La régulation du marché du gas-oil dans les villes frontalières commence à donner des résultats palpables. Les saisies d'importantes quantités de carburant à Tlemcen, Tébessa et Annaba sont un coup dur pour les spéculateurs et contrebandiers de ces régions ayant longtemps sévi avec force. La régulation du marché du gas-oil dans les villes frontalières commence à donner des résultats palpables. Les saisies d'importantes quantités de carburant à Tlemcen, Tébessa et Annaba sont un coup dur pour les spéculateurs et contrebandiers de ces régions ayant longtemps sévi avec force. Des informations provenant de ces régions font état d‘opérations de démantèlement de réseaux de contrebandiers de carburant. Ainsi, près de 113.000 litres de gas-oil saisis à la frontière Ouest et près de 70.000 litres à la frontière Est sont vus comme une avancée dans la manière de maîtriser un marché qui valait de l‘or pour les « hallabas » et leurs complices. Dans la perspective de dissuader les hallabas, une instruction des walis des villes frontalières Est et Ouest avait dès le début de l‘été obligé les stations d‘essence d‘appliquer un barème de 500 DA pour les automobilistes et 2.000 DA pour les poids lourds. Cette mesure a eu de l‘effet pour contrecarrer les plans des hallabas. Il en est résulté évidemment une tension sur la distribution du carburant. Naftal dans ses différents communiqués explique que « cette tension n‘est due qu‘à un accroissement de la demande durant cette période » et rassure que « les produits sont disponibles dans toutes les raffineries ». Les hallabas ont d‘ailleurs tenté de se déplacer dans les régions avoisinantes comme celle de Sidi Bel Abbès, Ain Témouchent et Oran. Mais Naftal a eu le temps d‘établir un contrôle numérisé dans ces stations de sorte que les matricules des véhicules qui affichent 500 DA sont automatiquement enregistrés chez les gérants de stations. Une source de la compagnie de distribution du carburant nous affirme que « cette méthode sera maintenue tant que les hallabas persistent dans leurs pratiques de fraude ». Le phénomène qui a engendré une véritable saignée en devises ne devait que profiter aux pays voisins dont on sait que le litre d‘essence est plus cher et inaccessible en raison de pénurie constante. Au Maroc, un litre d‘essence est cédé à 1,1 euro soit 8,4 dirhams alors qu‘en Tunisie le même litre coûte 1,5 dinar soit 1,4 euro. En Algérie, le prix de l‘essence est cédé à 23,40 DA. Une différence bien établie puisque l‘Algérie reste le pays où le carburant est le moins chèr à l‘échelle africaine. Pour Naftal, cette situation arrange ses affaires du moment que c‘est l‘Etat qui subventionne le prix mais la compagnie estime qu‘il faut réviser les marges pour lui permettre d‘être bénéficiaire. Toutefois, c‘est la contrebande qui fait enliser la compagnie dans des pertes. Un bilan des Douanes fait ressortir en 2012 des pertes de 500.000 litres. Dans l‘état actuel des choses, la compagnie profite de sa situation de monopole mais reste tributaire des nouveaux projets de raffinerie qui permettront de bien rationner le marché et d‘en finir avec les effets dévastateurs du trafic et de la spéculation. Des informations provenant de ces régions font état d‘opérations de démantèlement de réseaux de contrebandiers de carburant. Ainsi, près de 113.000 litres de gas-oil saisis à la frontière Ouest et près de 70.000 litres à la frontière Est sont vus comme une avancée dans la manière de maîtriser un marché qui valait de l‘or pour les « hallabas » et leurs complices. Dans la perspective de dissuader les hallabas, une instruction des walis des villes frontalières Est et Ouest avait dès le début de l‘été obligé les stations d‘essence d‘appliquer un barème de 500 DA pour les automobilistes et 2.000 DA pour les poids lourds. Cette mesure a eu de l‘effet pour contrecarrer les plans des hallabas. Il en est résulté évidemment une tension sur la distribution du carburant. Naftal dans ses différents communiqués explique que « cette tension n‘est due qu‘à un accroissement de la demande durant cette période » et rassure que « les produits sont disponibles dans toutes les raffineries ». Les hallabas ont d‘ailleurs tenté de se déplacer dans les régions avoisinantes comme celle de Sidi Bel Abbès, Ain Témouchent et Oran. Mais Naftal a eu le temps d‘établir un contrôle numérisé dans ces stations de sorte que les matricules des véhicules qui affichent 500 DA sont automatiquement enregistrés chez les gérants de stations. Une source de la compagnie de distribution du carburant nous affirme que « cette méthode sera maintenue tant que les hallabas persistent dans leurs pratiques de fraude ». Le phénomène qui a engendré une véritable saignée en devises ne devait que profiter aux pays voisins dont on sait que le litre d‘essence est plus cher et inaccessible en raison de pénurie constante. Au Maroc, un litre d‘essence est cédé à 1,1 euro soit 8,4 dirhams alors qu‘en Tunisie le même litre coûte 1,5 dinar soit 1,4 euro. En Algérie, le prix de l‘essence est cédé à 23,40 DA. Une différence bien établie puisque l‘Algérie reste le pays où le carburant est le moins chèr à l‘échelle africaine. Pour Naftal, cette situation arrange ses affaires du moment que c‘est l‘Etat qui subventionne le prix mais la compagnie estime qu‘il faut réviser les marges pour lui permettre d‘être bénéficiaire. Toutefois, c‘est la contrebande qui fait enliser la compagnie dans des pertes. Un bilan des Douanes fait ressortir en 2012 des pertes de 500.000 litres. Dans l‘état actuel des choses, la compagnie profite de sa situation de monopole mais reste tributaire des nouveaux projets de raffinerie qui permettront de bien rationner le marché et d‘en finir avec les effets dévastateurs du trafic et de la spéculation.