Les efforts de ces dernières années dans la lutte contre le paludisme ont fini par donner des résultats, mais il faut les poursuivre pour continuer à faire reculer cette maladie parasitaire. Les efforts de ces dernières années dans la lutte contre le paludisme ont fini par donner des résultats, mais il faut les poursuivre pour continuer à faire reculer cette maladie parasitaire. Le paludisme est causé par un parasite unicellulaire du genre Plasmodium, que l'on peut voir à l'image. Chaque année, il tue encore 600.000 personnes dans le monde et en affecte 219 millions. Or, les moyens manquent pour l'éradiquer. Le 25 avril a été consacré Journée mondiale de lutte contre le paludisme. Une affection toujours aussi meurtrière. En 2012, plus de 600.000 décès ont été rapportés dans le monde. Dans la majorité des cas, il s'agissait d'enfants de moins de cinq ans vivant en Afrique subsaharienne. Si de nombreux progrès ont été réalisés ces dernières années, le manque de moyens financiers risque de briser les efforts entrepris. Le thème de la Journée se veut d'ailleurs très explicite : « Investir dans l'avenir ». Le paludisme est une maladie qui peut être contractée à tout âge. Elle est transmise par les piqûres de moustiques infectés par des parasites de l'espèce Plasmodium. Il existe quatre types de paludisme humain, mais P. falciparum est de loin le plus mortel. Poursuivre les investissements contre le paludisme Le plus souvent, les symptômes du paludisme ne sont autre qu'une fièvre, des maux de tête, des frissons et des vomissements, qui peuvent d'abord être confondus avec un état grippal. Ils apparaissent 10 à 15 jours après l'infection. En l'absence de traitements, le paludisme peut évoluer rapidement vers une forme grave, souvent mortelle. Au total, selon le rapport mondial sur le paludisme de 2012, on estime que 219 millions de cas surviennent chaque année dans le monde. Des progrès majeurs ont été accomplis au cours des dix dernières années. Depuis l'an 2000, le taux de mortalité de la maladie a chuté de 25 %. « L'intensification des mesures de lutte antivectorielle, accompagnée d'un meilleur accès aux tests diagnostiques et à des traitements de qualité, a été la clé de cette évolution », indique l'OMS. Aujourd'hui, Fatoumata Nafo-Traoré, directrice du partenariat Faire reculer le paludisme s'inquiète du manque de fonds disponible pour mener à bien la lutte. La récente crise économique mondiale a été à l'origine d'une baisse des financements qui menace d'inverser les résultats. C'est pourquoi elle lance un appel aux investissements pour faire avancer le combat contre le paludisme : chaque année, 5 milliards de dollars sont en effet nécessaires pour mener à bien des programmes de lutte. Or, pour l'année 2013, le déficit s'élève déjà à 3,6 milliards de dollars. Quand les parasites se parlent pour organiser leur survie C'est la découverte surprenante de chercheurs australiens : les parasites du paludisme peuvent se parler et Ce comportement social assure au parasite sa survie et améliore ses chances d'être transmis à d'autres humains. Ces conclusions, publiées dans la revue Cell, ouvrent une fenêtre thérapeutique, avec le développement de médicaments ou de vaccins qui vont... couper ces réseaux de communication. Le paludisme tue environ 700.000 personnes par an, principalement des enfants âgés de moins de 5 ans et des femmes enceintes. Chaque année, des centaines de millions de personnes sont infectées par le parasite du paludisme, Plasmodium, transmis par les piqûres de moustiques. On estime que la moitié de population mondiale est à risque de contracter le paludisme, avec une concentration de la maladie dans les régions tropicales et subtropicales. Ce sont des chercheurs du Walter and Eliza Hall Institute à Melbourne (Australie) qui montrent que les parasites du paludisme sont en mesure de s'envoyer des messages pour communiquer avec d'autres parasites dans le corps. Les chercheurs ont eux-mêmes été surpris de découvrir que les parasites du paludisme