La scène politique nationale s'anime et prend des couleurs. L'activité des partis politiques est débordante. Depuis quelques jours, en effet, les partis donnent l'impression de sortir d'une longue léthargie en multipliant les rencontres de leurs états-majors et les déclarations politiques. La scène politique nationale s'anime et prend des couleurs. L'activité des partis politiques est débordante. Depuis quelques jours, en effet, les partis donnent l'impression de sortir d'une longue léthargie en multipliant les rencontres de leurs états-majors et les déclarations politiques. Cela est le cas tant pour les partis politiques qui soutiennent le gouvernement que pour ceux qui font partie de l'opposition. Cette montée au créneau des formations politiques s'expliquerait dans une grande partie par les récentes décisions du président de la République, à savoir, surtout, le remaniement ministériel et les changements opérés au sein du DRS (le Département renseignement et sécurité). Ces deux événements n'ont pas laissé indifférents les partis et chacun y est allé de sa position. Ce d'autant que cela intervient à moins de sept mois de la tenue des élections présidentielles. Des élections pour lesquelles, de part et d'autre, on commence d'ores et déjà a fourbir ses armes. Les partis, qui soutiennent le président de la République se sont empressés d'applaudir et de réitérer par là même leur soutien indéfectible à Abdelaziz Bouteflika. Le FLN, le RND, le TAJ de Amar Ghoul et le MPA de Amara Benyounes ont défendu bec et ongles le chef de l'Etat. Ces partis, qui s'apprêtent certainement à relancer l'alliance présidentielle, constituent le socle sur lequel s'adosse la stratégie du président Bouteflika, dont on dit qu'il serait candidat lors de la prochaine élection présidentielle. Devant les cadres et militants du parti de 12 wilayas de l'ouest du pays, le secrétaire général du FLN, Amar Saïdani,a déclaré jeudi à Oran que « le FLN doit jouer un rôle actif dans la prochaine échéance politique » ajoutant que « le parti doit être la locomotive qui tirera d'autres formations politiques partageant les mêmes idées pour soutenir le programme du président de la République ». Il en a été de même s'agissant du projet relatif à la révision constitutionnelle où, là aussi, Saïdani a été on ne peut plus clair : « Le point de vue du FLN est celui du président de la République ». Le même jour, le secrétaire général par intérim du RND, Abdelkader Bensalah, abonde dans le même sens. Devant la 2e session de la commission nationale de préparation du 4e congrès du parti qui aura lieu les 26, 27 et 28 décembre prochains, Bensalah a laissé clairement entendre que son parti soutiendra le président Bouteflika dans le cas où il brigue un quatrième mandat successif. Une position que soutient le communiqué final des travaux de la commission puisqu'il y est écrit que le RND « demeure attaché à œuvrer au sein du cadre national de soutien au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et son programme visant à réaliser le développement et la stabilité et à poursuivre les réformes engagées ». Lors de la rencontre qu'il a eue avec Amar Saïdani il y a juste quelques jours, le président du parti TAJ, Amar Ghoul, a lui aussi déclaré son soutien au président de la République. Une position que partage le MPA de Amara Benyounes, mais que critiquent les partis d'opposition qui se sont réveillés ces derniers jours. Le MSP, le RCD et le FNA, pour ne citer que ces partis, ont en effet fait montre de leur scepticisme à l'égard des projets qui se préparent. Devant le conseil national du parti réuni avant-hier, le secrétaire général du RCD, Mohcen Belabes, a violement critiqué le pouvoir. « Le dernier remaniement ministériel, loin de refléter une prise de conscience chez les décideurs sur les dangers qui guettent le pays, consacre l'institutionnalisation de la médiocrité », a-t-il notamment déclaré. Moussa Touati, le president du FNA, a lui aussi critiqué la « présidence a vie « et le « pouvoir absolu» et a épinglé le FLN et TAJ. Le MSP vient, quant à lui , d'annoncer la relance de son initiative dénommée « La charte pour une réforme politique ». Le président du MSP, qui