William Hague a précisé avoir eu deux entrevues avec son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif, à New York en septembre et que d'autres réunions de niveau ministériel ont eu lieu depuis. William Hague a précisé avoir eu deux entrevues avec son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif, à New York en septembre et que d'autres réunions de niveau ministériel ont eu lieu depuis. La Grande-Bretagne et l'Iran se sont engagés dans un processus de normalisation qui pourrait aboutir à la réouverture de leurs ambassades respectives à Téhéran et à Londres, a déclaré mardi le secrétaire au Foreign Office, William Hague. Les relations entre le Royaume-Uni et la République islamique sont pratiquement gelées depuis le saccage de la représentation diplomatique britannique à Téhéran par des manifestants en 2011. "Nos deux pays vont nommer chacun un chargé d'affaires non résident qui aura pour tâche de relancer les relations, en prenant notamment des mesures provisoires en vue d'une réouverture à terme des ambassades", a déclaré William Hague au Parlement de Londres. "Il est clair que le nouveau président et les ministres d'Iran se présentent, eux et leur pays, sous un jour beaucoup plus positif. Nous devons vérifier toute l'étendue de la sincérité du gouvernement iranien", a ajouté Hague. Les deux immeubles de la représentation diplomatique britannique à Téhéran avaient été investis lors d'une manifestation de rue en novembre 2011 par des protestataires qui avaient escaladé les murs d'enceinte. Londres estimait que cette attaque avait été coordonnée par le pouvoir iranien en représailles à des sanctions britanniques contre la République islamique. La foule avait brisé du mobilier, mis à sac des bâtiments et dérobé des documents. Le personnel diplomatique avait craint de voir se reproduire une situation semblable à celle de l'occupation de l'ambassade américaine lors de la révolution de 1979. La Grande-Bretagne avait immédiatement rappelé son personnel, fermé son ambassade et expulsé les diplomates iraniens en poste à Londres. William Hague a précisé avoir eu deux entrevues avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif à New York en septembre et que d'autres réunions de niveau ministériel ont eu lieu depuis. "Chaque partie est consciente que compte tenu de cette histoire, les progrès dans nos relations bilatérales doivent s'accomplir pas à pas et sur une base de réciprocité", a dit Hague. Une nouvelle rencontre est prévue la semaine prochaine à Genève pour discuter du nombre de diplomates et de personnels consulaires autorisés à travailler dans les ambassades de chacun des deux pays. Evoquant le programme nucléaire de Téhéran, le chef de la diplomatie britannique a ajouté que les Iraniens devaient y apporter des "modifications substantielles" s'ils veulent que les sanctions internationales soient levées. "L'Iran continue d'ignorer six résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies (...) et installe de nouvelles centrifugeuses dans ses centres nucléaires", a-t-il dit. "En l'absence de changements substantiels apportés à cette politique, nous continuerons à imposer des sanctions sévères." La Grande-Bretagne et l'Iran se sont engagés dans un processus de normalisation qui pourrait aboutir à la réouverture de leurs ambassades respectives à Téhéran et à Londres, a déclaré mardi le secrétaire au Foreign Office, William Hague. Les relations entre le Royaume-Uni et la République islamique sont pratiquement gelées depuis le saccage de la représentation diplomatique britannique à Téhéran par des manifestants en 2011. "Nos deux pays vont nommer chacun un chargé d'affaires non résident qui aura pour tâche de relancer les relations, en prenant notamment des mesures provisoires en vue d'une réouverture à terme des ambassades", a déclaré William Hague au Parlement de Londres. "Il est clair que le nouveau président et les ministres d'Iran se présentent, eux et leur pays, sous un jour beaucoup plus positif. Nous devons vérifier toute l'étendue de la sincérité du gouvernement iranien", a ajouté Hague. Les deux immeubles de la représentation diplomatique britannique à Téhéran avaient été investis lors d'une manifestation de rue en novembre 2011 par des protestataires qui avaient escaladé les murs d'enceinte. Londres estimait que cette attaque avait été coordonnée par le pouvoir iranien en représailles à des sanctions britanniques contre la République islamique. La foule avait brisé du mobilier, mis à sac des bâtiments et dérobé des documents. Le personnel diplomatique avait craint de voir se reproduire une situation semblable à celle de l'occupation de l'ambassade américaine lors de la révolution de 1979. La Grande-Bretagne avait immédiatement rappelé son personnel, fermé son ambassade et expulsé les diplomates iraniens en poste à Londres. William Hague a précisé avoir eu deux entrevues avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif à New York en septembre et que d'autres réunions de niveau ministériel ont eu lieu depuis. "Chaque partie est consciente que compte tenu de cette histoire, les progrès dans nos relations bilatérales doivent s'accomplir pas à pas et sur une base de réciprocité", a dit Hague. Une nouvelle rencontre est prévue la semaine prochaine à Genève pour discuter du nombre de diplomates et de personnels consulaires autorisés à travailler dans les ambassades de chacun des deux pays. Evoquant le programme nucléaire de Téhéran, le chef de la diplomatie britannique a ajouté que les Iraniens devaient y apporter des "modifications substantielles" s'ils veulent que les sanctions internationales soient levées. "L'Iran continue d'ignorer six résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies (...) et installe de nouvelles centrifugeuses dans ses centres nucléaires", a-t-il dit. "En l'absence de changements substantiels apportés à cette politique, nous continuerons à imposer des sanctions sévères."