travaillaient en collaboration pour signaler l'activation des parasites sexuellement suffisamment matures pour être captés par les moustiques, porteurs du paludisme. Le parasite, à l'intérieur du globule rouge, communique : De nombreuses expériences ont été répétées pour valider et comprendre cette communication entre parasites : Elle permet aux parasites de savoir combien d'autres parasites sont dans l'hôte humain et quel est le moment idéal pour activer des formes matures ayant les meilleures chances d'être transmises au moustique. Le parasite, à l'intérieur du globule rouge, communique en envoyant des petits paquets d'ADN à l'autre parasite durant le stade sanguin de l'infection. Le parasite signale ainsi quand il peut être retransmis à un moustique, c'est-à-dire sous une forme qui lui permette de vivre et de se reproduire dans le moustique pour être ensuite transmis par le moustique à un autre hôte humain. C'est une voie possible pour de nouveaux médicaments ou vaccins antipaludiques. Pour les chercheurs, la prochaine étape sera d'identifier les molécules impliquées dans ce processus de signalisation et les moyens de bloquer ces réseaux et signaux de communication pour bloquer la transmission du paludisme de l'humain au moustique. Un vaccin prometteur, mais difficile à mettre en place Des chercheurs américains ont mis en évidence l'efficacité d'un vaccin contre le paludisme. Selon certains spécialistes, ce résultat est cependant à tempérer, car les problèmes techniques pourraient rendre la vaccination de masse difficile. Le paludisme est une maladie parasitaire qui touche tout le monde. Les symptômes apparaissent 10 à 15 jours après l'infection, et peuvent d'abord être confondus avec un état grippal : fièvre, maux de tête, frissons et vomissements. En l'absence de traitement, la maladie peut évoluer rapidement vers une forme grave, souvent mortelle. Selon le rapport mondial de 2012 sur le paludisme, 219 millions de personnes seraient infectées et 600.000 en décéderaient chaque année dans le monde. Des chercheurs américains du National Institute of Allergy and Infectious Diseases ont évalué l'efficacité d'un vaccin préventif contre cette infection chez l'Homme. Ils ont publié leurs résultats dans la revue Science. Lors de l'essai clinique, 57 adultes en bonne santé âgés de 18 à 45 ans ont été recrutés. Parmi eux, 40 ont reçu plusieurs doses (entre deux et cinq) en intraveineuse du vaccin PfSPZ composé d'une forme atténuée de Plasmodium falciparum, le plus mortel des parasites responsables du paludisme. Les anophèles sont des moustiques communs dans certaines régions du monde. Ils figurent parmi les cibles des chercheurs pour stopper la transmission du paludisme. Bientôt une vaccination de masse contre le paludisme ? Afin d'évaluer l'efficacité du traitement, chaque participant a été exposé à des moustiques infectés. Sur les six adultes ayant reçu cinq doses, aucun n'a été infecté ; et sur les neuf en ayant reçu quatre, seulement trois ont contracté la maladie. En revanche, la quasi-totalité des volontaires non vaccinés a été infectée. Ces derniers ont immédiatement reçu un traitement antipaludéen. « C'est un résultat à saluer », explique Dominique Mazier, chercheuse à l'Inserm, mais toutefois guère surprise. « Nous savons depuis 30 ans que chez la souris, l'injection de doses massives du vaccin en intraveineuse permet d'obtenir une protection complète. » Cette étude est prometteuse, mais doit être prise avec prudence. Il reste à savoir si la vaccination préventive est envisageable dans la pratique. « Cela peut s'avérer très compliqué, en ce qui concerne les nourrissons par exemple », indique la chercheuse. Par ailleurs, les quantités à injecter sont très importantes et difficiles à réaliser expérimentalement. En effet, pour obtenir le vaccin, il faut disséquer les glandes salivaires de moustiques infectés. « Le travail est colossal, il est dur d'imaginer une vaccination de masse dans ces conditions », ajoute-t-elle. Robert Seder, coauteur de l'étude, partage