Dans quelques années, la population algérienne vieillira de façon remarquable. Les personnes âgées de 65 ans et plus représenteront au cours des prochaines années 10% du total de la population algérienne, a indiqué le chef de service de médecine du travail du Centre Pierre et Marie Curie (CPMC), le Pr Ahmed Lamara. Dans quelques années, la population algérienne vieillira de façon remarquable. Les personnes âgées de 65 ans et plus représenteront au cours des prochaines années 10% du total de la population algérienne, a indiqué le chef de service de médecine du travail du Centre Pierre et Marie Curie (CPMC), le Pr Ahmed Lamara. Le nombre de personnes âgées qui représentent 7% de la population atteindra au cours des prochaines années 10% de la société, a souligné dimanche à Alger le Pr Lamara, en marge des 4èmes journées algéro-françaises de la médecine du travail. L'espérance de vie des Algériens s'allonge passant ainsi de 45 ans au cours des premières années de l'indépendance à 76 ans au cours des dernières années du fait de l'amélioration des conditions de vie et de la prise en charge sanitaire, a-t-il expliqué. Le Pr Lamara a regretté par ailleurs l'absence de cours dédiés à la prise en charge sanitaire des personnes âgées au niveau des facultés nationales de médecine ainsi que de services médicaux spécialisés dans la prise en charge de cette catégorie à travers le regroupement de toutes les spécialités dans un seul service au lieu de transférer la personne âgée d'un service à un autre. Au cours de cette rencontre le Pr Jean Marie Sirot, de France, a présenté l'expérience de son pays dans la prise en charge des personnes âgées rappelant que 20.000 personnes avaient atteint l'âge de 100 ans et que ce nombre s'élèvera à l'horizon 2050 à 150.000. Il a ajouté dans le même contexte que les autorités françaises avaient créé des centres pour personnes âgées au niveau des hôpitaux après la canicule qui a sévi en France en 2003 qui a provoqué le décès de nombreuses personnes de cette catégorie. En dépit des moyens matériels et humains et des lois fermes protégeant les personnes âgées en France, le Pr Sirot a relevé quelques carences enregistrées dans ce domaine notamment les mauvais traitements non signalés dont est victime une partie de cette catégorie. Il a indiqué dans ce contexte que 8 médecins généralistes sur 10 ne déclaraient pas aux autorités publiques les mauvais traitements infligés à ces personnes de crainte que la famille du concerné refuse la visite du médecin et la poursuite du traitement de la personne âgée. Le nombre de personnes âgées qui représentent 7% de la population atteindra au cours des prochaines années 10% de la société, a souligné dimanche à Alger le Pr Lamara, en marge des 4èmes journées algéro-françaises de la médecine du travail. L'espérance de vie des Algériens s'allonge passant ainsi de 45 ans au cours des premières années de l'indépendance à 76 ans au cours des dernières années du fait de l'amélioration des conditions de vie et de la prise en charge sanitaire, a-t-il expliqué. Le Pr Lamara a regretté par ailleurs l'absence de cours dédiés à la prise en charge sanitaire des personnes âgées au niveau des facultés nationales de médecine ainsi que de services médicaux spécialisés dans la prise en charge de cette catégorie à travers le regroupement de toutes les spécialités dans un seul service au lieu de transférer la personne âgée d'un service à un autre. Au cours de cette rencontre le Pr Jean Marie Sirot, de France, a présenté l'expérience de son pays dans la prise en charge des personnes âgées rappelant que 20.000 personnes avaient atteint l'âge de 100 ans et que ce nombre s'élèvera à l'horizon 2050 à 150.000. Il a ajouté dans le même contexte que les autorités françaises avaient créé des centres pour personnes âgées au niveau des hôpitaux après la canicule qui a sévi en France en 2003 qui a provoqué le décès de nombreuses personnes de cette catégorie. En dépit des moyens matériels et humains et des lois fermes protégeant les personnes âgées en France, le Pr Sirot a relevé quelques carences enregistrées dans ce domaine notamment les mauvais traitements non signalés dont est victime une partie de cette catégorie. Il a indiqué dans ce contexte que 8 médecins généralistes sur 10 ne déclaraient pas aux autorités publiques les mauvais traitements infligés à ces personnes de crainte que la famille du concerné refuse la visite du médecin et la poursuite du traitement de la personne âgée.