Le nouveau secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, semble bel et bien en voie de « normaliser » définitivement le parti. Moins d'un mois après son élection au poste de secrétaire général - c'était le 29 août dernier - Saïdani marque, en effet, des points en réduisant presque au silence tous ses détracteurs qui ont contesté son élection lors de la dernière session du comité central (CC). Le nouveau secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, semble bel et bien en voie de « normaliser » définitivement le parti. Moins d'un mois après son élection au poste de secrétaire général - c'était le 29 août dernier - Saïdani marque, en effet, des points en réduisant presque au silence tous ses détracteurs qui ont contesté son élection lors de la dernière session du comité central (CC). Une session fort controversée du reste et qui a vu les deux camps recourir à la justice en vue d'annuler la session du CC pour les uns et de la tenir pour les autres. Après Oran, le week-end passé, le secrétaire général du vieux parti, sera cette semaine à l'est du pays, à Setif plus exactement. Amar Saïdani réunira pour la circonstance les cadres et militants de cette région du pays où il ne manquera pas certainement, comme ce fut déjà le cas à Oran, de prêcher la bonne parole et de mettre l'exergue sur la réconciliation interne au sein du parti. Amar Saïdani, après avoir remporté la bataille pour la succession de Abdelaziz Belkhadem, veut se présenter devant les militants dans la peau d'un rassembleur des troupes du vieux parti. « J'invite les militants et cadres du parti à dépasser la crise interne par la mobilisation des compétences et par l‘ouverture du parti au plus grand nombre de citoyens quelles que soient leurs sensibilités », a-t-il notamment déclaré à Oran non sans préciser que la réconciliation constitue une priorité pour lui. Car, pour lui, c'est la seule manière permettant de « surmonter la crise interne ». L'offensive de Saïdani en direction des militants et des cadres vise dans une proportion à rassurer tous ceux qui ne lui étaient pas favorables lors de la bataille qu'a connue le parti et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'il a laissé clairement entendre devant les militants des 12 wilayas de l'Ouest sa volonté de tourner définitivement cette page de la crise et des dissensions internes pour se focaliser uniquement sur les échéances politiques futures. Et sur ce plan, force est de reconnaître que le vieux parti est appelé à jouer un rôle majeur. En effet, de par le fait qu'il est considéré comme la première force politique national, le FLN aura pour mission de mener, dans un premier temps, campagne pour la révision de la Constitution pour ensuite se consacrer pleinement à l'élection présidentielle de 2014 . Et ces deux échéances ont occupé une bonne place dans le dernier discours de Saïdani à Oran. « Le FLN doit jouer un rôle actif dans la prochaine échéance politique », dira alors Saïdani ajoutant que « le parti doit être la locomotive qui tirera d'autres formations politiques partageant les mêmes idées pour soutenir le programme du président de la République ». Ce dernier, qui est aussi president du FLN, peut ainsi compter sur le FLN si, notamment, il décide de briguer un quatrième mandat. Dans cette perspective, Amar Saïdani a commencé à mobiliser les partisans du chef de l'Etat comme l'attestent si bien ses démarches en vue de relancer ou de reconstituer l'alliance présidentielle. Car c'est dans ce cadre précis qu'il a déjà rencontré Amar Ghoul de TAJ en attendant d'en faire de même avec Amara Benyounes du MPA et le RND, une fois que ce pari aura élu un nouveau secrétaire général. Une session fort controversée du reste et qui a vu les deux camps recourir à la justice en vue d'annuler la session du CC pour les uns et de la tenir pour les autres. Après Oran, le week-end passé, le secrétaire général du vieux parti, sera cette semaine à l'est du pays, à Setif plus exactement. Amar Saïdani réunira pour la circonstance les cadres et militants de cette région du pays où il ne manquera pas certainement, comme ce fut déjà le cas à Oran, de prêcher la bonne parole et de mettre l'exergue sur la réconciliation interne au sein du parti. Amar Saïdani, après avoir remporté la bataille pour la succession de Abdelaziz Belkhadem, veut se présenter devant les militants dans la peau d'un rassembleur des troupes du vieux parti. « J'invite les militants et cadres du parti à dépasser la crise interne par la mobilisation des compétences et par l‘ouverture du parti au plus grand nombre de citoyens quelles que soient leurs sensibilités », a-t-il notamment déclaré à Oran non sans préciser que la réconciliation constitue une priorité pour lui. Car, pour lui, c'est la seule manière permettant de « surmonter la crise interne ». L'offensive de Saïdani en direction des militants et des cadres vise dans une proportion à rassurer tous ceux qui ne lui étaient pas favorables lors de la bataille qu'a connue le parti et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'il a laissé clairement entendre devant les militants des 12 wilayas de l'Ouest sa volonté de tourner définitivement cette page de la crise et des dissensions internes pour se focaliser uniquement sur les échéances politiques futures. Et sur ce plan, force est de reconnaître que le vieux parti est appelé à jouer un rôle majeur. En effet, de par le fait qu'il est considéré comme la première force politique national, le FLN aura pour mission de mener, dans un premier temps, campagne pour la révision de la Constitution pour ensuite se consacrer pleinement à l'élection présidentielle de 2014 . Et ces deux échéances ont occupé une bonne place dans le dernier discours de Saïdani à Oran. « Le FLN doit jouer un rôle actif dans la prochaine échéance politique », dira alors Saïdani ajoutant que « le parti doit être la locomotive qui tirera d'autres formations politiques partageant les mêmes idées pour soutenir le programme du président de la République ». Ce dernier, qui est aussi president du FLN, peut ainsi compter sur le FLN si, notamment, il décide de briguer un quatrième mandat. Dans cette perspective, Amar Saïdani a commencé à mobiliser les partisans du chef de l'Etat comme l'attestent si bien ses démarches en vue de relancer ou de reconstituer l'alliance présidentielle. Car c'est dans ce cadre précis qu'il a déjà rencontré Amar Ghoul de TAJ en attendant d'en faire de même avec Amara Benyounes du MPA et le RND, une fois que ce pari aura élu un nouveau secrétaire général.