ce constat. Selon lui, les modes d'administration les plus communs, à savoir intradermique et sous-cutané, n'apportent pas une réponse immunitaire aussi puissante que la voie intraveineuse. Le paludisme est causé par un parasite unicellulaire du genre Plasmodium, que l'on peut voir à l'image. Chaque année, il tue encore 600.000 personnes dans le monde et en affecte 219 millions. Or, les moyens manquent pour l'éradiquer. Le 25 avril a été consacré Journée mondiale de lutte contre le paludisme. Une affection toujours aussi meurtrière. En 2012, plus de 600.000 décès ont été rapportés dans le monde. Dans la majorité des cas, il s'agissait d'enfants de moins de cinq ans vivant en Afrique subsaharienne. Si de nombreux progrès ont été réalisés ces dernières années, le manque de moyens financiers risque de briser les efforts entrepris. Le thème de la Journée se veut d'ailleurs très explicite : « Investir dans l'avenir ». Le paludisme est une maladie qui peut être contractée à tout âge. Elle est transmise par les piqûres de moustiques infectés par des parasites de l'espèce Plasmodium. Il existe quatre types de paludisme humain, mais P. falciparum est de loin le plus mortel. Poursuivre les investissements contre le paludisme Le plus souvent, les symptômes du paludisme ne sont autre qu'une fièvre, des maux de tête, des frissons et des vomissements, qui peuvent d'abord être confondus avec un état grippal. Ils apparaissent 10 à 15 jours après l'infection. En l'absence de traitements, le paludisme peut évoluer rapidement vers une forme grave, souvent mortelle. Au total, selon le rapport mondial sur le paludisme de 2012, on estime que 219 millions de cas surviennent chaque année dans le monde. Des progrès majeurs ont été accomplis au cours des dix dernières années. Depuis l'an 2000, le taux de mortalité de la maladie a chuté de 25 %. « L'intensification des mesures de lutte antivectorielle, accompagnée d'un meilleur accès aux tests diagnostiques et à des traitements de qualité, a été la clé de cette évolution », indique l'OMS. Aujourd'hui, Fatoumata Nafo-Traoré, directrice du partenariat Faire reculer le paludisme s'inquiète du manque de fonds disponible pour mener à bien la lutte. La récente crise économique mondiale a été à l'origine d'une baisse des financements qui menace d'inverser les résultats. C'est pourquoi elle lance un appel aux investissements pour faire avancer le combat contre le paludisme : chaque année, 5 milliards de dollars sont en effet nécessaires pour mener à bien des programmes de lutte. Or, pour l'année 2013, le déficit s'élève déjà à 3,6 milliards de dollars. Quand les parasites se parlent pour organiser leur survie C'est la découverte surprenante de chercheurs australiens : les parasites du paludisme peuvent se parler et Ce comportement social assure au parasite sa survie et améliore ses chances d'être transmis à d'autres humains. Ces conclusions, publiées dans la revue Cell, ouvrent une fenêtre thérapeutique, avec le développement de médicaments ou de vaccins qui vont... couper ces réseaux de communication. Le paludisme tue environ 700.000 personnes par an, principalement des enfants âgés de moins de 5 ans et des femmes enceintes. Chaque année, des centaines de millions de personnes sont infectées par le parasite du paludisme, Plasmodium, transmis par les piqûres de moustiques. On estime que la moitié de population mondiale est à risque de contracter le paludisme, avec une concentration de la maladie dans les régions tropicales et subtropicales. Ce sont des chercheurs du Walter and Eliza Hall Institute à Melbourne (Australie) qui montrent que les parasites du paludisme sont en mesure de s'envoyer des messages pour communiquer avec d'autres parasites dans le corps. Les chercheurs ont eux-mêmes été surpris de découvrir que les parasites du paludisme travaillaient en collaboration pour signaler l'activation des parasites sexuellement suffisamment matures pour être captés par les moustiques, porteurs du paludisme. Le parasite, à l'intérieur du