Barack Obama a qualifié d'énorme victoire pour la communauté internationale l'accord sur la résolution obtenu jeudi, à l'issue d'âpres négociations, entre Washington et Moscou. Barack Obama a qualifié d'énorme victoire pour la communauté internationale l'accord sur la résolution obtenu jeudi, à l'issue d'âpres négociations, entre Washington et Moscou. Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté, vendredi dernier, une résolution, sa première sur la Syrie depuis le début du conflit, qui contraint le régime de Bachar al-Assad à détruire la totalité de ses armes chimiques en moins d'un an.Le président Barack Obama a qualifié vendredi "d'énorme victoire pour la communauté internationale" l'accord sur cette résolution obtenu jeudi, à l'issue d'âpres négociations, entre Washington et Moscou, fidèle allié de Damas. Pour le secrétaire d'Etat américain John Kerry, c'est l'occasion d'"éliminer un des plus grands arsenaux chimiques du monde, dans une des régions les plus instables du monde". Mais il y aura des "conséquences" pour le pouvoir syrien s'il ne respecte pas ses engagements, a-t-il prévenu. Pour sa part, la Chine s'est félicitée de la résolution, en espérant que le texte "résistera à l'épreuve des faits". La résolution prévoit dans ce cas la possibilité pour le Conseil de prononcer des sanctions mais elles ne seront pas automatiques : il faudra une deuxième résolution, ce qui laisse à Moscou une possibilité de blocage. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a bien insisté : il faudra "prouver à 100%" que Damas ne joue pas le jeu et les sanctions devront être "proportionnelles" aux violations. Moscou avait bloqué trois résolutions précédentes pour protéger son allié syrien. A Bruxelles, la chef de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, a estimé que la résolution représentant "un grand pas vers une réponse internationale unifiée et durable" à la crise syrienne. M. Ban a annoncé vendredi son intention d'organiser "mi-novembre" une conférence de paix sur la Syrie, "Genève 2". Des contacts vont être pris en octobre et le médiateur de l'Onu en Syrie, Lakhdar Brahimi, fera le point des préparatifs fin octobre. "Genève 2" doit réunir autour de la même table des délégations du pouvoir syrien et de l'opposition pour tenter de former d'un commun accord un gouvernement de transition, en prélude à des élections libres. Mais elle a déjà été reportée plusieurs fois pour des divergences sur ses objectifs et sur les participants. Tous les sites répertoriés dans la liste remise par la Syrie le 19 septembre à l'OIAC devront avoir été inspectés au plus tard dans 30 jours. Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté, vendredi dernier, une résolution, sa première sur la Syrie depuis le début du conflit, qui contraint le régime de Bachar al-Assad à détruire la totalité de ses armes chimiques en moins d'un an.Le président Barack Obama a qualifié vendredi "d'énorme victoire pour la communauté internationale" l'accord sur cette résolution obtenu jeudi, à l'issue d'âpres négociations, entre Washington et Moscou, fidèle allié de Damas. Pour le secrétaire d'Etat américain John Kerry, c'est l'occasion d'"éliminer un des plus grands arsenaux chimiques du monde, dans une des régions les plus instables du monde". Mais il y aura des "conséquences" pour le pouvoir syrien s'il ne respecte pas ses engagements, a-t-il prévenu. Pour sa part, la Chine s'est félicitée de la résolution, en espérant que le texte "résistera à l'épreuve des faits". La résolution prévoit dans ce cas la possibilité pour le Conseil de prononcer des sanctions mais elles ne seront pas automatiques : il faudra une deuxième résolution, ce qui laisse à Moscou une possibilité de blocage. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a bien insisté : il faudra "prouver à 100%" que Damas ne joue pas le jeu et les sanctions devront être "proportionnelles" aux violations. Moscou avait bloqué trois résolutions précédentes pour protéger son allié syrien. A Bruxelles, la chef de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, a estimé que la résolution représentant "un grand pas vers une réponse internationale unifiée et durable" à la crise syrienne. M. Ban a annoncé vendredi son intention d'organiser "mi-novembre" une conférence de paix sur la Syrie, "Genève 2". Des contacts vont être pris en octobre et le médiateur de l'Onu en Syrie, Lakhdar Brahimi, fera le point des préparatifs fin octobre. "Genève 2" doit réunir autour de la même table des délégations du pouvoir syrien et de l'opposition pour tenter de former d'un commun accord un gouvernement de transition, en prélude à des élections libres. Mais elle a déjà été reportée plusieurs fois pour des divergences sur ses objectifs et sur les participants. Tous les sites répertoriés dans la liste remise par la Syrie le 19 septembre à l'OIAC devront avoir été inspectés au plus tard dans 30 jours.