a animé une conférence de presse mercredi dernier, a considéré que la prolongation du mandat du chef de l'Etat « est un acte folklorique ». C'est dire que l'opposition compte bien faire de la résistance et ne pas laisser le champ libre aux partis qui soutiennent le président Bouteflika. Cela est le cas tant pour les partis politiques qui soutiennent le gouvernement que pour ceux qui font partie de l'opposition. Cette montée au créneau des formations politiques s'expliquerait dans une grande partie par les récentes décisions du président de la République, à savoir, surtout, le remaniement ministériel et les changements opérés au sein du DRS (le Département renseignement et sécurité). Ces deux événements n'ont pas laissé indifférents les partis et chacun y est allé de sa position. Ce d'autant que cela intervient à moins de sept mois de la tenue des élections présidentielles. Des élections pour lesquelles, de part et d'autre, on commence d'ores et déjà a fourbir ses armes. Les partis, qui soutiennent le président de la République se sont empressés d'applaudir et de réitérer par là même leur soutien indéfectible à Abdelaziz Bouteflika. Le FLN, le RND, le TAJ de Amar Ghoul et le MPA de Amara Benyounes ont défendu bec et ongles le chef de l'Etat. Ces partis, qui s'apprêtent certainement à relancer l'alliance présidentielle, constituent le socle sur lequel s'adosse la stratégie du président Bouteflika, dont on dit qu'il serait candidat lors de la prochaine élection présidentielle. Devant les cadres et militants du parti de 12 wilayas de l'ouest du pays, le secrétaire général du FLN, Amar Saïdani,a déclaré jeudi à Oran que « le FLN doit jouer un rôle actif dans la prochaine échéance politique » ajoutant que « le parti doit être la locomotive qui tirera d'autres formations politiques partageant les mêmes idées pour soutenir le programme du président de la République ». Il en a été de même s'agissant du projet relatif à la révision constitutionnelle où, là aussi, Saïdani a été on ne peut plus clair : « Le point de vue du FLN est celui du président de la République ». Le même jour, le secrétaire général par intérim du RND, Abdelkader Bensalah, abonde dans le même sens. Devant la 2e session de la commission nationale de préparation du 4e congrès du parti qui aura lieu les 26, 27 et 28 décembre prochains, Bensalah a laissé clairement entendre que son parti soutiendra le président Bouteflika dans le cas où il brigue un quatrième mandat successif. Une position que soutient le communiqué final des travaux de la commission puisqu'il y est écrit que le RND « demeure attaché à œuvrer au sein du cadre national de soutien au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et son programme visant à réaliser le développement et la stabilité et à poursuivre les réformes engagées ». Lors de la rencontre qu'il a eue avec Amar Saïdani il y a juste quelques jours, le président du parti TAJ, Amar Ghoul, a lui aussi déclaré son soutien au président de la République. Une position que partage le MPA de Amara Benyounes, mais que critiquent les partis d'opposition qui se sont réveillés ces derniers jours. Le MSP, le RCD et le FNA, pour ne citer que ces partis, ont en effet fait montre de leur scepticisme à l'égard des projets qui se préparent. Devant le conseil national du parti réuni avant-hier, le secrétaire général du RCD, Mohcen Belabes, a violement critiqué le pouvoir. « Le dernier remaniement ministériel, loin de refléter une prise de conscience chez les décideurs sur les dangers qui guettent le pays, consacre l'institutionnalisation de la médiocrité », a-t-il notamment déclaré. Moussa Touati, le president du FNA, a lui aussi critiqué la « présidence a vie « et le « pouvoir absolu» et a épinglé le FLN et TAJ. Le MSP vient, quant à lui , d'annoncer la relance de son initiative dénommée « La charte pour une réforme politique ». Le président du MSP, qui a animé une conférence de presse mercredi dernier, a considéré que la prolongation du mandat du chef de l'Etat « est un acte folklorique ». C'est dire que l'opposition compte bien faire de la résistance et ne pas laisser le champ libre aux partis qui soutiennent le président Bouteflika.