globule rouge, communique : De nombreuses expériences ont été répétées pour valider et comprendre cette communication entre parasites : Elle permet aux parasites de savoir combien d'autres parasites sont dans l'hôte humain et quel est le moment idéal pour activer des formes matures ayant les meilleures chances d'être transmises au moustique. Le parasite, à l'intérieur du globule rouge, communique en envoyant des petits paquets d'ADN à l'autre parasite durant le stade sanguin de l'infection. Le parasite signale ainsi quand il peut être retransmis à un moustique, c'est-à-dire sous une forme qui lui permette de vivre et de se reproduire dans le moustique pour être ensuite transmis par le moustique à un autre hôte humain. C'est une voie possible pour de nouveaux médicaments ou vaccins antipaludiques. Pour les chercheurs, la prochaine étape sera d'identifier les molécules impliquées dans ce processus de signalisation et les moyens de bloquer ces réseaux et signaux de communication pour bloquer la transmission du paludisme de l'humain au moustique. Un vaccin prometteur, mais difficile à mettre en place Des chercheurs américains ont mis en évidence l'efficacité d'un vaccin contre le paludisme. Selon certains spécialistes, ce résultat est cependant à tempérer, car les problèmes techniques pourraient rendre la vaccination de masse difficile. Le paludisme est une maladie parasitaire qui touche tout le monde. Les symptômes apparaissent 10 à 15 jours après l'infection, et peuvent d'abord être confondus avec un état grippal : fièvre, maux de tête, frissons et vomissements. En l'absence de traitement, la maladie peut évoluer rapidement vers une forme grave, souvent mortelle. Selon le rapport mondial de 2012 sur le paludisme, 219 millions de personnes seraient infectées et 600.000 en décéderaient chaque année dans le monde. Des chercheurs américains du National Institute of Allergy and Infectious Diseases ont évalué l'efficacité d'un vaccin préventif contre cette infection chez l'Homme. Ils ont publié leurs résultats dans la revue Science. Lors de l'essai clinique, 57 adultes en bonne santé âgés de 18 à 45 ans ont été recrutés. Parmi eux, 40 ont reçu plusieurs doses (entre deux et cinq) en intraveineuse du vaccin PfSPZ composé d'une forme atténuée de Plasmodium falciparum, le plus mortel des parasites responsables du paludisme. Les anophèles sont des moustiques communs dans certaines régions du monde. Ils figurent parmi les cibles des chercheurs pour stopper la transmission du paludisme. Bientôt une vaccination de masse contre le paludisme ? Afin d'évaluer l'efficacité du traitement, chaque participant a été exposé à des moustiques infectés. Sur les six adultes ayant reçu cinq doses, aucun n'a été infecté ; et sur les neuf en ayant reçu quatre, seulement trois ont contracté la maladie. En revanche, la quasi-totalité des volontaires non vaccinés a été infectée. Ces derniers ont immédiatement reçu un traitement antipaludéen. « C'est un résultat à saluer », explique Dominique Mazier, chercheuse à l'Inserm, mais toutefois guère surprise. « Nous savons depuis 30 ans que chez la souris, l'injection de doses massives du vaccin en intraveineuse permet d'obtenir une protection complète. » Cette étude est prometteuse, mais doit être prise avec prudence. Il reste à savoir si la vaccination préventive est envisageable dans la pratique. « Cela peut s'avérer très compliqué, en ce qui concerne les nourrissons par exemple », indique la chercheuse. Par ailleurs, les quantités à injecter sont très importantes et difficiles à réaliser expérimentalement. En effet, pour obtenir le vaccin, il faut disséquer les glandes salivaires de moustiques infectés. « Le travail est colossal, il est dur d'imaginer une vaccination de masse dans ces conditions », ajoute-t-elle. Robert Seder, coauteur de l'étude, partage ce constat. Selon lui, les modes d'administration les plus communs, à savoir intradermique et sous-cutané, n'apportent pas une réponse immunitaire aussi puissante que la voie intraveineuse.