Après le naufrage, jeudi dernier dans la matinée, d'un navire transportant des migrants africains qui a fait au moins 130 morts et 200 disparus, le gouvernement italien a prévu un deuil national qui sera proclamé vendredi prochain Le bateau avait à son bord entre 400 et 500 migrants au moment du drame. Après le naufrage, jeudi dernier dans la matinée, d'un navire transportant des migrants africains qui a fait au moins 130 morts et 200 disparus, le gouvernement italien a prévu un deuil national qui sera proclamé vendredi prochain Le bateau avait à son bord entre 400 et 500 migrants au moment du drame. Selon les enquêteurs, les passagers du navire ont mis le feu à des couvertures pour signaler leur présence à des navires marchands. En raison du fioul, le navire aurait pris feu et ensuite coulé. Peu après 11h30, seuls 151 survivants avaient pu être ramenés à terre, secourus par les gardes-côtes et par des bateaux de pêcheurs. Après un premier bilan faisant état de 92 morts, au moins quarante cadavres ont été découverts en milieu d'après-midi par des plongeurs dans et autour de l'embarcation. Les migrants seraient pour la plupart originaires de Somalie, a affirmé Antonio Candela, responsable de l'assistance sanitaire à Lampedusa. Interrogés par des médias, des rescapés sur place ont dit être partis deux jours plus tôt de Misrata (Libye) et que des bateaux de pêche "les ont vus mais ne leur ont pas porté secours". Les opérations de sauvetage sont encore en cours", non loin de l'île des Lapins, près de Lampedusa, a déclaré un responsable de la police douanière. Quatre bâtiments des garde-côtes et des carabiniers ainsi que deux hélicoptères sont mobilisés. L'alerte avait été donnée vers 7h20 par un bateau de pêche, dont l'équipage s'est immédiatement porté au secours des naufragés avant l'arrivée des navires des garde-côtes. Le nombre de victimes ne cessant de s'accroître, les corps qui se trouvent pour l'instant dans le port de Lampedusa ont commencé à être transférés en ambulance dans un hangar de l'aéroport. Selon les médias, un jeune Tunisien, recueilli lui aussi, aurait été reconnu par les survivants comme l'un des passeurs et arrêté par la police. Selon les enquêteurs, les passagers du navire ont mis le feu à des couvertures pour signaler leur présence à des navires marchands. En raison du fioul, le navire aurait pris feu et ensuite coulé. Peu après 11h30, seuls 151 survivants avaient pu être ramenés à terre, secourus par les gardes-côtes et par des bateaux de pêcheurs. Après un premier bilan faisant état de 92 morts, au moins quarante cadavres ont été découverts en milieu d'après-midi par des plongeurs dans et autour de l'embarcation. Les migrants seraient pour la plupart originaires de Somalie, a affirmé Antonio Candela, responsable de l'assistance sanitaire à Lampedusa. Interrogés par des médias, des rescapés sur place ont dit être partis deux jours plus tôt de Misrata (Libye) et que des bateaux de pêche "les ont vus mais ne leur ont pas porté secours". Les opérations de sauvetage sont encore en cours", non loin de l'île des Lapins, près de Lampedusa, a déclaré un responsable de la police douanière. Quatre bâtiments des garde-côtes et des carabiniers ainsi que deux hélicoptères sont mobilisés. L'alerte avait été donnée vers 7h20 par un bateau de pêche, dont l'équipage s'est immédiatement porté au secours des naufragés avant l'arrivée des navires des garde-côtes. Le nombre de victimes ne cessant de s'accroître, les corps qui se trouvent pour l'instant dans le port de Lampedusa ont commencé à être transférés en ambulance dans un hangar de l'aéroport. Selon les médias, un jeune Tunisien, recueilli lui aussi, aurait été reconnu par les survivants comme l'un des passeurs et arrêté par la police.