentaux.
Le président américain Barack Obama a jugé «inconcevable», compte tenu des éléments présentés, que l'attaque n'ait pas été effectuée par l'armée syrienne, dans un entretien diffusé mardi. Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui rencontrait mardi Serguï Lavrov à Moscou, a lui aussi estimé que le rapport ne laissait «aucun doute sur la responsabilité du régime de Damas».
Les inspecteurs de l'Onu doivent «bientôt» retourner en Syrie enquêter sur diverses accusations à l'encontre du régime et de l'opposition, a annoncé leur chef mercredi.
La Russie a accusé, mercredi, de «parti pris» contre Damas les inspecteurs de l'Onu qui ont enquêté sur une attaque chimique en Syrie, affirmant avoir reçu de Damas des éléments appuyant la thèse d'une provocation des rebelles.
Ces déclarations, faites depuis Damas par le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov, arrivé mardi soir dans la capitale syrienne pour des consultations, marquent une escalade dans le nouveau bras de fer diplomatique engagé entre Russes et Occidentaux, à peine conclu un accord sur un plan de démantèlement des armes chimiques syriennes.
Les Etats-Unis, qui comme la France se sont dit convaincus, sur la foi d'un rapport d'inspecteurs de l'Onu, de la responsabilité du régime syrien dans une attaque chimique qui a fait selon eux près de 1.500 morts le 21 août près de Damas, ont accusé mardi soir la Russie de «nager à contre-courant de l'opinion publique internationale et (...) des faits».
La Russie, dont le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait répété hier la thèse d'une «provocation» des rebelles, a haussé le ton mercredi en mettant en cause l'objectivité des inspecteurs de l'Onu.
«Nous sommes déçus, c'est le moins qu'on puisse dire, de l'approche qui a été celle du secrétariat de l'Onu et des inspecteurs de l'Onu qui se trouvaient en Syrie, qui ont préparé leur rapport de manière sélective et incomplète, sans prendre en compte des éléments que nous avions à plusieurs reprises signalés», a déclaré le vice-ministre Sergueï Riabkov, cité par les agences depuis Damas.
«Les experts russes se chargent de l'analyse (de ces éléments). Nous considérons que cela va permettre de renforcer les témoignages et les preuves de l'implication des rebelles dans le recours à l'arme chimique», a encore déclaré Sergueï Riabkov.
Alliée du régime syrien auquel elle livre des armes, mais affirmant ne défendre que le strict respect du droit international, la Russie a bloqué depuis le début de la crise syrienne toute résolution contraignante ou menaçante au Conseil de sécurité de l'Onu et a systématiquement mis en doute les accusations visant les forces régulières.
Le rapport des inspecteurs de l'Onu sur l'attaque du 21 août, présenté lundi par le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon qui a estimé qu'il décrivait un «crime de guerre», n'accuse pas explicitement les autorités syriennes, mais a été interprété comme tel par les Occidentaux.
Le président américain Barack Obama a jugé «inconcevable», compte tenu des éléments présentés, que l'attaque n'ait pas été effectuée par l'armée syrienne, dans un entretien diffusé mardi. Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui rencontrait mardi Serguï Lavrov à Moscou, a lui aussi estimé que le rapport ne laissait «aucun doute sur la responsabilité du régime de Damas».
Les inspecteurs de l'Onu doivent «bientôt» retourner en Syrie enquêter sur diverses accusations à l'encontre du régime et de l'opposition, a annoncé leur chef mercredi.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.